«Notre réunion a duré parce que la situation du pays est grave. Et à situation grave, il faut un traitement de choc. Actuellement, le pays est bloqué par le FPI. Nous ne pouvons pas assister sans réagir à cette situation. En tant que femmes et donc mères, ce sont des actions pacifiques, des actions de conciliation que nous entendons entreprendre. Au moment où nous allons tranquillement aux élections avec la précampagne, le camp présidentiel vient bloquer tout ce long processus avec cette histoire de 429.000 personnes que la CEI aurait inscrites frauduleusement sur la liste électorale provisoire. Et tout se complique davantage avec l’intrusion du ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro qui, contre tous les instruments internationaux et les lois en vigueur de la Côte d’Ivoire, a demandé au procureur de la République près du tribunal du Plateau, d’engager des poursuites contre le président de la CEI, M. Robert Mambé. Dans les très prochains jours, nous serons, sur le terrain pour parler à nos sœurs, les mettre au même niveau d’information, ensuite les écouter et ensemble, nous allons arrêter une stratégie de lutte. Car, les décisions ne doivent pas toujours venir seulement du sommet. Notre tournée va commencer bientôt dans le district d’Abidjan pour s’étendre à l’intérieur. Nos actions ne vont pas tarder car, nous sommes en mouvement pour occuper le terrain». Ces propos sont de Mme Dao Coulibaly (Pdte de l’UFPDCI). Elle les a tenus hier à la sortie d’une longue rencontre avec les présidentes des structures féminines des partis politiques membres du RHDP hier, à la salle de réunion du comité électoral de la Maison du PDCI. A savoir, Mme Touré Aya Virginie, présidente du RFR, Mme Dié Bonaho Céline, présidente de l’UFUDPCI et Mme Traoré Pauline, présidente de l’UFMFA. Elles ont décidé de ne pas rester en dehors de la lutte pour la démocratisation du pays.
Edgar Kouassi
Edgar Kouassi