Le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert Zoellick, ne pouvait pas ne pas venir en Côte d’Ivoire sans prendre le pouls réel du processus électoral. Aussi a-t-il décidé de rencontrer certains acteurs de la vie politique ivoirienne. C’est justement dans cette optique que Zoellick a rencontré hier, le président du Pdci, Henri Konan Bédié, qui représentait pour la circonstance, l’opposition ivoirienne. Le président Bédié avait à ses côtés des membres du Rdr (Rassemblement des républicains). En l’absence du président du RDR en mission en France, ce sont Touré Gaoussou et Mme Maférima Touré qui l’ont représenté. A sa sortie d’audience, le président du Groupe de la Banque mondiale a révélé que les discussions entre lui et le président du Pdci ont porté sur l’Apo (Accord politique de Ouagadougou). Zoellick a expliqué la volonté de son institution de soutenir la Côte d’Ivoire dans cette période. Il a aussi évoqué la nécessité de ‘‘bouclage de la liste électorale pour la tenue des élections’’. Tout en soulignant les efforts en cours pour la Côte d’Ivoire, Zoellick a souligné que le président Bédié et lui ont abordé des questions relatives à la filière café-cacao, au secteur de l’électricité, à l’intégration économique régionale, à la possibilité de financement par rapport au sommet de Copenhague (réchauffement climatique). L’hôte du président Bédié a par ailleurs relevé que dans une démocratie, il est important d’avoir un dialogue inclusif. Comme ce fut le cas avec le secteur privé et avec des anciens ministres du gouvernement ivoirien. Toute chose qui permet de voir réellement comment mieux aider la Côte d’Ivoire. Selon lui, les paysans veulent retrouver une Côte d’Ivoire meilleure et de meilleures conditions de vie. « J’ai bon espoir que le processus ira à son terme. Et quel que soit l’issue des élections, nous allons continuer nos efforts pour travailler avec la Côte d’Ivoire», a terminé Zoellick.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA
