Au cours de notre conclave du mercredi 13 janvier 2010, à la bibliothèque Nationale au Plateau, notre analyse politique nous a conduit à observer la mise en place d'un laboratoire politique du clan présidentiel dont les cerveaux sont: COULIBALY Gervais, EKIEN EKIEN, BLE Goudé, TAGRO Désiré. Dans la mise en action de leur travail, ils auraient recruté des magistrats, des préfets et sous-préfets pour organiser un grand ménage politique dont voici les objectifs précis:
- Créer un flou dans l'affaire des 429.000 enrôlés et jeter le discrédit sur la CEI;
- Mélanger l'action gouvernementale pour affaiblir le Premier ministre, comme les cas des ex-premiers ministres, Charles KONAN BANNY et SEYDOU DIARRA ;
- Infiltrer les Forces nouvelles en créant un clan des Forces nouvelles proche du camp présidentiel prêt à les soutenir au moment opportun;
- Tuer l'accord politique de Ouagadougou;
- Organiser des manifestations de rue pour exiger le désarmement avant les élections;
- Faire assassiner BEDIE, ADO et MABRI ;
- Rester seul maître à bord;
- Nommer TAGRO Désire comme nouveau Premier ministre;
- Mettre en place un nouveau gouvernement et remettre l'ancienne liste de l'INS créée avec l'argent des blocs de soutien dans les partis politiques de l'opposition pour soutenir Gbagbo dans ce schéma;
- Organiser des élections calamiteuses;
- Faire valider les résultats par Yao PAUL N'DRE ;
- Faire sortir les milices comme si c'était l'armée ;
- Mater les opposants;
- Régner à nouveau avec l'appui mystique des monuments soigneusement bâtis à tous les carrefours d'Abidjan.
Ce laboratoire fonctionne comme une scène de théâtre où chacun joue son rôle et disparaît. La Fondation Espoir voudrait marquer un pas pour faire une analyse des faits.
Nous voudrions d'abord nous pencher sur la sortie non moins sereine et hasardeuse de monsieur Désiré TAGRO, ministre de l'Intérieur, ainsi que l'attitude du procureur de la République TCHIMOU Raymond, désormais découvert dans son habit de militant des refondateurs au pouvoir.
En effet, ayant saisi la perche à lui tendue par monsieur Désiré TAGRO dans un courrier en date du 14 janvier 2010, le procureur de la République monsieur TCHIMOU Raymond a été saisi par le ministre de l'Intérieur aux fins d'ouvrir une enquête sur l'affaire de fraude sur la liste électorale provisoire. Pis, la lettre de Monsieur TAGRO précise que les résultats de cette enquête lui soient d'abord transmis pour que lui à son tour informe le président de la République, puis le Premier ministre. En réponse, le procureur de déclarer que les enquêtes seront bouclées dans deux semaines.
(…) Or donc, depuis le 15 juillet 2005, TCHIMOU savait que cette loi abrogeait l'immunité de juridiction des membres de la CEI centrale et ne levait le moindre doigt? N'est-il pas anticonstitutionnel pour une institution de fonctionner sans cadre juridique parce que dépourvu de son immunité?
Comment comprendre qu'une Institution de la République, la quatrième d'ailleurs, fonctionne-t-elle depuis plus de quatre (4) ans sans immunité et que cela n'émeuve ni le procureur de la République, ni la Cour suprême, ni même le Conseil constitutionnel pendant plus de cinq (5) ans ?
Lors de la même conférence de presse, Monsieur TCHIMOU a précisé qu'il s'agit pour lui et ses substituts d'établir de manière objective des faits ou d'infirmer, au contraire, une rumeur. Et d'ajouter que c'est le gouvernement qui va se saisir du résultat et qui aura une solution plus adéquate dans l'intérêt du pays.
Nous dénonçons, de ce fait, l'incohérence des propos de TCHIMOU qui met à mal les règles éthiques de l'appareil judiciaire de la Côte d'Ivoire.
Dénonçons cette attitude cavalière et unilatérale de la part de monsieur TAGRO Désiré, attitude qui crée un réel dysfonctionnement de l'équilibre et de l'ordre hiérarchique du gouvernement.
Etant lui-même magistrat de formation, nous dénonçons cette intrusion de monsieur Désiré TAGRO dans le système judiciaire sans en avoir reçu l'ordre, non sans en avoir l'autorité.
En mal de publicité au sein de sa formation politique le FPI, monsieur Désiré TAGRO en veut à BOHOUN Bouabré avec qui veut rivaliser pour se positionner comme le digne successeur de BOGA Doudou dont il fut le directeur de cabinet.
Monsieur TAGRO Désiré se présente en ministre mélangeur public en menant des manœuvres pour spolier les victimes des déchets toxiques que les mêmes refondateurs ont fait venir pour tuer les Ivoiriens.
Ensuite au plan purement politique, nous assistons aux pas de danse des sorciers du régime FPI.
(…) Nous voulons donc dénoncer cette indiscipline de la part de monsieur Désiré TAGRO dont l'attitude est une défiance à l'autorité du Premier ministre qui est seul mandaté à mener le processus de sortie de crise, mieux monsieur Désiré TAGRO par cette attitude belliqueuse voudrait déstabiliser comme Gervais COULIBALY, Blé GOUDE et EKIEN EKIEN la CEI, jeter le discrédit sur la personne de Beugré MAMBE et saper son travail de mise à jour scientifique du fichier électoral et identitaire de la Côte d'Ivoire.
(…) En tout état de cause, la Fondation Espoir du PDCI décide de ce qui suit:
- Nous réitérons notre ferme soutien à Monsieur Beugré MAMBE à qui nous demandons d'afficher dans les plus brefs délais la liste définitive des enrôlés pour qu'enfin les Ivoiriens aient leurs pièces et qu'on aille sereinement aux élections.
- Nous demandons à la CEI de passer à la distribution des cartes d'électeurs et des cartes d'identité.
- Nous demandons à toute la société civile de se mobiliser pour apporter un soutien franc et sincère au Premier ministre SORO Guillaume dont la présence dans le processus est un gage de crédibilité et de succès évident. A la tête de la primature, le Premier ministre SORO Guillaume a réussi à nous amener aux portes des élections. C'est à notre tour de nous mobiliser pour défoncer cette porte et entrer dans la maison du retour de la paix durable en Côte d'Ivoire avec des élections justes et transparentes, ouvertes à tous.
- Nous lançons ce jour l'opération 5.000.000 de signatures pour la démission de TAGRO Désiré, le mélangeur des élections.
-Nous demandons à toutes les bases de faire rédiger des pétitions en tout lieu et en tout temps et de recueillir la signature de tous ceux qui veulent des élections présidentielles ici et maintenant.
- Nous demandons à toutes nos bases d'aller en tout lieu et en tout temps, faire du porte-à-porte pour faire signer les pétitions de démission de TAGRO.
- Nous porterons ces 5.000.000 de signatures devant le Premier ministre SORO Guillaume.
- Nous porterons ces 5.000.000 de signatures au représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, M CHOI.
- Nous porterons ces 5.000.000 de signatures dans toutes les chancelleries en Côte d'Ivoire.
- Cette caravane de 5.000.000 de pétition signatures qui démarre dès aujourd'hui fera le tour de la Côte d'Ivoire.
Ivoirien, Ivoirienne, l'heure de la mobilisation pour exiger l’élection présidentielle ici et maintenant a sonné. Disons NON à la mafia politique des refondateurs car un pouvoir fort sans contre poids fort mène à la dictature...
ZIE DAOUDA COULI BALY
PEWELEGNAN
Président de la Fondation Espoir PDCI
www.fondationespoir-pdci.org
- Créer un flou dans l'affaire des 429.000 enrôlés et jeter le discrédit sur la CEI;
- Mélanger l'action gouvernementale pour affaiblir le Premier ministre, comme les cas des ex-premiers ministres, Charles KONAN BANNY et SEYDOU DIARRA ;
- Infiltrer les Forces nouvelles en créant un clan des Forces nouvelles proche du camp présidentiel prêt à les soutenir au moment opportun;
- Tuer l'accord politique de Ouagadougou;
- Organiser des manifestations de rue pour exiger le désarmement avant les élections;
- Faire assassiner BEDIE, ADO et MABRI ;
- Rester seul maître à bord;
- Nommer TAGRO Désire comme nouveau Premier ministre;
- Mettre en place un nouveau gouvernement et remettre l'ancienne liste de l'INS créée avec l'argent des blocs de soutien dans les partis politiques de l'opposition pour soutenir Gbagbo dans ce schéma;
- Organiser des élections calamiteuses;
- Faire valider les résultats par Yao PAUL N'DRE ;
- Faire sortir les milices comme si c'était l'armée ;
- Mater les opposants;
- Régner à nouveau avec l'appui mystique des monuments soigneusement bâtis à tous les carrefours d'Abidjan.
Ce laboratoire fonctionne comme une scène de théâtre où chacun joue son rôle et disparaît. La Fondation Espoir voudrait marquer un pas pour faire une analyse des faits.
Nous voudrions d'abord nous pencher sur la sortie non moins sereine et hasardeuse de monsieur Désiré TAGRO, ministre de l'Intérieur, ainsi que l'attitude du procureur de la République TCHIMOU Raymond, désormais découvert dans son habit de militant des refondateurs au pouvoir.
En effet, ayant saisi la perche à lui tendue par monsieur Désiré TAGRO dans un courrier en date du 14 janvier 2010, le procureur de la République monsieur TCHIMOU Raymond a été saisi par le ministre de l'Intérieur aux fins d'ouvrir une enquête sur l'affaire de fraude sur la liste électorale provisoire. Pis, la lettre de Monsieur TAGRO précise que les résultats de cette enquête lui soient d'abord transmis pour que lui à son tour informe le président de la République, puis le Premier ministre. En réponse, le procureur de déclarer que les enquêtes seront bouclées dans deux semaines.
(…) Or donc, depuis le 15 juillet 2005, TCHIMOU savait que cette loi abrogeait l'immunité de juridiction des membres de la CEI centrale et ne levait le moindre doigt? N'est-il pas anticonstitutionnel pour une institution de fonctionner sans cadre juridique parce que dépourvu de son immunité?
Comment comprendre qu'une Institution de la République, la quatrième d'ailleurs, fonctionne-t-elle depuis plus de quatre (4) ans sans immunité et que cela n'émeuve ni le procureur de la République, ni la Cour suprême, ni même le Conseil constitutionnel pendant plus de cinq (5) ans ?
Lors de la même conférence de presse, Monsieur TCHIMOU a précisé qu'il s'agit pour lui et ses substituts d'établir de manière objective des faits ou d'infirmer, au contraire, une rumeur. Et d'ajouter que c'est le gouvernement qui va se saisir du résultat et qui aura une solution plus adéquate dans l'intérêt du pays.
Nous dénonçons, de ce fait, l'incohérence des propos de TCHIMOU qui met à mal les règles éthiques de l'appareil judiciaire de la Côte d'Ivoire.
Dénonçons cette attitude cavalière et unilatérale de la part de monsieur TAGRO Désiré, attitude qui crée un réel dysfonctionnement de l'équilibre et de l'ordre hiérarchique du gouvernement.
Etant lui-même magistrat de formation, nous dénonçons cette intrusion de monsieur Désiré TAGRO dans le système judiciaire sans en avoir reçu l'ordre, non sans en avoir l'autorité.
En mal de publicité au sein de sa formation politique le FPI, monsieur Désiré TAGRO en veut à BOHOUN Bouabré avec qui veut rivaliser pour se positionner comme le digne successeur de BOGA Doudou dont il fut le directeur de cabinet.
Monsieur TAGRO Désiré se présente en ministre mélangeur public en menant des manœuvres pour spolier les victimes des déchets toxiques que les mêmes refondateurs ont fait venir pour tuer les Ivoiriens.
Ensuite au plan purement politique, nous assistons aux pas de danse des sorciers du régime FPI.
(…) Nous voulons donc dénoncer cette indiscipline de la part de monsieur Désiré TAGRO dont l'attitude est une défiance à l'autorité du Premier ministre qui est seul mandaté à mener le processus de sortie de crise, mieux monsieur Désiré TAGRO par cette attitude belliqueuse voudrait déstabiliser comme Gervais COULIBALY, Blé GOUDE et EKIEN EKIEN la CEI, jeter le discrédit sur la personne de Beugré MAMBE et saper son travail de mise à jour scientifique du fichier électoral et identitaire de la Côte d'Ivoire.
(…) En tout état de cause, la Fondation Espoir du PDCI décide de ce qui suit:
- Nous réitérons notre ferme soutien à Monsieur Beugré MAMBE à qui nous demandons d'afficher dans les plus brefs délais la liste définitive des enrôlés pour qu'enfin les Ivoiriens aient leurs pièces et qu'on aille sereinement aux élections.
- Nous demandons à la CEI de passer à la distribution des cartes d'électeurs et des cartes d'identité.
- Nous demandons à toute la société civile de se mobiliser pour apporter un soutien franc et sincère au Premier ministre SORO Guillaume dont la présence dans le processus est un gage de crédibilité et de succès évident. A la tête de la primature, le Premier ministre SORO Guillaume a réussi à nous amener aux portes des élections. C'est à notre tour de nous mobiliser pour défoncer cette porte et entrer dans la maison du retour de la paix durable en Côte d'Ivoire avec des élections justes et transparentes, ouvertes à tous.
- Nous lançons ce jour l'opération 5.000.000 de signatures pour la démission de TAGRO Désiré, le mélangeur des élections.
-Nous demandons à toutes les bases de faire rédiger des pétitions en tout lieu et en tout temps et de recueillir la signature de tous ceux qui veulent des élections présidentielles ici et maintenant.
- Nous demandons à toutes nos bases d'aller en tout lieu et en tout temps, faire du porte-à-porte pour faire signer les pétitions de démission de TAGRO.
- Nous porterons ces 5.000.000 de signatures devant le Premier ministre SORO Guillaume.
- Nous porterons ces 5.000.000 de signatures au représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, M CHOI.
- Nous porterons ces 5.000.000 de signatures dans toutes les chancelleries en Côte d'Ivoire.
- Cette caravane de 5.000.000 de pétition signatures qui démarre dès aujourd'hui fera le tour de la Côte d'Ivoire.
Ivoirien, Ivoirienne, l'heure de la mobilisation pour exiger l’élection présidentielle ici et maintenant a sonné. Disons NON à la mafia politique des refondateurs car un pouvoir fort sans contre poids fort mène à la dictature...
ZIE DAOUDA COULI BALY
PEWELEGNAN
Président de la Fondation Espoir PDCI
www.fondationespoir-pdci.org