Le président de la jeunesse de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire, a donné sa position face aux mouvements de protestation en cours dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Yao Kouadio Séraphin s’est dit prêt, avec la jeunesse du RHDP, à apporter la réponse en cas de violation du mode opératoire du contentieux électoral.
Un seul point était à l’ordre du jour de l’assemblée générale extraordinaire convoquée par le président de la JUPDCI, à savoir la situation sociopolitique actuelle, marquée par la vague de violence dans certaines villes de l’intérieur du pays. Mais avant, Yao Kouadio Séraphin a salué l’ensemble de la jeunesse du parti arc-en-ciel réuni au sein des commissions techniques et des mouvements de soutien, pour leur mobilisation lors de la marche du 26 janvier dernier. Il a exprimé sa détermination et celle du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (RJDP), à faire barrage à toute tentative d’exclusion d’Ivoiriens sur la liste électorale définitive, en dehors de la procédure en vigueur. « Nous apporterons la réponse partout où le mode opératoire du contentieux sera violé. Les juges n’ont pas à utiliser le faciès ou le patronyme pour exclure des Ivoiriens de la liste électorale. Il y a un mode opératoire qui a été défini, les juges doivent le respecter et l’appliquer », a précisé le président de la JUDPCI. Selon Yao Kouadio Séraphin, qui siège à la Commission nationale de supervision de l’identification (CNSI) pour le compte de son parti, ce mode opératoire stipule qu’il revient à ceux qui contestent la nationalité d’un individu d’apporter la preuve de leurs allégations et non aux juges de le faire. Concernant l’affaire des 429.000 personnes qui devaient être inscrites sur la liste électorale et qui fait l’objet d’une polémique à n’en point finir, Yao Kouadio Séraphin estime que le président de la CEI n’a fait que son travail pour sortir la Côte d’Ivoire de la crise. « Mambé a la conscience tranquille. Le FPI bloque la machine électorale, parce qu’il a peur. S’il est vrai qu’ils se considèrent comme majoritaires et comme les enfants des élections, c’est le lieu de le prouver en allant aux élections à la date prévue. Je suis prêt à accepter le dysfonctionnement de Mambé que la naïveté de Laurent Gbagbo, qui nous a conduit à 10 années de guerre », a-t-il lancé après avoir exprimé son soutien au président de la CEI dans cette affaire, qu’il qualifie « d’épiphénomène ».
Olivier Dion
Un seul point était à l’ordre du jour de l’assemblée générale extraordinaire convoquée par le président de la JUPDCI, à savoir la situation sociopolitique actuelle, marquée par la vague de violence dans certaines villes de l’intérieur du pays. Mais avant, Yao Kouadio Séraphin a salué l’ensemble de la jeunesse du parti arc-en-ciel réuni au sein des commissions techniques et des mouvements de soutien, pour leur mobilisation lors de la marche du 26 janvier dernier. Il a exprimé sa détermination et celle du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (RJDP), à faire barrage à toute tentative d’exclusion d’Ivoiriens sur la liste électorale définitive, en dehors de la procédure en vigueur. « Nous apporterons la réponse partout où le mode opératoire du contentieux sera violé. Les juges n’ont pas à utiliser le faciès ou le patronyme pour exclure des Ivoiriens de la liste électorale. Il y a un mode opératoire qui a été défini, les juges doivent le respecter et l’appliquer », a précisé le président de la JUDPCI. Selon Yao Kouadio Séraphin, qui siège à la Commission nationale de supervision de l’identification (CNSI) pour le compte de son parti, ce mode opératoire stipule qu’il revient à ceux qui contestent la nationalité d’un individu d’apporter la preuve de leurs allégations et non aux juges de le faire. Concernant l’affaire des 429.000 personnes qui devaient être inscrites sur la liste électorale et qui fait l’objet d’une polémique à n’en point finir, Yao Kouadio Séraphin estime que le président de la CEI n’a fait que son travail pour sortir la Côte d’Ivoire de la crise. « Mambé a la conscience tranquille. Le FPI bloque la machine électorale, parce qu’il a peur. S’il est vrai qu’ils se considèrent comme majoritaires et comme les enfants des élections, c’est le lieu de le prouver en allant aux élections à la date prévue. Je suis prêt à accepter le dysfonctionnement de Mambé que la naïveté de Laurent Gbagbo, qui nous a conduit à 10 années de guerre », a-t-il lancé après avoir exprimé son soutien au président de la CEI dans cette affaire, qu’il qualifie « d’épiphénomène ».
Olivier Dion