La situation sociopolitique est en train de se crisper. Pour le Fpi, il est hors de question que le président de la Cei reste à son poste. Recevant les vœux des militants de son parti, jeudi, Affi N’Guessan a exclu toute possibilité pour le camp présidentiel d’aller aux élections avec Robert Mambé Beugré, à la tête de la Cei. « En tant que force politique, nous devons considérer que Beugré Mambé n’est plus président de la Cei. Pour nous, le débat qui mérite d’être mené actuellement, c’est le débat sur le choix d’un nouveau président. C’est ce débat que nous avons commencé avec les structures impliquées dans le processus de sortie de crise », a-t-il énoncé.
Du côté du Rhdp, le président Bédié a sonné la charge samedi à Marcory: «Comment expliquer autrement l’actualité avec cette fausse affaire d’inscription sur la liste définitive qui n’existe que dans leur imagination, et cet acharnement morbide contre le président Mambé Beugré. Le Pdci renouvèle son soutien total et sa sympathie au président de la Cei car en vérité, et tout le monde le sait, il s’agit purement et simplement pour les refondateurs de gagner du temps et de la sorte repousser la date des élections encore une fois, le plus loin possible. Le président de la Cei n’est qu’un bouc-émissaire ».
Si tant est que les positions sont tranchées et qu’il est impérieux de trouver une solution médiane pour aller aux élections, qui choisir pour remplacer Mambé si cela peut amener les Ivoiriens à débloquer cette situation préjudiciable au processus de sortie de crise ?
Tous ceux qui réclament la démission de Mambé comme le Pr Francis Wodié ne proposent malheureusement personne pour occuper le fauteuil qu’il laisse vacant. Les gens parlent, parlent et parlent…dans le vide sans proposer de solutions.
« Qui à la place de Mambé ? ». Cette question a été clairement posée jeudi à la rencontre des communicateurs bénévoles à Charles Blé Goudé, directeur de campagne de Gbagbo pour la jeunesse. Sa réponse : « il faut une personnalité neutre ». Alors question : « qui est neutre en Côte d’Ivoire ? ». Ayons le courage de le dire, si Robert Mambé, un homme de Dieu, n’est pas considéré comme un homme neutre par le camp présidentiel, qui le sera ?
Les deux décennies de crise ont catégorisé les Ivoiriens en deux blocs distincts dans tous les domaines : ceux qui aiment la démocratie contre ceux qui n’en veulent pas, ceux qui sont pour une nation non tribale contre les tribalistes haineux, les resquilleurs et corrompus contre les hommes vertueux, les hommes qui aiment leur pays contre ceux qui font semblant de l’aimer, ceux qui sont prêts à vendre leurs âmes aux plus offrants contre les hommes de conviction. Les religieux sont marqués. Les Ong sont secrètement arrimées aux partis politiques. Les syndicats sont affiliés aux chapelles politiques.
Dans ces conditions, où aller chercher l’homme qui sera accepté en même temps par le Rhdp et le Cnrd ? Nous voici en pleine quadrature du cercle. Pour dire vrai, si Mambé s’en va, il va falloir confier la Cei à Boureima Badini ou à un autre fonctionnaire international parce que les Ivoiriens ne se font plus confiance. Ils offrent un spectacle hideux au monde entier. Que chacun se détrompe. Si on n’organise pas ces élections, l’Onu viendra les organiser pour nous. Les occidentaux ne continueront pas à nous assister éternellement. Ils ont d’autres chats à fouetter ailleurs.
Du côté du Rhdp, le président Bédié a sonné la charge samedi à Marcory: «Comment expliquer autrement l’actualité avec cette fausse affaire d’inscription sur la liste définitive qui n’existe que dans leur imagination, et cet acharnement morbide contre le président Mambé Beugré. Le Pdci renouvèle son soutien total et sa sympathie au président de la Cei car en vérité, et tout le monde le sait, il s’agit purement et simplement pour les refondateurs de gagner du temps et de la sorte repousser la date des élections encore une fois, le plus loin possible. Le président de la Cei n’est qu’un bouc-émissaire ».
Si tant est que les positions sont tranchées et qu’il est impérieux de trouver une solution médiane pour aller aux élections, qui choisir pour remplacer Mambé si cela peut amener les Ivoiriens à débloquer cette situation préjudiciable au processus de sortie de crise ?
Tous ceux qui réclament la démission de Mambé comme le Pr Francis Wodié ne proposent malheureusement personne pour occuper le fauteuil qu’il laisse vacant. Les gens parlent, parlent et parlent…dans le vide sans proposer de solutions.
« Qui à la place de Mambé ? ». Cette question a été clairement posée jeudi à la rencontre des communicateurs bénévoles à Charles Blé Goudé, directeur de campagne de Gbagbo pour la jeunesse. Sa réponse : « il faut une personnalité neutre ». Alors question : « qui est neutre en Côte d’Ivoire ? ». Ayons le courage de le dire, si Robert Mambé, un homme de Dieu, n’est pas considéré comme un homme neutre par le camp présidentiel, qui le sera ?
Les deux décennies de crise ont catégorisé les Ivoiriens en deux blocs distincts dans tous les domaines : ceux qui aiment la démocratie contre ceux qui n’en veulent pas, ceux qui sont pour une nation non tribale contre les tribalistes haineux, les resquilleurs et corrompus contre les hommes vertueux, les hommes qui aiment leur pays contre ceux qui font semblant de l’aimer, ceux qui sont prêts à vendre leurs âmes aux plus offrants contre les hommes de conviction. Les religieux sont marqués. Les Ong sont secrètement arrimées aux partis politiques. Les syndicats sont affiliés aux chapelles politiques.
Dans ces conditions, où aller chercher l’homme qui sera accepté en même temps par le Rhdp et le Cnrd ? Nous voici en pleine quadrature du cercle. Pour dire vrai, si Mambé s’en va, il va falloir confier la Cei à Boureima Badini ou à un autre fonctionnaire international parce que les Ivoiriens ne se font plus confiance. Ils offrent un spectacle hideux au monde entier. Que chacun se détrompe. Si on n’organise pas ces élections, l’Onu viendra les organiser pour nous. Les occidentaux ne continueront pas à nous assister éternellement. Ils ont d’autres chats à fouetter ailleurs.