Les jeunes du Rhdp sont en alerte maximum depuis vendredi dernier au domicile du président Robert Beugré Mambé, président de la Cei où ils ont formé un cordon de sécurité. Dans l'entretien qui suit, Koffi Michel, vice président du bureau national de la Jpdci, intérimaire de Kkb en mission au Burkina Faso, dit ce que les jeunes de l'opposition entendent faire les prochains jours relativement à l'affaire de la Cei.
La situation politique nationale a évolué depuis le vendredi dernier avec la décision de la justice qui a déclaré coupable le président de la Commission électorale indépendante (Cei) dans l'affaire des 429.000 personnes. Vous assurez l'intérim du président Kouadio Konan Bertin en mission à Ouagadougou, comment avez-vous appréhendé cette situation ? Quelles sont les dispositions particulières que vous avez arrêtées ?
Je voudrais d'abord remercier "Le Nouveau Réveil" de l'opportunité que vous donnez à la jeunesse du Pdci Rda de donner son point de vue sur la situation qui prévaut. En l'absence du président Kouadio Konan Bertin, la Jpdci ayant pris la pleine mesure de la situation, nous savons que le régime en place a pris l'engagement de fuir les élections et toutes les voies fallacieuses sont exploitées pour distraire les Ivoiriens et s'assurer du report des élections. Les accusations portées sur le président Mambé sont des accusations non fondées et il n'y a pas débat sur la question. Nous pensons que le président Mambé a été mis en mission par l'Etat de Côte d'Ivoire et non par un parti politique. Et en la matière, il avait pour mission de faire en sorte que les Ivoiriens qui ont le droit de vote figurent sur la liste électorale afin de choisir librement les futurs dirigeants du pays. Et c'est ce travail gigantesque que la Cei et son président effectuent depuis des mois. A aucun moment, la Cei n'a tripatouillé les listes électorales. La liste de la Côte d'Ivoire ne peut être tripatouillée, au regard du mécanisme mis en place. Toutes les explications et des éclairages ont été faits sur cette affaire, mais le Fpi et la minorité présidentielle ne semblent rien entendre. Ecoutez, notre patience a des limites. Et il ne revient pas au procureur encore moins au ministre de l'Intérieur de certifier la liste électorale. Ce sont des manipulations ! La Jpdci Rda s'élèvera en tout lieu et en tout temps !
De la démission du président Mambé demandée par le camp présidentiel, on en a abouti aujourd'hui à l'action judiciaire. Au niveau de la Jpdci Rda, quelle lecture faites-vous de tout cela ?
Voilà maintenant huit (08) années que nous assistons aux mêmes procédures venant du régime Fpi. On décide d'abord de jeter le président Mambé à la vindicte populaire, et puisque ça ne prend pas, on essaie de manipuler la Justice pour atteindre les objectifs prédéfinis. Nous avons décidé nous, jeunes ivoiriens et militants du Pdci, d'apporter notre soutien à l'institution qu'est la Cei. Le président de la Cei a été élu. Par conséquent, aucun ministre, aucun procureur ne peut, de son propre fait, initier les actions qui sont en cours. Nous ne doutons pas de la sincérité de la Cei et nous pensons que toutes ces manœuvres en cours n'ont qu'un seul objectif : retarder le processus électoral. Mais croyez-nous ce chemin-là, quiconque s'y aventurera, trouvera la Jpdci en face.
Comment préparez-vous les prochains jours qu’on annonce mouvementés ?
Ecoutez, je ne sais pas si les jours à venir seront chauds. Seulement, je puis vous dire que les jours prochains seront fonction de la réaction des autorités de ce pays dans le feuilleton Cei. En entendant le retour de voyage du président Kkb les jeunes maintiendront la sécurité non armée, la sécurité rapprochée civile du président Mambé. Le sit-in à son domicile continuera. Et je vous assure que ce lundi, nous accompagnerons le président Mambé à son bureau et il ira travailler, et rien n'arrivera. Nous sommes-là.
Interview réalisée par PAUL KOFFI
Coll. SERGE AMANY
La situation politique nationale a évolué depuis le vendredi dernier avec la décision de la justice qui a déclaré coupable le président de la Commission électorale indépendante (Cei) dans l'affaire des 429.000 personnes. Vous assurez l'intérim du président Kouadio Konan Bertin en mission à Ouagadougou, comment avez-vous appréhendé cette situation ? Quelles sont les dispositions particulières que vous avez arrêtées ?
Je voudrais d'abord remercier "Le Nouveau Réveil" de l'opportunité que vous donnez à la jeunesse du Pdci Rda de donner son point de vue sur la situation qui prévaut. En l'absence du président Kouadio Konan Bertin, la Jpdci ayant pris la pleine mesure de la situation, nous savons que le régime en place a pris l'engagement de fuir les élections et toutes les voies fallacieuses sont exploitées pour distraire les Ivoiriens et s'assurer du report des élections. Les accusations portées sur le président Mambé sont des accusations non fondées et il n'y a pas débat sur la question. Nous pensons que le président Mambé a été mis en mission par l'Etat de Côte d'Ivoire et non par un parti politique. Et en la matière, il avait pour mission de faire en sorte que les Ivoiriens qui ont le droit de vote figurent sur la liste électorale afin de choisir librement les futurs dirigeants du pays. Et c'est ce travail gigantesque que la Cei et son président effectuent depuis des mois. A aucun moment, la Cei n'a tripatouillé les listes électorales. La liste de la Côte d'Ivoire ne peut être tripatouillée, au regard du mécanisme mis en place. Toutes les explications et des éclairages ont été faits sur cette affaire, mais le Fpi et la minorité présidentielle ne semblent rien entendre. Ecoutez, notre patience a des limites. Et il ne revient pas au procureur encore moins au ministre de l'Intérieur de certifier la liste électorale. Ce sont des manipulations ! La Jpdci Rda s'élèvera en tout lieu et en tout temps !
De la démission du président Mambé demandée par le camp présidentiel, on en a abouti aujourd'hui à l'action judiciaire. Au niveau de la Jpdci Rda, quelle lecture faites-vous de tout cela ?
Voilà maintenant huit (08) années que nous assistons aux mêmes procédures venant du régime Fpi. On décide d'abord de jeter le président Mambé à la vindicte populaire, et puisque ça ne prend pas, on essaie de manipuler la Justice pour atteindre les objectifs prédéfinis. Nous avons décidé nous, jeunes ivoiriens et militants du Pdci, d'apporter notre soutien à l'institution qu'est la Cei. Le président de la Cei a été élu. Par conséquent, aucun ministre, aucun procureur ne peut, de son propre fait, initier les actions qui sont en cours. Nous ne doutons pas de la sincérité de la Cei et nous pensons que toutes ces manœuvres en cours n'ont qu'un seul objectif : retarder le processus électoral. Mais croyez-nous ce chemin-là, quiconque s'y aventurera, trouvera la Jpdci en face.
Comment préparez-vous les prochains jours qu’on annonce mouvementés ?
Ecoutez, je ne sais pas si les jours à venir seront chauds. Seulement, je puis vous dire que les jours prochains seront fonction de la réaction des autorités de ce pays dans le feuilleton Cei. En entendant le retour de voyage du président Kkb les jeunes maintiendront la sécurité non armée, la sécurité rapprochée civile du président Mambé. Le sit-in à son domicile continuera. Et je vous assure que ce lundi, nous accompagnerons le président Mambé à son bureau et il ira travailler, et rien n'arrivera. Nous sommes-là.
Interview réalisée par PAUL KOFFI
Coll. SERGE AMANY
