Le comité électoral du Pdci-Rda présidé par le ministre d'Etat Bamba Mamadou s'est réuni hier lundi à la maison du Pdci-Rda de Cocody. L'affaire des 429000 pétitionnaires, la radiation des inscrits de la liste électorale sont les deux points phares de l'ordre du jour de cette rencontre. Les membres dudit comité ont aussi examiné les actions idoines à mener pour amener la Côte d'Ivoire à des élections. Pour le président du comité électoral du Pdci-Rda, il ne fait pas de doute que "le Fpi ne veut pas aller aux élections".
Introduction
1- Depuis la signature de l'Accord de Linas Marcoussis en 2003, le FPI a eu pour seule stratégie pour empêcher la tenue des élections dont l'issue ne lui sera pas favorable.
A chaque étape décisive du processus électoral, le FPI s'attaque à une personnalité essentielle du dispositif (un bouc émissaire) qu'il accuse de tous les maux et exige son départ de son poste. Ce fut le cas des Premiers Ministres dont il a obtenu les départs au prix de la violence, du mensonge, de la corruption de certains acteurs internationaux. Toutes ces manœuvres visaient à gagner du temps et à empêcher la tenue des élections.
Après avoir revendiqué fièrement la paternité de !'Accord Politique de Ouagadougou et à la veille de la publication de la liste électorale définitive, il s'en prend au Président Robert Mambé et à la CEI pour faire échouer le processus qui est désormais dans sa phase finale. Il n'y a jamais eu de fraude et tous les experts reconnaissent que le dispositif ne permet pas l'introduction frauduleuse de noms. Cette fois-ci, il a trouvé certains affidés dans le système judiciaire pour accréditer le mensonge.
II- Avec précipitation et sans enquête sérieuse, ces affidés concluent à la fraude et à la culpabilité du Président de la CEI. La Télévision Ivoirienne est mise à leur disposition pour accuser avec une légèreté déconcertante ceux dont les têtes sont mises à prix par le FPI et son candidat.
Il faut rappeler que le PDCI-RDA a déposé plainte en 2008 et en 2009 pour fraude avérée sur les jugements supplétifs par les militants du FPI. Ces plaintes n'ont jamais eu de suite.
Tout le monde doit comprendre le manque de crédibilité des accusations actuelles portées contre le Président de la CEI.
Aujourd'hui, le FPI a entamé, en violation des lois et textes réglementaires, la radiation des citoyens de la liste électorale comme à Divo, à Man, à M'bahiakro, dans les régions forestières. Il s'agit de citoyens originaires de régions spécifiques du pays : nord, centre. Pour le FPI, ces citoyens ne sont pas des Ivoiriens. Le FPI met le pays à feu et à sang.
Pour installer sa dictature, le FPI s'attaque à la presse privée après avoir caporalisé les Médias d'Etat (Le Patriote suspendu arbitrairement)
Des juges qui décident d'appliquer la loi en matière de gestion du contentieux de la liste électorale sont radiés par le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo, candidat du FPI.
III- Le comportement du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU reste équivoque. Il reste silencieux sur la caporalisation des Médias d'Etat par le camp présidentiel et la remise en cause par le FPI de la liste électorale dont le FPI exige " l'épuration ethnique ". Alors qu'il est censé certifier le rôle des Média d'Etat dans le processus et la liste électorale.
Les dernières Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU prévoient des sanctions contre les fossoyeurs du processus électoral. Désiré Tagro viole allègrement les lois et textes qui régissent ce processus. Au vu et au su de tout le monde, il tente de substituer l'Administration Territoriale à la CEI.
Ce silence particulièrement inquiétant sur des questions essentielles pourrait être assimilé à de la complicité, à de la partialité.
IV- Le FPI ne veut pas aller aux élections. Le FPI n'a cure des immenses souffrances que sa politique hasardeuse impose au peuple ivoirien qui vit désormais sans eau ni électricité. Le FPI sait qu'il ne peut pas gagner les élections.
Tous ceux qui le suivent dans cette voie prennent une responsabilité historique devant le peuple ivoirien meurtri et la Communauté Internationale.
Le Président de la CEI ne démissionnera pas parce que le but recherché par le FPI est la remise en cause totale du travail abattu par la CEI et la fin de l'Accord Politique de Ouagadougou dont son Chef a, avec fierté, revendiqué la paternité.
Le ministre d'Etat Bamba Mamadou, président du comité électoral du Pdci-Rda
Introduction
1- Depuis la signature de l'Accord de Linas Marcoussis en 2003, le FPI a eu pour seule stratégie pour empêcher la tenue des élections dont l'issue ne lui sera pas favorable.
A chaque étape décisive du processus électoral, le FPI s'attaque à une personnalité essentielle du dispositif (un bouc émissaire) qu'il accuse de tous les maux et exige son départ de son poste. Ce fut le cas des Premiers Ministres dont il a obtenu les départs au prix de la violence, du mensonge, de la corruption de certains acteurs internationaux. Toutes ces manœuvres visaient à gagner du temps et à empêcher la tenue des élections.
Après avoir revendiqué fièrement la paternité de !'Accord Politique de Ouagadougou et à la veille de la publication de la liste électorale définitive, il s'en prend au Président Robert Mambé et à la CEI pour faire échouer le processus qui est désormais dans sa phase finale. Il n'y a jamais eu de fraude et tous les experts reconnaissent que le dispositif ne permet pas l'introduction frauduleuse de noms. Cette fois-ci, il a trouvé certains affidés dans le système judiciaire pour accréditer le mensonge.
II- Avec précipitation et sans enquête sérieuse, ces affidés concluent à la fraude et à la culpabilité du Président de la CEI. La Télévision Ivoirienne est mise à leur disposition pour accuser avec une légèreté déconcertante ceux dont les têtes sont mises à prix par le FPI et son candidat.
Il faut rappeler que le PDCI-RDA a déposé plainte en 2008 et en 2009 pour fraude avérée sur les jugements supplétifs par les militants du FPI. Ces plaintes n'ont jamais eu de suite.
Tout le monde doit comprendre le manque de crédibilité des accusations actuelles portées contre le Président de la CEI.
Aujourd'hui, le FPI a entamé, en violation des lois et textes réglementaires, la radiation des citoyens de la liste électorale comme à Divo, à Man, à M'bahiakro, dans les régions forestières. Il s'agit de citoyens originaires de régions spécifiques du pays : nord, centre. Pour le FPI, ces citoyens ne sont pas des Ivoiriens. Le FPI met le pays à feu et à sang.
Pour installer sa dictature, le FPI s'attaque à la presse privée après avoir caporalisé les Médias d'Etat (Le Patriote suspendu arbitrairement)
Des juges qui décident d'appliquer la loi en matière de gestion du contentieux de la liste électorale sont radiés par le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo, candidat du FPI.
III- Le comportement du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU reste équivoque. Il reste silencieux sur la caporalisation des Médias d'Etat par le camp présidentiel et la remise en cause par le FPI de la liste électorale dont le FPI exige " l'épuration ethnique ". Alors qu'il est censé certifier le rôle des Média d'Etat dans le processus et la liste électorale.
Les dernières Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU prévoient des sanctions contre les fossoyeurs du processus électoral. Désiré Tagro viole allègrement les lois et textes qui régissent ce processus. Au vu et au su de tout le monde, il tente de substituer l'Administration Territoriale à la CEI.
Ce silence particulièrement inquiétant sur des questions essentielles pourrait être assimilé à de la complicité, à de la partialité.
IV- Le FPI ne veut pas aller aux élections. Le FPI n'a cure des immenses souffrances que sa politique hasardeuse impose au peuple ivoirien qui vit désormais sans eau ni électricité. Le FPI sait qu'il ne peut pas gagner les élections.
Tous ceux qui le suivent dans cette voie prennent une responsabilité historique devant le peuple ivoirien meurtri et la Communauté Internationale.
Le Président de la CEI ne démissionnera pas parce que le but recherché par le FPI est la remise en cause totale du travail abattu par la CEI et la fin de l'Accord Politique de Ouagadougou dont son Chef a, avec fierté, revendiqué la paternité.
Le ministre d'Etat Bamba Mamadou, président du comité électoral du Pdci-Rda