Le département de Duékoué paraît en première ligne dans le viol à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Après l’arrestation du violeur en série, en novembre 2009, qui attend d’être jugé le 23 février par le tribunal de Daloa, une autre clique de violeurs s’est organisée dans le département pour traquer les femmes. En effet, selon une source digne de foi, 10 femmes ont été violées du lundi 25 au mercredi 27 janvier. « Des individus armés de kalachnikov, barricadent les pistes villageoises pour attraper les femmes qui vont au champ et celles qui viennent au marché. Une fois dans leur nasse, ils les entraînent dans la broussaille pour des partouzes. Ces femmes violées ont un âge compris entre 18 et 50 ans. Ces individus opèrent près du village de Pinhou sur l’axe Guiglo-Duékoué. Parmi les violeurs un militaire a été reconnu par sa victime âgée de 28 ans. Selon notre source « la jeune dame A. K. se rendait à Duékoué en provenance d’un petit village nommé Ganzadougou, sur l’axe Duékoué le 26 janvier dernier, lorsque le militaire l’a dépassée à moto pour aller lui tendre une embuscade à quelques mètres. Quand la jeune dame est arrivée à la hauteur du soldat, il s’est approché d’elle et a commencé à la toucher, la fille qui a essayé de résister est assommée d’un coup de crosse. On devine aisément la suite… C’est le lendemain mercredi que A. K. a saisi les organisations de défense des droits de la femme pour statuer sur son cas. La hiérarchie du militaire en question a été saisie. Ce dernier serait mis aux arrêts. La gendarmerie de Duékoué saisie de l’affaire des actes récurrents de viols a ouvert une enquête en vue de mettre la main sur les criminels.
Kindo Oussény à Manv
Kindo Oussény à Manv