Intervenant hier sur les ondes de la radio Onuci Fm, le porte-parole du Premier ministre Méïté Sindou a expliqué la décision prise, mercredi soir, par le gouvernement de suspendre le contentieux dans les tribunaux de première instance. Cette décision, a-t-il dit, n'interrompt pas le contentieux dans les centres de réclamation sur la liste électorale. « Il s'agit, a-t-il clairement détaillé, de la suspension du contentieux judiciaire. Sinon, parallèlement, il y a une décision de prolongement du contentieux (administratif, ndlr). Le contentieux est donc en cours jusqu'au 14 février». A l'en croire, «les pétitionnaires ont la possibilité de saisir la Commission électorale indépendante pour formuler des requêtes. Tout comme le recour au comité de suivi est possible par des centres de coordination».
Justifiant cette mesure qui met fin aux échauffourées (casses et incendies des tribunaux) constatées ces temps-ci, le porte-parole a indiqué que la suspension du contentieux judiciaire est consécutive aux différentes réclamations sur le terrain. Et Méïté de déplorer que « des magistrats ont fait l'objet de contestation par des populations à l'intérieur du pays ». Pour ce qui est des impacts de cette suspension sur le processus électoral, le collaborateur du chef du gouvernement est formel : « Bien sûr qu'on ne pas parler de programmation du premier tour de l'élection présidentielle si malheureusement, le feu couve sous les cendres ». Il a peint un tableau sombre des récentes agitations : « A l'intérieur du pays, il est clair que c'est la situation de troubles majeurs à l'ordre public. Il n'est pas possible aujourd'hui d'envisager de manière sereine des élections. Il faut prendre des mesures conservatoires rapides pour ramener un minimum de sérénité autour du processus électoral ». Optimiste malgré tout, Méïté Sindou a rassuré en ces termes : «Mais bien entendu, le calendrier électoral sera une préoccupation très bientôt».
Bidi Ignace
Justifiant cette mesure qui met fin aux échauffourées (casses et incendies des tribunaux) constatées ces temps-ci, le porte-parole a indiqué que la suspension du contentieux judiciaire est consécutive aux différentes réclamations sur le terrain. Et Méïté de déplorer que « des magistrats ont fait l'objet de contestation par des populations à l'intérieur du pays ». Pour ce qui est des impacts de cette suspension sur le processus électoral, le collaborateur du chef du gouvernement est formel : « Bien sûr qu'on ne pas parler de programmation du premier tour de l'élection présidentielle si malheureusement, le feu couve sous les cendres ». Il a peint un tableau sombre des récentes agitations : « A l'intérieur du pays, il est clair que c'est la situation de troubles majeurs à l'ordre public. Il n'est pas possible aujourd'hui d'envisager de manière sereine des élections. Il faut prendre des mesures conservatoires rapides pour ramener un minimum de sérénité autour du processus électoral ». Optimiste malgré tout, Méïté Sindou a rassuré en ces termes : «Mais bien entendu, le calendrier électoral sera une préoccupation très bientôt».
Bidi Ignace