Sortie de Crise/ Accord de Ouaga - Le Cafes demande une transition sans Gbagbo et Soro

Le Congrès des anciens fescistes (Cafes) trouve anormal que la Côte d’Ivoire ne puisse pas organiser des élections depuis plusieurs années. Il demande donc la démission de Gbagbo et Soro pour la mise en place une transition à travers une déclaration parvenue à notre rédaction.

Le Congrès des anciens fescites pense que l’Accord politique de Ouagadougou n’a pas apporté un grand changement dans la situation que vit la Côte d’Ivoire depuis 2002 à l’exception de l’enrôlement et de l’identification. Fort de cela, le Cafes demande la mise en place d’une nouvelle transition. « En déclarant ne pas être soumis au fétichisme des dates, Soro Guillaume et Gbagbo Laurent useront de toutes sortes d’artifices pour différer, autant que faire se peut, les élections promises aux ivoiriens à la signature de l’APO. Les actes comme le vol des valises Sagem, le retard dans le financement de l’opération d’enrôlement en témoignent. L’Apo a donc échoué de par la volonté manifeste et consciente de Gbagbo et Soro avec la complicité passive de l’ensemble des partis politiques membres du gouvernement ou siégeant à l’Assemblée Nationale et au Conseil Economique et Social. Face à l’échec patent de l’APO et des politiques qui n’ont pas pu préserver la paix sociale, nous revendiquons sans délai une date précise des élections. Si cela n’est fait jusqu`à la mi-février, nous exigerons une transition sans Gbagbo et Soro », recommande le Cafes. Pour ce mouvement, les populations ivoiriennes vivent dans des conditions difficiles notamment l’accroissement du taux de chômage, la régression de l’espérance de vie qui est passée de 55 à 45 ans et la chute des investissements publics. « La Côte d’Ivoire, notre patrie, est défigurée et meurtrie. Si rien n’est entrepris pour arrêter sa descente aux enfers, elle sombrera à jamais. C’est la conscience de cette triste réalité qui nous motive à refuser d’être des victimes expiatoires. Dans notre élan de prise de conscience responsable, amenons l’ensemble de la jeunesse ivoirienne à prendre conscience des graves menaces qui hypothèquent son avenir. Amenons-là à prendre en main et à assumer son destin », propose t-il.

T. Abdoulaye