Voulant manifester, à l’instant de leurs camarades d’Abidjan le mardi dernier, ils en auraient été dissuadés par leur hiérarchie. Pour rester dans le même esprit et la même mouvance, la jeunesse du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), réunie au sein du Rassemblement des Jeunes pour la Démocratie et la Paix (RJDP), a organisé un grand meeting de remobilisation et de démonstration de présence sur le terrain, le dimanche 31 janvier 2010 à la place mythique Terre-Rouge de San-Pedro. Les quatre présidents, Siro Kéh François (JPDCI), Coulibaly Ibrahima (JUDPCI) et Aka Assoumou Serge (JMFA), menés par Drissa Tiéné (RJR) à qui échoit la présidence tournante, avaient battu le rappel de leurs troupes. Hormis les jeunes des quatre principaux partis politiques de l’opposition ivoirienne, hommes et femmes, militants et sympathisants s’étaient donné rendez-vous pour communier ensemble. Belle ambiance de fête.
Entre deux prestations d’artistes musiciens et comédiens, les quatre orateurs du jour, après le mot de bienvenue de Ouattara Lacina Cio, président du comité d’organisation, Oulaï Victor, Coulibaly Ibrahim, Kéh François et Drissa Tiéné ont disséqué l’actualité socio politique sous le Refondation, démontrant ainsi leur parfaite maitrise du sujet. Parlant de l’école, Oulaï Victor dira : « Au lieu de formation par compétence, sous la refondation, dites désormais, formation par complaisance » sous une acclamation nourrie. Axant son intervention sur la pauvreté et le chômage, Coulibaly lancera avec ironie : « En Côte d’Ivoire, l’emploi le plus partagé est le chômage ». Il a poursuivi en demandant aux Ivoiriens de chercher les vraies informations sur la Côte d’Ivoire afin de prendre leur destin en main, le moment venu. A sa suite, Kéh François s’est appesanti sur les élections. Puisque le candidat Gbagbo dit qu’il est l’enfant des élections et que la majorité est de son côté, il lui lancera : « Laurent Gbagbo, si tu es garçon, un vrai Woody, allons aux élections ! ». Le dernier orateur, Drissa Tiéné, président du Directoire de la jeunesse, a plaidé pour une consolidation du RHDP. « Il faut que Gbagbo sache qu’il a en face de lui, une opposition forte et responsable » a-t-il conclu. Les responsables locaux du PDCI conduits par Kah Toh Bernard représentant le délégué Auguste Denise, ceux de l’UDPCI conduits par Yebarth Justin Lato, du MFA par Oulaï Victor et du RDR, par Silué Zonlewa et son adjointe Dosso Maïmouna, chargée de la mobilisation des femmes, ont effectué nombreux le déplacement pour soutenir leur jeunesse. Ne voulant pas rater l’occasion, ils se sont succédé au micro pour apporter leur contribution. De la déliquescence de la société ivoirienne, Silué Zonlewa devait dire : « Au lieu de dire l’école est malade, dites simplement, il n’y a plus d’école en C.I. Les hôpitaux sont devenus des mouroirs ». Pour terminer, il a salué la cohésion renforcée entre les responsables du RHDP. Yébarth Justin, quant à lui, a lancé à la foule, que personne ne se faisant hara kiri, Gbagbo ne quittera pas le pouvoir de lui-même et qu’il faut l’aider : « Traçons les sillons de son départ » conclura t-il sous les acclamations nourries. Le représentant du PDCI, Kah Toh Bernard a demandé aux Houphouëtistes d’exiger une date des élections avant le 15 février 2010.
Satisfaits de cette sortie attendue de la jeunesse du RHDP, galvanisés pour les futures batailles, militantes, militants et sympathisants sont retournés rassurés chez eux, avec la ferme conviction et l’espoir de changer la Côte d’Ivoire.
Sory Blintiaka (Correspondant)
Entre deux prestations d’artistes musiciens et comédiens, les quatre orateurs du jour, après le mot de bienvenue de Ouattara Lacina Cio, président du comité d’organisation, Oulaï Victor, Coulibaly Ibrahim, Kéh François et Drissa Tiéné ont disséqué l’actualité socio politique sous le Refondation, démontrant ainsi leur parfaite maitrise du sujet. Parlant de l’école, Oulaï Victor dira : « Au lieu de formation par compétence, sous la refondation, dites désormais, formation par complaisance » sous une acclamation nourrie. Axant son intervention sur la pauvreté et le chômage, Coulibaly lancera avec ironie : « En Côte d’Ivoire, l’emploi le plus partagé est le chômage ». Il a poursuivi en demandant aux Ivoiriens de chercher les vraies informations sur la Côte d’Ivoire afin de prendre leur destin en main, le moment venu. A sa suite, Kéh François s’est appesanti sur les élections. Puisque le candidat Gbagbo dit qu’il est l’enfant des élections et que la majorité est de son côté, il lui lancera : « Laurent Gbagbo, si tu es garçon, un vrai Woody, allons aux élections ! ». Le dernier orateur, Drissa Tiéné, président du Directoire de la jeunesse, a plaidé pour une consolidation du RHDP. « Il faut que Gbagbo sache qu’il a en face de lui, une opposition forte et responsable » a-t-il conclu. Les responsables locaux du PDCI conduits par Kah Toh Bernard représentant le délégué Auguste Denise, ceux de l’UDPCI conduits par Yebarth Justin Lato, du MFA par Oulaï Victor et du RDR, par Silué Zonlewa et son adjointe Dosso Maïmouna, chargée de la mobilisation des femmes, ont effectué nombreux le déplacement pour soutenir leur jeunesse. Ne voulant pas rater l’occasion, ils se sont succédé au micro pour apporter leur contribution. De la déliquescence de la société ivoirienne, Silué Zonlewa devait dire : « Au lieu de dire l’école est malade, dites simplement, il n’y a plus d’école en C.I. Les hôpitaux sont devenus des mouroirs ». Pour terminer, il a salué la cohésion renforcée entre les responsables du RHDP. Yébarth Justin, quant à lui, a lancé à la foule, que personne ne se faisant hara kiri, Gbagbo ne quittera pas le pouvoir de lui-même et qu’il faut l’aider : « Traçons les sillons de son départ » conclura t-il sous les acclamations nourries. Le représentant du PDCI, Kah Toh Bernard a demandé aux Houphouëtistes d’exiger une date des élections avant le 15 février 2010.
Satisfaits de cette sortie attendue de la jeunesse du RHDP, galvanisés pour les futures batailles, militantes, militants et sympathisants sont retournés rassurés chez eux, avec la ferme conviction et l’espoir de changer la Côte d’Ivoire.
Sory Blintiaka (Correspondant)
