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Politique Publié le mardi 2 février 2010 | Le Nouveau Réveil

Crise ivoirienne : la délégation Pdci Loire (France) invite les Ivoiriens à tourner la page Fpi : Un peuple libre ne peut être lié !

“L'homme est naturellement un animal politique ", disait Aristote. Il est donc utile, dans notre propos introductif et dans un souci de clarté, que le terme politique lui-même soit défini. Comme tous les concepts le plus usités, sa définition n'est pas simple et unique. Il est toutefois possible d'en retenir une qui nous semble acceptable. On peut donc définir la politique comme la science, l'art ou la manière de gouverner un Etat ou une société humaine, et d'y organiser le pouvoir. C'est aussi l'ensemble des affaires publiques d'un Etat et des actions mises en œuvre par les partis dans le but d'accéder ou de participer au pouvoir.

Avec une telle définition, il s'ensuit que définir une politique consiste à fixer les principes et les lignes de conduite dans le but d'atteindre certains objectifs, de déterminer les moyens nécessaires pour y parvenir.

Il est connu de tous que le meilleur moyen d'accéder au pouvoir est de faire des promesses. Le " bon politicien " sera celui qui s'engagera à résoudre les angoisses profondes des populations. En tout cas, c'est ainsi qu'on perçoit la politique dans les temps électoraux. Cet avis est également partagé par Claude Allègre lorsqu'il écrit : " Le débat politique revient à peu près à ceci : Mon poêle à mazout est tombé en panne, que comptez-vous faire quand vous serez élu ? "
Dans ce jeu aux multiples inconnues, les populations s'engagent alors avec docilité sous la coupe du beau parleur.

Mais reste un problème : il faut tenir ces promesses, et cela devient plus difficile pour le pouvoir lorsque le peuple découvre sa roublardise. Voici donc, de façon panoramique, présenté, le paysage politique de la Côte d'Ivoire.

Hélas le peuple a fini par en avoir marre de demeurer dans les ténèbres de ce long tunnel noir fait de promesses non tenues, de corruption institutionnalisée, d'horizons politico-économiques bouchés, et par-dessus tout, d'une gestion militaire et mensongère de la vie nationale.

Les Ivoiriennes et Ivoiriens, de façon intelligente et rationnelle, ont su et admettent toujours que la seule issue, de sortie permanente de cette crise politique à laquelle s'est greffée une autre, militaire, est la tenue d'élections ouvertes, justes et transparentes. Ces élections, qui plus est, seront un outil de promotion de notre démocratie. C'est pourquoi, en dépit des multiples reports du processus électoral depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, la raison avait toujours prévalu sur les passions, ce qui a permis et aux acteurs politiques et à la population ivoirienne d'accepter chaque fois ces reports sans coup férir. En cette nouvelle année 2010, on a tous souhaité de belles choses à notre cher pays, à nos compatriotes et à tous ceux qui y habitent parce que la Côte d'Ivoire est si riche et si spacieuse, capable de rendre le sourire à tout le monde dans une belle communion nationale.

Mais hélas, Gbagbo et ses refondateurs par égoïsme, par méchanceté, par honte,…..se sont érigés en véritables sorciers voulant du coup, contre vents et marées, repousser à plus tard le bonheur légitime d'un peuple.

Ce peuple ivoirien à qui on fait voir de toutes les couleurs pour que, justement, il ne voit rien. Mais il faut vraiment être aveugle pour ne pas remarquer qu'il y a les " uns " (minorité d'Ivoiriens) qui nous gouvernent depuis le palais présidentiel, affichant arrogamment leur opulence et celle de leurs rejetons devant les yeux forcément envieux des " autres " (la majorité d'Ivoiriens). Du coup, le peuple dans sa grande majorité est réduit à tendre la main, sinon à la mendicité. Oui, le " mépris moqueur du ploutocrate " est devenue le visage hideux de ces nouveaux " riches " qui roulent en 4x4, dorment dans des palais, construisent des immeubles, se font voler des centaines de millions de nos francs par leurs maîtresses et tout ceci, sur le dos des Ivoiriens. Cette œuvre machiavélique peut être résumée par la formule suivante :

Je participe
Tu participes
Il ou Elle participe
Nous participons
Vous participez
Ils ou Elles (les refondateurs et familles) pillent !!!
Dans le seul dessein d'asseoir une domination sur le peuple, ils ont utilisé la bonne vieille méthode utilisée par toutes les institutions humaines oppressives, celle qui consiste à manipuler ce que voit, entend et comprend celui-ci. En effet, quand quelqu'un contrôle ce que vous voyez, entendez, comprenez et savez, il peut vous inculquer un sentiment d'infériorité sur vous-même et développer en vous la haine et l'aliénation. De ce fait, le régime FPI a pris en otage la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne), média national de masse financé par l'argent du contribuable.

Diverses techniques de manipulation plus ou moins subtiles sont utilisées par ces véritables ennemis du peuple.

En premier lieu, la diversion dont l'objectif consiste à détourner l'attention des citoyens des véritables problèmes sociaux et des changements voulus par les élites politiques et économiques. C'est pourquoi, une abondance de divertissements et d'informations insignifiantes défile à longueur de journée à la télé et à la radio nationale afin d'occuper l'esprit des Ivoiriennes et Ivoiriens.

En second lieu, l'apologie de la médiocrité consistant à empêcher l'accès du plus grand nombre à la culture et au savoir, ce qui sera un véritable danger pour le pouvoir. De ce fait, le FPI rémunère et encourage les gens à se complaire dans le vulgaire et l'inculture. C'est l'exemple des soi-disant " patriotes " et toute la panoplie d' " agoras ".

En troisième lieu, la création d'évènements afin de modifier le comportement du peuple envers un groupe ou un individu. L'exemple type est l'affaire Mambé. Voici un monsieur respectable, intègre, ayant une vraie crainte de Dieu à l'opposé de certains soi-disant chrétiens (dont je n'ose même pas citer par respect pour ce que nous écrivons) qu'on vient traiter de tous les mots inimaginables juste parce qu'il refuse la compromission qu'on lui propose. C'est ce distingué monsieur qu'on veut désigner et livrer à la vindicte populaire alors même que la justice est chargée d'éclairer les Ivoiriens sur cette affaire. Et pourtant, on oublie l'histoire des déchets toxiques qu'on achète pour tuer son propre peuple ou encore les milliards de la nation qu'on vole dans les caisses de l'Etat pour aller les mettre en lieu " sûr " à l'extérieur du pays. Bref, évitons le ridicule!

Malheureusement pour ce régime, comme nous l'avons dit plus haut, l'opinion nationale est sortie de cette chloroformisation par la manipulation sur un bilan famélique, humainement inhumain, socialement dégradant et politiquement humiliant, qu'ils veulent continuer de nous servir.

Qu'elle plaise ou non, la démarche des principaux responsables de l'opposition à travers leur volonté manifeste de faire du RHDP un parti politique se veut citoyenne et elle relève purement de la responsabilité.

Les leaders BEDIE, OUATTARA, ANAKY, MABRI sont reconnus dans le pays comme de braves artisans de la construction et du travail.

D'ailleurs dans nos précédents articles, nous avions souhaité une union sacrée de l'opposition et notre cri semble avoir fait écho. Nous nous en réjouissons avec beaucoup d'humilité.

De même, la sortie politique des jeunes du RJDP par la victorieuse et intelligente marche du 26 Janvier 2010 était la première d'une série d'action dont le but est d'attirer l'attention de l'opinion sur ce que nous considérons comme une dérive. Comme l'a signifié Kouadio Konan Bertin (KKB), un des leaders du RJDP, la grande majorité qu'on veut étouffer continuera d'être mobilisée afin de battre le macadam face à la démarche du pouvoir FPI qui persévère à aller à pas forcés vers la confiscation de notre démocratie.

Si l'on peut fermer les yeux sur un accident de parcours de notre histoire qui porte sur la gouvernance du pays par le FPI, il est difficilement concevable d'accepter de vicier notre démocratie dans son ensemble sur les années à venir. La recherche du dialogue et la concertation figurent en bonne place dans notre Loi fondamentale qui exhorte à avoir du respect les uns pour les autres.

Notre équipe nationale qui reste la bouée à laquelle les ivoiriens s'agrippent dans ce tourbillon politique, vient de connaître une mésaventure, preuve s'il en était besoin, que les autorités actuelles ont la poisse.

C'est pourquoi, pour notre part, cette année 2010 est vraiment décisive car les Ivoiriens devront prendre leur responsabilité pour libérer la Côte d'Ivoire des vautours de refondateurs si nous ne voulons être la plèbe du monde.

Frères et sœurs, les grandes places sont comme les rochers escarpés, qu'il n'y a que les aigles et les reptiles qui y parviennent. De grâce, faisons comme eux.

Bonne année 2010 à tous et au plaisir de nous relire très bientôt !
Puisse Dieu rétablir sa justice en Côte d'Ivoire !
Le comité départemental PDCI-RDA de la Loire (Saint-Etienne) / France.
Patrice Kanté Koffi
Le président
Ouattara Hamidou
Le secrétaire général
Doctorant en biologie
option immunologie
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