Affligeant ! C’est ainsi que le ministre de l’Intégration africaine, Amadou Koné a qualifié la dérive identitaire et autre délit de faciès et de patronyme qui a refait surface à l’occasion du contentieux sur la liste électorale. «Après huit ans de souffrance, on ne devrait plus être dans cette situation» a-t-il fait remarquer, hier dans ses locaux du quotidien l’Expression dont il était l’invité de la Rédaction. Les Forces nouvelles, pour leur part, «continueront de se battre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de crise» a cependant tenu à préciser l’ancien directeur de cabinet du Secrétaire général des Forces nouvelles. Devant les journalistes, le ministre de l’Intégration a préconisé le respect du mode opératoire consensuel tel qu’arrêté par toutes les parties. Abordant le chapitre de la tenue des élections, le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué d’afficher son optimisme. Selon lui, la présidentielle aura bel et bien lieu. Mais à une seuls condition: « Si cette crise (Ndlr sur le contentieux électoral) est réglée, en nous remettant dans le calendrier de la dernière réunion du Cadre permanent de concertation, (CPC), les élections peuvent être tenues le plus rapidement possible.» Pour lui, « le plus dur est passé » et il n’y a donc pas de raison que l’on n’aille pas aux élections. Auparavant, le ministre de l’Intégration régionale qui se prononçait sur le thème, «quelle intégration régionale pour une Côte d’Ivoire post-crise », a défini la notion même de l’intégration, fait le bilan et parlé de la position de la Côte d’Ivoire, non sans avoir oublié ce qui doit être fait par la Côte d’Ivoire pour y arriver.
YMA
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