La cristallisation de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire, alimentée par le contentieux électoral bloqué par l’affaire des 429 000 personnes supposées frauduleusement introduites sur la liste par la Commission électorale indépendante (Cei), a suscité une sortie musclée, hier, des femmes républicaines (Rfr) au siège de leur parti à la rue Lepic. Au cours de cette rencontre qui a mobilisé les délégués départementaux du Rfr, les amazones du Dr Alassane Dramane Ouattara ont dénoncé la volonté, selon elles, du Front populaire ivoirien (Fpi) de mettre à mal la cohésion sociale et le processus électoral comme stipulé par l’Accord politique de Ouagadougou(Apo). Elles ont demandé à cet effet que l’Onu prenne des sanctions contre ceux qui constituent un frein à l’avancement du processus électoral. En l’occurrence le Fpi qui, estiment-elles, par des déclarations et des actions savamment orchestrées foulent au pied l’esprit et la lettre de l’Apo. La rencontre a par ailleurs dénoncé les vices de procédure observés dans la gestion du contentieux par le parti au pouvoir et ses organisations satellites. Pour les femmes républicaines, le non respect du mode opératoire adopté de manière consensuelle et porté à la connaissance de tous par le Fpi témoigne de son échec dans le faux procès intenté contre Beugré Mambé. Touré Virginie, présidente Rfr, et ses camarades ont exigé l’arrêt du contentieux, la publication de la liste électorale et la distribution des cartes d’identité et d’électeur. Par la voix d’Anne Oulotto, porte-parole d’Alassane Ouattara, elles ont appelé les acteurs politiques au respect de leurs engagements en interpellant le représentant spécial de l’Onu, le Facilitateur Blaise Compaoré, le chef de l’Etat et le Premier ministre Guillaume Soro à donner dans un bref délai la date du premier tour des élections. Avance cela, Monsieur élection du Rdr, Sanogo Mamadou a instruit les délégués sur le contentieux électoral en prélu à une tournée de sensibilisation qu’elles entreprennent le vendredi.
K.A
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