Le secrétaire national chargé des droits de l’homme au Rassemblement des Républicains (Rdr), Me Coulibaly Sounga, a animé ce mercredi 3 février à son siège à la Rue Lepic à Abidjan Cocody, une conférence de presse relative au contentieux électoral en cours.
La phase administrative du contentieux électoral connaît de grosses irrégularités dans sa phase pratique, a relevé Me coulibaly Souga. A en croire cet avocat chargé des droits de l’homme au Rassemblement des Républicains (Rdr), des responsables du Front populaire ivoirien (Fpi) établissent des listes de personnes qu’ils acheminent dans les tribunaux aux fins de leur radiation sur la liste électorale provisoire parce que, disent-ils, n’étant pas des Ivoiriens. Et ce, sans aucune preuve justifiant ces « dénonciations calomnieuses » Il continue pour dire que « ces personnes dont on renie la nationalité ivoirienne ont des noms à consonance malinké, donc originaires du nord de la Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.
Le plus souvent ces incriminés ne sont pas informés de cette mesure. Cette décision de radier des personnes sur la liste électorale, a dit Me coulibaly se fait avec la complicité de certains juges qui ont pris fait et cause pour le parti au pouvoir. Il affirme qu’il y a actuellement au tribunal de Yopougon, une liste de 14.000 personnes dont on demande la radiation à défaut de prouver leur nationalité, au Plateau près de 15000, à Daloa 500 personnes, etc.
Au même moment des noms sont proposés pour insertion sur la liste électorale parce qu’étant des Ivoiriens omis. Pour Me coulibaly, c’est une violation du mode opératoire du contentieux arrêté par la Cei. Car la radiation d’une personne de la liste électorale passe par la Commission électorale indépendante (Cei). Il conclut pour dire que seule la voie politique leur reste, puisque le Rdr ne peut pas s’opposer à une décision de justice
Franck YEO
Franck-stephane.yeo@fratmat.info
La phase administrative du contentieux électoral connaît de grosses irrégularités dans sa phase pratique, a relevé Me coulibaly Souga. A en croire cet avocat chargé des droits de l’homme au Rassemblement des Républicains (Rdr), des responsables du Front populaire ivoirien (Fpi) établissent des listes de personnes qu’ils acheminent dans les tribunaux aux fins de leur radiation sur la liste électorale provisoire parce que, disent-ils, n’étant pas des Ivoiriens. Et ce, sans aucune preuve justifiant ces « dénonciations calomnieuses » Il continue pour dire que « ces personnes dont on renie la nationalité ivoirienne ont des noms à consonance malinké, donc originaires du nord de la Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.
Le plus souvent ces incriminés ne sont pas informés de cette mesure. Cette décision de radier des personnes sur la liste électorale, a dit Me coulibaly se fait avec la complicité de certains juges qui ont pris fait et cause pour le parti au pouvoir. Il affirme qu’il y a actuellement au tribunal de Yopougon, une liste de 14.000 personnes dont on demande la radiation à défaut de prouver leur nationalité, au Plateau près de 15000, à Daloa 500 personnes, etc.
Au même moment des noms sont proposés pour insertion sur la liste électorale parce qu’étant des Ivoiriens omis. Pour Me coulibaly, c’est une violation du mode opératoire du contentieux arrêté par la Cei. Car la radiation d’une personne de la liste électorale passe par la Commission électorale indépendante (Cei). Il conclut pour dire que seule la voie politique leur reste, puisque le Rdr ne peut pas s’opposer à une décision de justice
Franck YEO
Franck-stephane.yeo@fratmat.info