Les responsables des structures en charge des élections en Côte d'Ivoire, l'Ins, la Sagem, la Cei ont eu une réunion avec le premier ministre, hier, en présence du représentant spécial du facilitateur du dialogue direct, M. Boureima Badini. Après plus de 2 heures d'horloge, aucune déclaration officielle n'a sanctionné cette rencontre. "La réunion a accouché d'une souris. Vous n'aurez pas d'interlocuteur fiable". C'est en ces termes que M. Alain Lobognon, conseiller spécial du premier ministre chargé de la communication, s'est adressé aux journalistes qui attendaient au seuil de l'entrée de la primature. Il était approximativement 17 heures 10 minutes. Pendant environ un quart d'heure, les responsables des structures étaient dans le hall. Personne ne voulant braver les journalistes. Il est suivi quelques minutes plus tard du porte-parole du premier ministre, Meité Sindou. Qui s'est adressé aux journalistes en ces termes :"l'ordre du jour n'a pas été totalement débattu et cet ordre du jour n'a pas été vidé. Donc les débats ne sont pas terminés. Le premier ministre a consulté à nouveau le représentant spécial du facilitateur et le président Mambé. Je pense qu'aujourd'hui, vous n'aurez pas de déclaration officielle". Ces deux déclarations contradictoires des deux collaborateurs du premier ministre ont amené les journalistes à faire le pied de grue devant la primature. Le directeur général de l'Institut National de la Statistique (Ins), M. Meleu Mathieu, est le premier à quitter la primature. Il ne dira rien, malgré l'insistance des journalistes. Il est suivi quelque temps après de M. Sidi Kagnassi de la Sagem.
Interrogé sur la rencontre, il se refuse d'abord à tout commentaire. Puis après insistance, il dira ceci "il y a le processus d'identification et il y a le processus électoral. Tout cela est combiné, mais la crise à la Cei appartient à la Cei. Le comité de suivi travaille bien, nous avons fait le point au premier ministre, les résultats sont probants mais il y a encore un achèvement à faire. Nous allons prendre 48 heures pour relever les problèmes. Et après pointage de tous les problèmes, le premier ministre va faire une déclaration". M. Kagnassi est rappelé quelques minutes après, dans la salle de réunion. Cette fois, il ne reste plus que le président de la Cei, le représentant du facilitateur, M. Kagnassi, le premier ministre. M. Meleu Mathieu étant déjà parti. Pendant environ une demi-heure, des échanges ont encore eu lieu. Le président de la Cei, à sa sortie, a bien voulu se prêter aux questions des journalistes. "Nous avons fait le point du processus électoral pour voir tous les mécanismes à mettre en application pour que le processus se déroule dans les meilleures conditions et que nous puissions aller aux élections" a-t-il déclaré, tout en précisant aux journalistes que son départ ou son maintien à la tête de la Cei n'était pas à l'ordre du jour. Le représentant du facilitateur, est quant à lui, sorti au même moment que le premier ministre qu'il a d'ailleurs accompagné jusqu'à son véhicule de commandement. Avec le sourire aux lèvres, M. Boureima Badini a fait le point de la rencontre en ces termes :"nous sommes venus pour discuter, pour une réunion qui a été programmée par le premier ministre. Mais la réunion a été suspendue pour être reprise plus tard. Je ne peux pas vous donner les raisons de la suspension. Nous pensons que nous sommes dans un processus dynamique. Comme vous le savez, il y a le problème des 429.000 personnes qui est posé, nous essayons autant que nous pouvons, de remettre la machine en marche". Puis, il a assuré les journalistes que pour l'heure, aucune rencontre du Cadre Permanent de Concertation (Cpc) n'est programmée.
Jules Claver Aka
Interrogé sur la rencontre, il se refuse d'abord à tout commentaire. Puis après insistance, il dira ceci "il y a le processus d'identification et il y a le processus électoral. Tout cela est combiné, mais la crise à la Cei appartient à la Cei. Le comité de suivi travaille bien, nous avons fait le point au premier ministre, les résultats sont probants mais il y a encore un achèvement à faire. Nous allons prendre 48 heures pour relever les problèmes. Et après pointage de tous les problèmes, le premier ministre va faire une déclaration". M. Kagnassi est rappelé quelques minutes après, dans la salle de réunion. Cette fois, il ne reste plus que le président de la Cei, le représentant du facilitateur, M. Kagnassi, le premier ministre. M. Meleu Mathieu étant déjà parti. Pendant environ une demi-heure, des échanges ont encore eu lieu. Le président de la Cei, à sa sortie, a bien voulu se prêter aux questions des journalistes. "Nous avons fait le point du processus électoral pour voir tous les mécanismes à mettre en application pour que le processus se déroule dans les meilleures conditions et que nous puissions aller aux élections" a-t-il déclaré, tout en précisant aux journalistes que son départ ou son maintien à la tête de la Cei n'était pas à l'ordre du jour. Le représentant du facilitateur, est quant à lui, sorti au même moment que le premier ministre qu'il a d'ailleurs accompagné jusqu'à son véhicule de commandement. Avec le sourire aux lèvres, M. Boureima Badini a fait le point de la rencontre en ces termes :"nous sommes venus pour discuter, pour une réunion qui a été programmée par le premier ministre. Mais la réunion a été suspendue pour être reprise plus tard. Je ne peux pas vous donner les raisons de la suspension. Nous pensons que nous sommes dans un processus dynamique. Comme vous le savez, il y a le problème des 429.000 personnes qui est posé, nous essayons autant que nous pouvons, de remettre la machine en marche". Puis, il a assuré les journalistes que pour l'heure, aucune rencontre du Cadre Permanent de Concertation (Cpc) n'est programmée.
Jules Claver Aka