Les jeunes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rjdp) ont remis hier à M. Nassa Dacouri, préfet du département de Yamoussoukro, préfet de la région des Lacs, une déclaration et une lettre de protestation à l’adresse de Mme le sous-préfet. Ce, après une marche qui les a conduits de la mairie à la préfecture de région. Marche à laquelle ont participé entre 100 et 150 jeunes sous la direction de Ouattara Yaya (Rjr), Ahui Ben N’Guessan (Jpdci), N’Guessan Marcel (Jmfa) et Kouadio K. Raphaël (J-Udpci) encadrés par les Forces de défense et de sécurité.
C’est Ouattara Yaya du Rjr qui, au nom de ses camarades, a lu la déclaration des jeunes houphouétistes. On y relève le dépit des jeunes qui ont constaté « que Madame le sous-préfet (de Yamoussoukro, Ndlr) a réuni le 27 janvier 2010 tous les chefs de village de sa circonscription pour la mise en œuvre des consignes reçues » du ministre Désiré Tagro. Qui, expliquent-ils, tente de s’accaparer la machine électorale en instruisant le corps préfectoral pour la mise en place d’une Commission électorale bis pour suivre le contentieux électoral. Le Rjdp constate par ailleurs « la fragilisation du processus de sortie de crise et une montée de tension mettant à mal le calendrier électoral décidé par le dernier Cadre permanent de concertation (Cpc) à Ouagadougou ». Pis, lit Yaya, il y a « l’utilisation de tous les instruments de propagande pour exercer un tir groupé sur le président de la Cei , félicité plus d’une fois par le Chef de l’Etat et le Premier ministre ». Aussi les jeunes appellent-ils le président Gbagbo a respecter son « Allons aux élections, vite, vite, vite ! ». Non sans auparavant dénoncer vivement « l’immixtion maladroite et tendancieuse du corps préfectoral dans la gestion du contentieux électoral, en particulier Mme le sous-préfet de Yamoussoukro ».
En réponse aux jeunes, le préfet Nassa Dacouri a dit sa fierté de constater qu’ils ont respecté leurs engagements. «Car vous avez marché dans la sérénité, dans le calme et vous êtes rentrés ici sans problème. Cela a frappé mes collaborateurs et moi. Vous m’avez fait l’honneur en me remettant votre motion de protestation. Je prends acte et je le remettrai à qui de droit. Pour la motion au sous-préfet comme je suis son patron direct je pense que je l’appellerai et nous discuterons ». Ensuite, l’administrateur civil a conseillé aux jeunes le respect des lois de la république. « C’est dans le respect des lois de la République que la démocratie se consolide et c’est dans la diversité des opinions que les populations sont objectivement informées », a-t-il soutenu. Avant de conclure : « Faites en sorte donc que même si la démocratie se vit au quotidien que la paix sociale soit préservée »
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
C’est Ouattara Yaya du Rjr qui, au nom de ses camarades, a lu la déclaration des jeunes houphouétistes. On y relève le dépit des jeunes qui ont constaté « que Madame le sous-préfet (de Yamoussoukro, Ndlr) a réuni le 27 janvier 2010 tous les chefs de village de sa circonscription pour la mise en œuvre des consignes reçues » du ministre Désiré Tagro. Qui, expliquent-ils, tente de s’accaparer la machine électorale en instruisant le corps préfectoral pour la mise en place d’une Commission électorale bis pour suivre le contentieux électoral. Le Rjdp constate par ailleurs « la fragilisation du processus de sortie de crise et une montée de tension mettant à mal le calendrier électoral décidé par le dernier Cadre permanent de concertation (Cpc) à Ouagadougou ». Pis, lit Yaya, il y a « l’utilisation de tous les instruments de propagande pour exercer un tir groupé sur le président de la Cei , félicité plus d’une fois par le Chef de l’Etat et le Premier ministre ». Aussi les jeunes appellent-ils le président Gbagbo a respecter son « Allons aux élections, vite, vite, vite ! ». Non sans auparavant dénoncer vivement « l’immixtion maladroite et tendancieuse du corps préfectoral dans la gestion du contentieux électoral, en particulier Mme le sous-préfet de Yamoussoukro ».
En réponse aux jeunes, le préfet Nassa Dacouri a dit sa fierté de constater qu’ils ont respecté leurs engagements. «Car vous avez marché dans la sérénité, dans le calme et vous êtes rentrés ici sans problème. Cela a frappé mes collaborateurs et moi. Vous m’avez fait l’honneur en me remettant votre motion de protestation. Je prends acte et je le remettrai à qui de droit. Pour la motion au sous-préfet comme je suis son patron direct je pense que je l’appellerai et nous discuterons ». Ensuite, l’administrateur civil a conseillé aux jeunes le respect des lois de la république. « C’est dans le respect des lois de la République que la démocratie se consolide et c’est dans la diversité des opinions que les populations sont objectivement informées », a-t-il soutenu. Avant de conclure : « Faites en sorte donc que même si la démocratie se vit au quotidien que la paix sociale soit préservée »
Ousmane Diallo à Yamoussoukro