ABIDJAN - Un nouvel incident a éclaté vendredi autour de la liste électorale ivoirienne, avec le saccage du tribunal de Man (ouest) par des manifestants protestant contre la tenue d`un procès sur une éventuelle radiation d`habitants de la liste, ont rapporté des témoins.
Des "centaines" de manifestants se sont attaqués au tribunal et "ont emporté des documents et les ordinateurs, empêchant l`audience de se tenir", a indiqué à l`AFP un habitant joint au téléphone depuis Abidjan, ajoutant que la buvette du palais de justice avait été incendiée.
Les commerces et le grand marché ont été fermés, paralysant l`activité de cette ville proche du Liberia, qui avait déjà été ces derniers jours le théâtre de tensions liées à ce procès.
"Il s`agit de dénonciations calomnieuses (pour fraude à la nationalité, ndlr) concernant 152 personnes qui devaient passer en audience de radiation", a expliqué Maméry Soumahoro, une personnalité de la société civile locale.
La plupart des manifestants qui scandaient "pas de justice aux ordres!" sont originaires du nord musulman du pays, a-t-il affirmé.
Une voiture appartenant à des militants du Front populaire ivoirien (FPI, parti du président Laurent Gbagbo) en tournée dans la région a également été brûlée, a déclaré un autre témoin.
Les incidents se sont multipliés cette semaine autour de procès pour radiations de la liste électorale, donnant lieu mercredi à Divo (centre-ouest) à de violentes échauffourées entre forces de l`ordre et manifestants.
L`opposition a accusé vendredi le FPI de pousser les tribunaux à "opérer des radiations arbitraires, partisanes et illégales" sur la liste, appelant ses militants à les en empêcher.
La question de la nationalité est l`une des origines de la crise ivoirienne née du coup d`Etat manqué en 2002. Reporté depuis 2005, le scrutin présidentiel censé clore cette crise est attendu avant juin par l`ONU.
Des "centaines" de manifestants se sont attaqués au tribunal et "ont emporté des documents et les ordinateurs, empêchant l`audience de se tenir", a indiqué à l`AFP un habitant joint au téléphone depuis Abidjan, ajoutant que la buvette du palais de justice avait été incendiée.
Les commerces et le grand marché ont été fermés, paralysant l`activité de cette ville proche du Liberia, qui avait déjà été ces derniers jours le théâtre de tensions liées à ce procès.
"Il s`agit de dénonciations calomnieuses (pour fraude à la nationalité, ndlr) concernant 152 personnes qui devaient passer en audience de radiation", a expliqué Maméry Soumahoro, une personnalité de la société civile locale.
La plupart des manifestants qui scandaient "pas de justice aux ordres!" sont originaires du nord musulman du pays, a-t-il affirmé.
Une voiture appartenant à des militants du Front populaire ivoirien (FPI, parti du président Laurent Gbagbo) en tournée dans la région a également été brûlée, a déclaré un autre témoin.
Les incidents se sont multipliés cette semaine autour de procès pour radiations de la liste électorale, donnant lieu mercredi à Divo (centre-ouest) à de violentes échauffourées entre forces de l`ordre et manifestants.
L`opposition a accusé vendredi le FPI de pousser les tribunaux à "opérer des radiations arbitraires, partisanes et illégales" sur la liste, appelant ses militants à les en empêcher.
La question de la nationalité est l`une des origines de la crise ivoirienne née du coup d`Etat manqué en 2002. Reporté depuis 2005, le scrutin présidentiel censé clore cette crise est attendu avant juin par l`ONU.