Fasozine - Suite au déclenchement de l’affaire des « faux électeurs » inscrits sur la liste électorale en Côte d’Ivoire, le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro s’est entretenu avec le facilitateur, le vendredi 5 février 2010, à Ouagadougou. Guillaume Soro a sollicité l’intervention de celui-ci pour sortir de ce contentieux.
« je suis venu, non seulement rendre compte au Président Compaoré, facilitateur du dialogue inter Ivoiriens, en même temps, j’ai sollicité que le facilitateur puisse accompagner en s’impliquant pour qu’une solution soit trouvée », a souhaité Guillaume Soro. Il avait auparavant rappelé que « L’air est quelque peu troublé suite à ce qu’on peut appeler la question des 429 000 (électeurs) croisés, interne à la Commission électorale indépendante. En tant que Chef du gouvernement, nous avons fait le tour des chapelles politiques pour essayer de trouver une solution et permettre au processus électoral de progresser ». La visite à Ouagadougou, de Guillaume Soro se justifie donc par la nécessité de trouver une solution à ce « blocage ». Il est persuadé que « le président du Faso jugera de l’opportunité de l’action à entreprendre pour régler cette crise liée à la liste électorale ». Pour le chef du gouvernement ivoirien, qui a relancé un appel au calme à tous les protagonistes, l’heure n’est pas au respect de la date des élections, mais plutôt au règlement des « problèmes, à la satisfaction de tous et surtout de privilégier le dialogue, la réconciliation et la paix en Côte d’ivoire, le reste se fera en temps voulu ».
Kpénahie Traoré
« je suis venu, non seulement rendre compte au Président Compaoré, facilitateur du dialogue inter Ivoiriens, en même temps, j’ai sollicité que le facilitateur puisse accompagner en s’impliquant pour qu’une solution soit trouvée », a souhaité Guillaume Soro. Il avait auparavant rappelé que « L’air est quelque peu troublé suite à ce qu’on peut appeler la question des 429 000 (électeurs) croisés, interne à la Commission électorale indépendante. En tant que Chef du gouvernement, nous avons fait le tour des chapelles politiques pour essayer de trouver une solution et permettre au processus électoral de progresser ». La visite à Ouagadougou, de Guillaume Soro se justifie donc par la nécessité de trouver une solution à ce « blocage ». Il est persuadé que « le président du Faso jugera de l’opportunité de l’action à entreprendre pour régler cette crise liée à la liste électorale ». Pour le chef du gouvernement ivoirien, qui a relancé un appel au calme à tous les protagonistes, l’heure n’est pas au respect de la date des élections, mais plutôt au règlement des « problèmes, à la satisfaction de tous et surtout de privilégier le dialogue, la réconciliation et la paix en Côte d’ivoire, le reste se fera en temps voulu ».
Kpénahie Traoré