Le secrétaire national du Rdr chargé des militants de l’extérieur et Directeur de campagne des Ivoiriens de l’Etranger d’ADO livre, dans cette interview, son plan de bataille pour conquérir l’électorat.
* Que retenez-vous, en termes de mobilisation pour les élections, après votre tournée auprès des Ivoiriens de l’Etranger ?
Les Ivoiriens de l’Etranger sont sensibilisés pour les élections pour la simple raison qu’ils ont bien saisi les enjeux qu’elles présentent. Jamais dans l’histoire de notre pays, des élections n’ont suscité autant d’engouement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En outre, elles se dérouleront inéluctablement de manière ouverte et démocratique.
* Comment vivent-ils les reports successifs de la présidentielle ?
Les Ivoiriens de l’étranger ont du mal à comprendre les interminables balbutiements de notre processus électoral.
Il est évident que leur déception est à la mesure de l’espoir qu’ils avaient placé dans cette opération de salut public.
*Quelles sont, dans l’ensemble, les préoccupations des Ivoiriens de l’Etranger ?
Leurs préoccupations sont de plusieurs ordres. Entre autres préoccupations, les conséquences des reports successifs sur la situation macro économique et surtout sur les couches populaires les plus défavorisées, les dangers qui guettent les institutions de notre pays, l’image négative que véhicule la Côte d’Ivoire à l’extérieur depuis un certain temps. Cette situation est loin d’être un motif de fierté pour eux.
*Votre parti, le Rdr, selon des sources crédibles, est miné par des dissensions internes.
Comment gérez-vous ces contradictions ?
Je ne sais pas si le terme palabre convient, mais ce qui est certain, c’est que les Ivoiriens de l’extérieur et en particulier nos militants, ne sont pas indifférents à la politique. Chacun se bat pour faire prévaloir ses idées. Il peut avoir au passage quelques problèmes de personnes. Ce qui ne peut manquer dans une organisation d’êtres humains. Notre rôle consiste à faire la symbiose des positions exprimées par nos militants et sympathisants et à rechercher le maximum de consensus autour des objectifs globaux fixés par le parti tout en veillant sur la cohésion
* En France, le délégué général Gnizako, avait menacé de rendre le tablier
Le délégué général Gnizako est l’un de nos meilleurs cadres. Au plan humain, c’est un monsieur qui est entier en ce sens qu’avec lui, on sait où on va. C’est la raison pour laquelle, lorsqu’il a présenté sa démission, le premier réflexe de la direction du parti a été d’analyser, à froid, les raisons profondes de l’acte posé. C’est ainsi qu’après les échanges, le président Alassane Ouattara, tout est entré dans l’ordre et l’intéressé est revenu sur sa décision.
* Il y a deux ans à Montreuil, les militants ont exprimé le vœu de rencontrer leur président au moins une fois par an. Vous n’avez pas accédé à cette requête. Pourquoi ?
Nous n’avons pas formellement rejeté la proposition mais nous avons simplement fait remarquer qu’il ne fallait pas l’institutionnaliser pour la simple raison que le calendrier du président doit être flexible pour mieux s’adapter à la conjoncture politique.
* Que représente le Rhdp à l’Etranger ?
Le Rhdp à l’Etranger est à l’image du Rhdp local, c’est-à-dire un bloc qui est en quête de perfection. Malgré tout, à l’extérieur, nous restons soudés. N’oublions pas qu’il s’agit d’un mouvement composite qui bouge certes, mais dont la vitesse peut être diversement appréciée car chacune des composantes dispose d’une marge d’initiative et de liberté. Ce mouvement dispose d’un gros potentiel dans tous les domaines de la lutte pour la conquête du pouvoir d’Etat. En tout, le Rhdp est une réalité avec laquelle il faudra compter.
* Le Rhdp a perdu la bataille pour le poste de président de la Cei locale de France. Comment expliquez-vous cet échec ?
En politique comme dans bien des domaines de la vie, l’être humain est imprévisible. En politique surtout, la notion de fiabilité est relative. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire.
* Quel est votre stratégie pour la campagne de votre candidat à l’Etranger ?
Notre plan au niveau du secrétariat national s’intègre dans la stratégie global du parti ; à savoir, une bonne maîtrise du processus électoral en mettant l’accent sur les étapes clefs, la promotion et la vulgarisation des valeurs incarnées par le candidat ADO et du programme de gouvernement « Vivre ensemble », la bonne gouvernance, le rassemblement, la paix comme moteurs de notre développement.
* Vous êtes membre de l’International centriste. Comment fonctionne votre partenariat avec cette organisation ?
Comme vous le savez, l’International Centriste est un mouvement de centre droite regroupant les partis dont la plupart est aux affaires. C’est le cas de l’Ump en France et de la Cdu en Allemagne.
Cette organisation constitue un vaste espace d’échanges où l’on ne va pas pour donner ou recevoir des leçons mais plutôt partager des expériences, des vécus et prendre position sur les principaux thèmes de l’actualité au plan international. C’est aussi un vaste réseau de relations.
Notre parti aura, cette année, seize ans de lutte politique, lutte émaillée de persécutions impitoyables de tout genre. Tout cela constitue un capital d’expériences dans lequel nous avons tiré beaucoup d’enseignements. En adhérant à ce vaste mouvement, le Rdr n’entend pas faire de la figuration. Et je peux dire, en toute modestie, que le président ADO y est très écouté.
Interview réalisée par Traoré M. Ahmed
* Que retenez-vous, en termes de mobilisation pour les élections, après votre tournée auprès des Ivoiriens de l’Etranger ?
Les Ivoiriens de l’Etranger sont sensibilisés pour les élections pour la simple raison qu’ils ont bien saisi les enjeux qu’elles présentent. Jamais dans l’histoire de notre pays, des élections n’ont suscité autant d’engouement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En outre, elles se dérouleront inéluctablement de manière ouverte et démocratique.
* Comment vivent-ils les reports successifs de la présidentielle ?
Les Ivoiriens de l’étranger ont du mal à comprendre les interminables balbutiements de notre processus électoral.
Il est évident que leur déception est à la mesure de l’espoir qu’ils avaient placé dans cette opération de salut public.
*Quelles sont, dans l’ensemble, les préoccupations des Ivoiriens de l’Etranger ?
Leurs préoccupations sont de plusieurs ordres. Entre autres préoccupations, les conséquences des reports successifs sur la situation macro économique et surtout sur les couches populaires les plus défavorisées, les dangers qui guettent les institutions de notre pays, l’image négative que véhicule la Côte d’Ivoire à l’extérieur depuis un certain temps. Cette situation est loin d’être un motif de fierté pour eux.
*Votre parti, le Rdr, selon des sources crédibles, est miné par des dissensions internes.
Comment gérez-vous ces contradictions ?
Je ne sais pas si le terme palabre convient, mais ce qui est certain, c’est que les Ivoiriens de l’extérieur et en particulier nos militants, ne sont pas indifférents à la politique. Chacun se bat pour faire prévaloir ses idées. Il peut avoir au passage quelques problèmes de personnes. Ce qui ne peut manquer dans une organisation d’êtres humains. Notre rôle consiste à faire la symbiose des positions exprimées par nos militants et sympathisants et à rechercher le maximum de consensus autour des objectifs globaux fixés par le parti tout en veillant sur la cohésion
* En France, le délégué général Gnizako, avait menacé de rendre le tablier
Le délégué général Gnizako est l’un de nos meilleurs cadres. Au plan humain, c’est un monsieur qui est entier en ce sens qu’avec lui, on sait où on va. C’est la raison pour laquelle, lorsqu’il a présenté sa démission, le premier réflexe de la direction du parti a été d’analyser, à froid, les raisons profondes de l’acte posé. C’est ainsi qu’après les échanges, le président Alassane Ouattara, tout est entré dans l’ordre et l’intéressé est revenu sur sa décision.
* Il y a deux ans à Montreuil, les militants ont exprimé le vœu de rencontrer leur président au moins une fois par an. Vous n’avez pas accédé à cette requête. Pourquoi ?
Nous n’avons pas formellement rejeté la proposition mais nous avons simplement fait remarquer qu’il ne fallait pas l’institutionnaliser pour la simple raison que le calendrier du président doit être flexible pour mieux s’adapter à la conjoncture politique.
* Que représente le Rhdp à l’Etranger ?
Le Rhdp à l’Etranger est à l’image du Rhdp local, c’est-à-dire un bloc qui est en quête de perfection. Malgré tout, à l’extérieur, nous restons soudés. N’oublions pas qu’il s’agit d’un mouvement composite qui bouge certes, mais dont la vitesse peut être diversement appréciée car chacune des composantes dispose d’une marge d’initiative et de liberté. Ce mouvement dispose d’un gros potentiel dans tous les domaines de la lutte pour la conquête du pouvoir d’Etat. En tout, le Rhdp est une réalité avec laquelle il faudra compter.
* Le Rhdp a perdu la bataille pour le poste de président de la Cei locale de France. Comment expliquez-vous cet échec ?
En politique comme dans bien des domaines de la vie, l’être humain est imprévisible. En politique surtout, la notion de fiabilité est relative. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire.
* Quel est votre stratégie pour la campagne de votre candidat à l’Etranger ?
Notre plan au niveau du secrétariat national s’intègre dans la stratégie global du parti ; à savoir, une bonne maîtrise du processus électoral en mettant l’accent sur les étapes clefs, la promotion et la vulgarisation des valeurs incarnées par le candidat ADO et du programme de gouvernement « Vivre ensemble », la bonne gouvernance, le rassemblement, la paix comme moteurs de notre développement.
* Vous êtes membre de l’International centriste. Comment fonctionne votre partenariat avec cette organisation ?
Comme vous le savez, l’International Centriste est un mouvement de centre droite regroupant les partis dont la plupart est aux affaires. C’est le cas de l’Ump en France et de la Cdu en Allemagne.
Cette organisation constitue un vaste espace d’échanges où l’on ne va pas pour donner ou recevoir des leçons mais plutôt partager des expériences, des vécus et prendre position sur les principaux thèmes de l’actualité au plan international. C’est aussi un vaste réseau de relations.
Notre parti aura, cette année, seize ans de lutte politique, lutte émaillée de persécutions impitoyables de tout genre. Tout cela constitue un capital d’expériences dans lequel nous avons tiré beaucoup d’enseignements. En adhérant à ce vaste mouvement, le Rdr n’entend pas faire de la figuration. Et je peux dire, en toute modestie, que le président ADO y est très écouté.
Interview réalisée par Traoré M. Ahmed