La ville de Divo a connu des échauffourées le mercredi dernier. Et ce, suite à la gestion du contentieux de la liste électorale. En effet, plusieurs pétitionnaires ont vu leurs noms sur une liste qu'auraient dressée des responsables du Front Populaire Ivoirien (Fpi) pour être radiés de la liste électorale parce que n'étant pas de nationalité ivoirienne.
Les pétitionnaires qui ont manifesté devant le tribunal de Divo ont été repoussés par les Forces de Défense et de Sécurité (Fds). Qui ont parfois usé de balle réelle. Sept (7) personnes ont donc reçu des balles. Il s'agit de Komissoko Mamadou Lamine, Diarra Mamadou, Lamine Sylla, Ismaël Alassane (9 ans), Ouattara Seydou, Doumbia Mamoud, et de Gonou Moussa (15 ans) grièvement atteint par une grenade lacrymogène. Depuis hier, ces sept jeunes sont au 7 e étage du Centre Hospitalier Universitaire (Chu) de Cocody où ils occupent les chambres 10 et 13. "J'étais en train de calmer les manifestants lorsqu'un cargo de policiers est arrivé, et un élément a sorti son arme pour tirer sur mon épaule. Il y a eu beaucoup de blessés dans nos rangs. Et pourtant, nous ne nous sommes pas attaqués aux Fds" témoigne Ouattara Seydou depuis son lit, de la chambre 10. Au moment où nous quittions le Chu de Cocody, hier à 17 heures et demie, ces blessés attendaient toujours des soins.
Jules Claver Aka
Les pétitionnaires qui ont manifesté devant le tribunal de Divo ont été repoussés par les Forces de Défense et de Sécurité (Fds). Qui ont parfois usé de balle réelle. Sept (7) personnes ont donc reçu des balles. Il s'agit de Komissoko Mamadou Lamine, Diarra Mamadou, Lamine Sylla, Ismaël Alassane (9 ans), Ouattara Seydou, Doumbia Mamoud, et de Gonou Moussa (15 ans) grièvement atteint par une grenade lacrymogène. Depuis hier, ces sept jeunes sont au 7 e étage du Centre Hospitalier Universitaire (Chu) de Cocody où ils occupent les chambres 10 et 13. "J'étais en train de calmer les manifestants lorsqu'un cargo de policiers est arrivé, et un élément a sorti son arme pour tirer sur mon épaule. Il y a eu beaucoup de blessés dans nos rangs. Et pourtant, nous ne nous sommes pas attaqués aux Fds" témoigne Ouattara Seydou depuis son lit, de la chambre 10. Au moment où nous quittions le Chu de Cocody, hier à 17 heures et demie, ces blessés attendaient toujours des soins.
Jules Claver Aka