Le Porte-parole des Forces nouvelles, le ministre Sidiki Konaté, était l'invité de Onuci Fm. Il est revenu sur les résolutions du conclave des Forces nouvelles tenu dimanche à Bouaké.
Dans les résolutions du conclave, vous affirmez prendre acte de la déclaration de la CEI, selon laquelle il y a eu des dysfonctionnements en son sein. Que devons-nous comprendre ?
Dans le cadre de nos échanges, nous avons largement écouté nos représentants à la CEI.
Quelque part, il y a eu un dysfonctionnement qui a permis de faire en sorte que cette crise éclate. Il est bon que la CEI elle-même qui a reconnu ce dysfonctionnement puisse analyser avec nous ses contours afin de faire prendre toutes les dispositions internes pour éviter dans l'avenir que ce genre de situations ne puissent se reproduire.
Tout cela motive des inquiétudes chez les Forces nouvelles puisque vous relevez des conséquences sur le chronogramme électoral. On se dirige donc vers un report des élections ?
Non, pas question. Il faut juste dire que le fait que nous soyons depuis trois semaines déjà dans des débats de part et d'autre suscités par ce croisement interne qui s'est retrouvé être dans l'usage public a quelque peu froissé le processus. Si nous perdurons dans ces débats, nous serons contraints de voir les échéances que le dernier CPC tenu à Ouaga aura fixées pour pouvoir atteindre la date des élections.
Vous affirmez votre soutien aux membres de la CEI. Le départ du Président Beugré Mambé n'est donc plus à l'ordre du jour ?
Nous estimons qu'aujourd'hui, il faut sauvegarder les acquis. Il ne faut pas que l'on profite de cet incident pour greffer d'autres revendications qui peuvent être l'objet de blocage du processus.
Nous en appelons encore à la retenue de la part de tous les acteurs pour que nous voyons l'intérêt national, qui est pour nous de continuer et de terminer le processus électoral dans sa phase actuelle, sortir la liste électorale, préparer les conditions pour aller à des élections. Et tenir dans les délais que le dernier CPC a eu à arrêter. Tous les Ivoiriens attendent que ces élections se tiennent dans ces délais. Et toute autre manœuvre qui viserait à profiter de cette crise pour réinventer des revendications serait vue pour nous comme des tentatives de bloquer le processus de paix.
L'aspect sécuritaire était également au menu du conclave. Sur ce chapitre, on retient que vous contestez les dispositions du rapport de l'ONUCI au Conseil de sécurité.
Il est bon pour nous que très tôt, nous interpellions Monsieur Choi afin qu'il reste dans les termes des avancées. Nous allons le rencontrer, nous allons lui démontrer qu'il y a eu des acquis, il y a eu des avancées notables au niveau de la réunification du pays, des avancées notables au niveau de la question militaire et qu'il faut plutôt encourager ces avancées que de ressortir encore d'autres manquements qui, pour nous, sont inexistants.
En rapport avec l'économie, selon vous, on assistera dès le mois de février au redéploiement de la douane, on s'interroge sur les prérogatives qu'auront ces douaniers étant entendu que la centrale, votre structure gère encore les ressources.
Il s'agit de redéploiement de la douane et l'on sait que quand la douane est là, elle travaille. Et si elle travaille, elle prend des ressources au nom de l'Etat de Côte d'Ivoire. Donc on ne parle plus de caisse des Forces Nouvelles à part, on parle d'unicité des caisses. Ce sera l'esprit, il ne sera pas question de redéployer la douane et de continuer de gérer deux systèmes financiers. Ce n'est pas ce que l'accord demande et nous sommes inscrits dans l'accord.
Au chapitre militaire, vous dénoncez une absence de financement qui retarde la démobilisation et la réinsertion des ex combattants. Le blocage, selon vous, se situe à quel niveau ?
Vous avez des milliers de soldats de part et d'autre qui, aujourd'hui, sont démobilisés mais qui ne sont pas réinsérés. Ils n'ont pas de statut et nous pensons qu'on ne peut pas aujourd'hui aller à des élections en occultant cela, c'est un danger pour le processus. Il est bon donc qu'on élucide cette question, qu'on comprenne que pour les élections, oui aussi pour les autres questions qui doivent nous permettre d'aller à des élections apaisées.
Vous annoncez un prochain conclave sur l'analyse des questions militaires non résolues, lesquelles questions non résolues, Monsieur le ministre?
Vous avez aujourd'hui la question du redéploiement du CCI qui n'est pas encore effective, la question bien entendu de la nouvelle armée. N'oubliez pas que l'Accord Politique de Ouagadougou stipule que les deux armées seront réunifiées un mois après l'élection du nouveau Président. Si nous avons les élections dans quelques mois, quelles sont les avancées sur ces questions ? Je pense que c'est un ensemble de questions qui préoccupent autant les Ivoiriens que nous-mêmes, nous allons poser au cours de ce conclave et au sortir de là vous aurez assez clairement la position des Forces Nouvelles sur toutes ces questions.
Quelle est la date retenue pour ce prochain conclave ?
Ce prochain conclave est annoncé pour début février.
Source : www.fninfo.ci
Dans les résolutions du conclave, vous affirmez prendre acte de la déclaration de la CEI, selon laquelle il y a eu des dysfonctionnements en son sein. Que devons-nous comprendre ?
Dans le cadre de nos échanges, nous avons largement écouté nos représentants à la CEI.
Quelque part, il y a eu un dysfonctionnement qui a permis de faire en sorte que cette crise éclate. Il est bon que la CEI elle-même qui a reconnu ce dysfonctionnement puisse analyser avec nous ses contours afin de faire prendre toutes les dispositions internes pour éviter dans l'avenir que ce genre de situations ne puissent se reproduire.
Tout cela motive des inquiétudes chez les Forces nouvelles puisque vous relevez des conséquences sur le chronogramme électoral. On se dirige donc vers un report des élections ?
Non, pas question. Il faut juste dire que le fait que nous soyons depuis trois semaines déjà dans des débats de part et d'autre suscités par ce croisement interne qui s'est retrouvé être dans l'usage public a quelque peu froissé le processus. Si nous perdurons dans ces débats, nous serons contraints de voir les échéances que le dernier CPC tenu à Ouaga aura fixées pour pouvoir atteindre la date des élections.
Vous affirmez votre soutien aux membres de la CEI. Le départ du Président Beugré Mambé n'est donc plus à l'ordre du jour ?
Nous estimons qu'aujourd'hui, il faut sauvegarder les acquis. Il ne faut pas que l'on profite de cet incident pour greffer d'autres revendications qui peuvent être l'objet de blocage du processus.
Nous en appelons encore à la retenue de la part de tous les acteurs pour que nous voyons l'intérêt national, qui est pour nous de continuer et de terminer le processus électoral dans sa phase actuelle, sortir la liste électorale, préparer les conditions pour aller à des élections. Et tenir dans les délais que le dernier CPC a eu à arrêter. Tous les Ivoiriens attendent que ces élections se tiennent dans ces délais. Et toute autre manœuvre qui viserait à profiter de cette crise pour réinventer des revendications serait vue pour nous comme des tentatives de bloquer le processus de paix.
L'aspect sécuritaire était également au menu du conclave. Sur ce chapitre, on retient que vous contestez les dispositions du rapport de l'ONUCI au Conseil de sécurité.
Il est bon pour nous que très tôt, nous interpellions Monsieur Choi afin qu'il reste dans les termes des avancées. Nous allons le rencontrer, nous allons lui démontrer qu'il y a eu des acquis, il y a eu des avancées notables au niveau de la réunification du pays, des avancées notables au niveau de la question militaire et qu'il faut plutôt encourager ces avancées que de ressortir encore d'autres manquements qui, pour nous, sont inexistants.
En rapport avec l'économie, selon vous, on assistera dès le mois de février au redéploiement de la douane, on s'interroge sur les prérogatives qu'auront ces douaniers étant entendu que la centrale, votre structure gère encore les ressources.
Il s'agit de redéploiement de la douane et l'on sait que quand la douane est là, elle travaille. Et si elle travaille, elle prend des ressources au nom de l'Etat de Côte d'Ivoire. Donc on ne parle plus de caisse des Forces Nouvelles à part, on parle d'unicité des caisses. Ce sera l'esprit, il ne sera pas question de redéployer la douane et de continuer de gérer deux systèmes financiers. Ce n'est pas ce que l'accord demande et nous sommes inscrits dans l'accord.
Au chapitre militaire, vous dénoncez une absence de financement qui retarde la démobilisation et la réinsertion des ex combattants. Le blocage, selon vous, se situe à quel niveau ?
Vous avez des milliers de soldats de part et d'autre qui, aujourd'hui, sont démobilisés mais qui ne sont pas réinsérés. Ils n'ont pas de statut et nous pensons qu'on ne peut pas aujourd'hui aller à des élections en occultant cela, c'est un danger pour le processus. Il est bon donc qu'on élucide cette question, qu'on comprenne que pour les élections, oui aussi pour les autres questions qui doivent nous permettre d'aller à des élections apaisées.
Vous annoncez un prochain conclave sur l'analyse des questions militaires non résolues, lesquelles questions non résolues, Monsieur le ministre?
Vous avez aujourd'hui la question du redéploiement du CCI qui n'est pas encore effective, la question bien entendu de la nouvelle armée. N'oubliez pas que l'Accord Politique de Ouagadougou stipule que les deux armées seront réunifiées un mois après l'élection du nouveau Président. Si nous avons les élections dans quelques mois, quelles sont les avancées sur ces questions ? Je pense que c'est un ensemble de questions qui préoccupent autant les Ivoiriens que nous-mêmes, nous allons poser au cours de ce conclave et au sortir de là vous aurez assez clairement la position des Forces Nouvelles sur toutes ces questions.
Quelle est la date retenue pour ce prochain conclave ?
Ce prochain conclave est annoncé pour début février.
Source : www.fninfo.ci