ABIDJAN - La procédure de règlement des contentieux sur la liste électorale ivoirienne en vue du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, qui s`était achevée il y a près d`un mois, va reprendre jeudi pour dix jours, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Close depuis le 9 janvier, cette opération destinée à statuer sur les quelque 1,033 million de "cas litigieux" inscrits sur la liste va reprendre pour dix jours à compter de jeudi, indiquent dans un communiqué le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé.
Cette mesure répond à la demande d`un nouveau délai exprimée "par la classe politique et la société civile", expliquent-ils.
Début janvier, la question d`une éventuelle prolongation de cette opération avait fait l`objet d`un bras-de-fer entre la CEI, qui s`y refusait, et le camp du président Laurent Gbagbo, qui la réclamait.
"On ne peut pas aller aux élections" alors que de nombreux Ivoiriens n`ont pas été pris en compte, avait estimé M. Gbagbo le 6 janvier.
Depuis, le processus électoral a été bouleversé par les accusations de "fraude" portées contre la CEI par le camp présidentiel, qui exige la démission de M. Mambé.
La reprise du règlement du contentieux intervient alors que la présidentielle reste officiellement prévue pour "fin février-début mars".
Mais le Conseil de sécurité de l`ONU a semblé prendre acte la semaine dernière des derniers retards en insistant pour qu`elle se tienne avant juin.
Reporté six fois depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin est destiné à clore la grave crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en deux.
Close depuis le 9 janvier, cette opération destinée à statuer sur les quelque 1,033 million de "cas litigieux" inscrits sur la liste va reprendre pour dix jours à compter de jeudi, indiquent dans un communiqué le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé.
Cette mesure répond à la demande d`un nouveau délai exprimée "par la classe politique et la société civile", expliquent-ils.
Début janvier, la question d`une éventuelle prolongation de cette opération avait fait l`objet d`un bras-de-fer entre la CEI, qui s`y refusait, et le camp du président Laurent Gbagbo, qui la réclamait.
"On ne peut pas aller aux élections" alors que de nombreux Ivoiriens n`ont pas été pris en compte, avait estimé M. Gbagbo le 6 janvier.
Depuis, le processus électoral a été bouleversé par les accusations de "fraude" portées contre la CEI par le camp présidentiel, qui exige la démission de M. Mambé.
La reprise du règlement du contentieux intervient alors que la présidentielle reste officiellement prévue pour "fin février-début mars".
Mais le Conseil de sécurité de l`ONU a semblé prendre acte la semaine dernière des derniers retards en insistant pour qu`elle se tienne avant juin.
Reporté six fois depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin est destiné à clore la grave crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en deux.