La conseiller spéciale du président de la République chargée de l’Assurance maladie universelle (Amu) Mme Ohouochi Clotilde Yapi était le mardi 2 février l’invitée des ‘‘Déjeuners de la Majorité présidentielle’’ organisée par les communicateurs bénévoles pour la victoire de Gbagbo. Elle a saisi l’occasion pour se prononcer sur la dernière sortie des Imams et des Forces nouvelles, qui ont dénoncé la résurgence de l’ivoirité dans le processus électoral.
«Une élection transparente, claire et ouverte à tous passe par une liste électorale consensuelle.
(…) Alors, on déplace le débat et on nous amène vers autre chose. Le débat à l’heure actuelle c’est, s’il y a eu oui ou non tentative d’inscription frauduleuse de 429 000 personnes. Tout le reste qui nous parle de crise identitaire, de chasse aux étrangers, ce n’est pas cela le débat ». Ces propos sont de Mme Ohouochi Clotilde. Elle a relevé que Robert Mambé, après avoir avoué l’existence d’un dysfonctionnement au niveau de ses services, devait rendre le tablier avant qu’on ne lui force la main. C’est ce qui est d’ailleurs, selon elle, recommandé par la Bible. « Mambé doit mettre en pratique l’Evangile », a indiqué l’ex ministre de la Solidarité, de la sécurité sociale et des handicapés. Auparavant, Mme Ohouochi Clotilde a exposé sur le thème ‘‘Quelle vision stratégique du président candidat Laurent Gbagbo pour la politique de solidarité nationale et de protection sociale en Côte d’Ivoire’’. Dans son argumentation, elle a expliqué que le chef de l’Etat ivoirien a mené plusieurs actions sur le plan social, notamment la mensualisation de la pension retraite dans le secteur privé de l’emploi et l’exonération fiscale sur les pensions de retraite d’un montant inférieur ou égal à 100 000 F cfa. Le candidat de La Majorité Présidentielle a en outre pris selon l’invitée de la Coordination des communicateurs bénévoles d’autres mesures comme l’application de la Loi n°2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien président de la République, d’ancien chef ou président d’institutions nationales et d’ancien membre du gouvernement. Le n°1 ivoirien a surtout mis en place l’Assurance maladie Universelle. (Amu). Celle-ci n’a pu être mise en œuvre non seulement à cause de la guerre, mais à cause du fait que le ministre qui gère les actions sociales, c'est-à-dire Mme Jeanne Peuhmond, ne s’y intéresse pas. D’ailleurs, elle a fait fermer des sites d’expérimentation à Bondoukou et Soubré’’. Aux dires d’Ohouochi Clotilde par ailleurs membre du comité expert LMP, l’Amu vise à mettre fin à la disparité régionale et sociale en matière de santé. C’est pourquoi, elle dispose de deux caisses dont une caisse sociale agricole réservée aux paysans et assimilés et une caisse nationale d’assurance maladie pour les fonctionnaires, le secteur privé et les acteurs du secteur informel.
Avant d’indiquer que le Conseil d’administration comprendra l’Etat, le patronat et les organisations professionnelles des travailleurs. Pour bénéficier de l’Amu, selon Ohouochi Clotilde, le fonctionnaire reversera 6% de son salaire. Quant aux paysans, ils seront amenés avec l’aide de l’Etat à payer 15 000 f par an. «L’Amu est un devoir de solidarité. Quand on n’est pas de gauche, on ne peut pas le comprendre», a-t-elle signifié.
T. Abdoulaye
«Une élection transparente, claire et ouverte à tous passe par une liste électorale consensuelle.
(…) Alors, on déplace le débat et on nous amène vers autre chose. Le débat à l’heure actuelle c’est, s’il y a eu oui ou non tentative d’inscription frauduleuse de 429 000 personnes. Tout le reste qui nous parle de crise identitaire, de chasse aux étrangers, ce n’est pas cela le débat ». Ces propos sont de Mme Ohouochi Clotilde. Elle a relevé que Robert Mambé, après avoir avoué l’existence d’un dysfonctionnement au niveau de ses services, devait rendre le tablier avant qu’on ne lui force la main. C’est ce qui est d’ailleurs, selon elle, recommandé par la Bible. « Mambé doit mettre en pratique l’Evangile », a indiqué l’ex ministre de la Solidarité, de la sécurité sociale et des handicapés. Auparavant, Mme Ohouochi Clotilde a exposé sur le thème ‘‘Quelle vision stratégique du président candidat Laurent Gbagbo pour la politique de solidarité nationale et de protection sociale en Côte d’Ivoire’’. Dans son argumentation, elle a expliqué que le chef de l’Etat ivoirien a mené plusieurs actions sur le plan social, notamment la mensualisation de la pension retraite dans le secteur privé de l’emploi et l’exonération fiscale sur les pensions de retraite d’un montant inférieur ou égal à 100 000 F cfa. Le candidat de La Majorité Présidentielle a en outre pris selon l’invitée de la Coordination des communicateurs bénévoles d’autres mesures comme l’application de la Loi n°2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien président de la République, d’ancien chef ou président d’institutions nationales et d’ancien membre du gouvernement. Le n°1 ivoirien a surtout mis en place l’Assurance maladie Universelle. (Amu). Celle-ci n’a pu être mise en œuvre non seulement à cause de la guerre, mais à cause du fait que le ministre qui gère les actions sociales, c'est-à-dire Mme Jeanne Peuhmond, ne s’y intéresse pas. D’ailleurs, elle a fait fermer des sites d’expérimentation à Bondoukou et Soubré’’. Aux dires d’Ohouochi Clotilde par ailleurs membre du comité expert LMP, l’Amu vise à mettre fin à la disparité régionale et sociale en matière de santé. C’est pourquoi, elle dispose de deux caisses dont une caisse sociale agricole réservée aux paysans et assimilés et une caisse nationale d’assurance maladie pour les fonctionnaires, le secteur privé et les acteurs du secteur informel.
Avant d’indiquer que le Conseil d’administration comprendra l’Etat, le patronat et les organisations professionnelles des travailleurs. Pour bénéficier de l’Amu, selon Ohouochi Clotilde, le fonctionnaire reversera 6% de son salaire. Quant aux paysans, ils seront amenés avec l’aide de l’Etat à payer 15 000 f par an. «L’Amu est un devoir de solidarité. Quand on n’est pas de gauche, on ne peut pas le comprendre», a-t-elle signifié.
T. Abdoulaye