Dans le cadre du règlement du contentieux des listes électorales, le procureur Diakité Mamadou, en tant que magistrat, était à Toulépleu récemment pour le contrôle effectif sur le terrain. Il était accompagné d'un agent de la police criminelle et d'un expert informaticien. Leur mission, contrôler si oui ou non, il y a des anomalies sur le terrain quant aux réclamations et à la validité des documents et arguments.
Une fois à Toulépleu, la délégation a travaillé avec les membres des structures impliquées dans le suivi du processus. Au vu de certains documents à lui présentés pour justifier la demande de rajout sur la liste électorale formulée par certains, le magistrat aurait reconnu qu'il y a du faux. Par exemple, toujours selon nos sources, des certificats de nationalité signés le 04 janvier 2010, soit le premier jour du travail de l'année, porteraient des numéros commençant par 1000. Comment est-ce possible qu'un magistrat qui commence le travail, peut le même jour signer plus de 1000 certificats ? Par ailleurs, selon nos mêmes sources, il a été découvert des centaines certificats de nationalité signés du doyen des juges d'instruction de Yopougon, sur seulement 72 heures.
Pour qui connaît les charges du doyen des juges d'instruction s'occupant de 9 communes, lui est-il matériellement possible de signer 300 à 400 certificats de nationalité en seulement 72 ? Tout porte à croire que la signature de l'autorité judiciaire a été scannée et reproduite sur ces documents. Ces différentes découvertes auraient semé le doute au point où la délégation de contrôle ait donné instruction aux structures de poursuivre le travail dans la clarté.
Face à cette situation, les membres des structures étaient jusqu'à hier encore dans une sorte d'embarras. Faut-il fermer les yeux sur ces faux documents pour que les pauvres parents floués par des hommes politiques aient des papiers ou faut-il appliquer la loi intégralement ? Les travaux étaient bloqués hier. C'est aujourd'hui qu'ils reprennent avec les étapes de Tiobly et de Guéyédé. Deux étapes où de lourds soupçons pèsent également sur des leaders du FPI de vouloir transgresser les règles pour imposer leurs potentiels électeurs.
Eddy PEHE
Une fois à Toulépleu, la délégation a travaillé avec les membres des structures impliquées dans le suivi du processus. Au vu de certains documents à lui présentés pour justifier la demande de rajout sur la liste électorale formulée par certains, le magistrat aurait reconnu qu'il y a du faux. Par exemple, toujours selon nos sources, des certificats de nationalité signés le 04 janvier 2010, soit le premier jour du travail de l'année, porteraient des numéros commençant par 1000. Comment est-ce possible qu'un magistrat qui commence le travail, peut le même jour signer plus de 1000 certificats ? Par ailleurs, selon nos mêmes sources, il a été découvert des centaines certificats de nationalité signés du doyen des juges d'instruction de Yopougon, sur seulement 72 heures.
Pour qui connaît les charges du doyen des juges d'instruction s'occupant de 9 communes, lui est-il matériellement possible de signer 300 à 400 certificats de nationalité en seulement 72 ? Tout porte à croire que la signature de l'autorité judiciaire a été scannée et reproduite sur ces documents. Ces différentes découvertes auraient semé le doute au point où la délégation de contrôle ait donné instruction aux structures de poursuivre le travail dans la clarté.
Face à cette situation, les membres des structures étaient jusqu'à hier encore dans une sorte d'embarras. Faut-il fermer les yeux sur ces faux documents pour que les pauvres parents floués par des hommes politiques aient des papiers ou faut-il appliquer la loi intégralement ? Les travaux étaient bloqués hier. C'est aujourd'hui qu'ils reprennent avec les étapes de Tiobly et de Guéyédé. Deux étapes où de lourds soupçons pèsent également sur des leaders du FPI de vouloir transgresser les règles pour imposer leurs potentiels électeurs.
Eddy PEHE