Le président du Mouvement des Forces d’Avenir (Mfa) Anaky Kobena a échangé le lundi 1er février à son siège aux Deux Plateaux avec le Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp). Anaky Kobena a décidé du 7 mars 2010 comme date butoir de la tenue des présidentielles en Côte d’Ivoire.
Le candidat du Mouvement des forces d’avenir (Mfa) a de prime abord félicité le Rjdp pour la marche du 26 janvier qui consacre, selon lui, la fin de la dictature. Anaky est convaincu que le camp présidentiel n’a pas la volonté d’organiser des élections. Après la présumée fraude sur la liste électorale qui n’est qu’un « prétexte » pour retarder le processus électoral, la présidentielle’’, dresseront à l’en croire, d’autres obstacles sur le chemin des élections, notamment la réunification du territoire et la non effectivité totale de l’unicité des caisses de l’Etat. Pour lui, Laurent Gbagbo ne signera de décret pour convoquer le collège électoral tant qu’il ne sera pas sûr de remporter le scrutin présidentiel. Il a appelé le Rjdp à retrousser les manches pour d’autres combats après la marche sur la RTI. Il les a conseillé de ne pas prêter une oreille attentive aux hommes religieux qui tenteront de leur faire venir sur leurs décisions. «Ne laissez pas un imam, un évêque ou un vaudou vous faire changer de décisions. (…) Jeunesse du Rhdp et de Côte d’Ivoire, l’opposition politique regroupée au sein du Rhdp, plus que jamais mobilisée et à l’écoute du pauvre peuple de Côte d’Ivoire à l’agonie, a désormais pris la décision de ne plus accepter de report de la date de l’élection présidentielle et pose que la date butoir du dimanche 7 mars 2010 n’est pas négociable», a déclaré le président du Mfa. Qui propose que les 5 300 000 Ivoiriens ainsi que les cas régularisés soient retenus comme électeurs. En outre sur cette base et conformément au code électoral, le député de Kouassi-Datekro exige la publication de la liste électorale définitive au plus tard le 21 février 2010. « Ainsi, dès le 22 février 2010, si la liste électorale définitive n’est pas publiée et si la distribution des cartes d’identité et des cartes d’électeur n’a pas commencé, le Rhdp doit décider de l’arrêt de la participation de ses membres au Cpc et le retrait de tous ses ministres du gouvernement. Il décidera ensuite d’une série d’actions pacifiques, avec le concours de ses militants et de la population ivoirienne. Action qui iront crescendo jusqu’à la prise du décret fixant la date du premier tour de l’élection présidentielle et l’ouverture de la campagne électorale », a-t-il martelé. Tout en soulignant que la communauté internationale « nous regarde ». Pour sa part, le président du Rjdp Karamoko Yayoro a dit être venu non seulement pour remercier Anaky Kobena de les avoir soutenus lors de leur marche sur la RTI, mais aussi pour recevoir ses conseils en vue de mener d’autres combats. Au président du Cojep Charles Blé Goudé , qui avait indiqué récemment qu’il demeurait toujours le maître de la rue, Yayoro a fait remarquer que le Rjdp utilise la rue pour faire avancer l’Etat ivoirien . « Nous ne sommes pas les enfants de la rue. La rue n’est pas notre instinct et nous ne nous faisons pas par la rue et à partir de la rue. Nous ne sommes pas les maîtres de la rue, mais quand on veut, on prend possession de la rue pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés », a-t-il précisé.
T. Abdoulaye
Le candidat du Mouvement des forces d’avenir (Mfa) a de prime abord félicité le Rjdp pour la marche du 26 janvier qui consacre, selon lui, la fin de la dictature. Anaky est convaincu que le camp présidentiel n’a pas la volonté d’organiser des élections. Après la présumée fraude sur la liste électorale qui n’est qu’un « prétexte » pour retarder le processus électoral, la présidentielle’’, dresseront à l’en croire, d’autres obstacles sur le chemin des élections, notamment la réunification du territoire et la non effectivité totale de l’unicité des caisses de l’Etat. Pour lui, Laurent Gbagbo ne signera de décret pour convoquer le collège électoral tant qu’il ne sera pas sûr de remporter le scrutin présidentiel. Il a appelé le Rjdp à retrousser les manches pour d’autres combats après la marche sur la RTI. Il les a conseillé de ne pas prêter une oreille attentive aux hommes religieux qui tenteront de leur faire venir sur leurs décisions. «Ne laissez pas un imam, un évêque ou un vaudou vous faire changer de décisions. (…) Jeunesse du Rhdp et de Côte d’Ivoire, l’opposition politique regroupée au sein du Rhdp, plus que jamais mobilisée et à l’écoute du pauvre peuple de Côte d’Ivoire à l’agonie, a désormais pris la décision de ne plus accepter de report de la date de l’élection présidentielle et pose que la date butoir du dimanche 7 mars 2010 n’est pas négociable», a déclaré le président du Mfa. Qui propose que les 5 300 000 Ivoiriens ainsi que les cas régularisés soient retenus comme électeurs. En outre sur cette base et conformément au code électoral, le député de Kouassi-Datekro exige la publication de la liste électorale définitive au plus tard le 21 février 2010. « Ainsi, dès le 22 février 2010, si la liste électorale définitive n’est pas publiée et si la distribution des cartes d’identité et des cartes d’électeur n’a pas commencé, le Rhdp doit décider de l’arrêt de la participation de ses membres au Cpc et le retrait de tous ses ministres du gouvernement. Il décidera ensuite d’une série d’actions pacifiques, avec le concours de ses militants et de la population ivoirienne. Action qui iront crescendo jusqu’à la prise du décret fixant la date du premier tour de l’élection présidentielle et l’ouverture de la campagne électorale », a-t-il martelé. Tout en soulignant que la communauté internationale « nous regarde ». Pour sa part, le président du Rjdp Karamoko Yayoro a dit être venu non seulement pour remercier Anaky Kobena de les avoir soutenus lors de leur marche sur la RTI, mais aussi pour recevoir ses conseils en vue de mener d’autres combats. Au président du Cojep Charles Blé Goudé , qui avait indiqué récemment qu’il demeurait toujours le maître de la rue, Yayoro a fait remarquer que le Rjdp utilise la rue pour faire avancer l’Etat ivoirien . « Nous ne sommes pas les enfants de la rue. La rue n’est pas notre instinct et nous ne nous faisons pas par la rue et à partir de la rue. Nous ne sommes pas les maîtres de la rue, mais quand on veut, on prend possession de la rue pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés », a-t-il précisé.
T. Abdoulaye