ABIDJAN - Le président ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé qu`il allait "régler" ce vendredi le "problème" de la Commission électorale indépendante (CEI), dont le chef Robert Beugré Mambé, accusé de "fraude" sur la liste des votants, refuse de céder aux appels à la démission.
"On dit que le président de la CEI a fraudé", a déclaré M. Gbagbo lors
d`une cérémonie à l`Ecole nationale d`administration (ENA) à Abidjan.
"On lui dit de démissionner et il dit qu`il ne démissionne pas", a-t-il
poursuivi, selon un enregistrement de ses propos obtenu par l`AFP.
"Aujourd`hui (vendredi) même, j`indiquerai les solutions et le problème
sera réglé", a-t-il promis, sans plus de précision.
"Si tu ne (t`en) vas pas, l`Etat aura toujours une solution et le président
de la République a toujours toutes les solutions constitutionnelles pour
régler tous ces problèmes", a lancé le chef de l`Etat.
"J`ai laissé la discussion se faire pendant un mois. Cela fait un mois de
perdu pour les élections", a ajouté M. Gbagbo.
Les cercles politiques et diplomatiques de Côte d`Ivoire bruissaient
vendredi de rumeurs sur une éventuelle dissolution de la CEI, voire du
gouvernement de transition dirigé par Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion
des Forces nouvelles (FN).
Une communication officielle devrait intervenir vendredi soir dans le
journal de la télévision publique, selon des sources concordantes.
Le processus électoral, qui doit conduire à un scrutin présidentiel reporté
depuis 2005, est quasi-paralysé depuis plus d`un mois par la polémique sur une
présumée "fraude" opérée sur la liste électorale par M. Mambé, mis en cause
par M. Gbagbo, ses partisans et le parquet d`Abidjan.
Le camp présidentiel réclame le départ du chef de la CEI. Robert Beugré
Mambé, soutenu par l`opposition à laquelle il appartient, a récusé toute
fraude et exclu de démissionner.
Selon une source gouvernementale, M. Mambé a refusé ces derniers jours de
donner sa démission à M. Soro et au "facilitateur", le président burkinabè
Blaise Compaoré, qui la lui demandaient.
Depuis la semaine dernière, ce blocage de la CEI s`était accompagné dans
certaines localités de violences, qui avaient éclaté à la suite de procès en
radiation de présumés étrangers de la liste électorale.
Face à cette "tension", le gouvernement a annoncé mercredi la "suspension
jusqu`à nouvel ordre" du contentieux judiciaire sur la liste.
Sans cesse repoussé depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le
scrutin présidentiel censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002
est attendu avant juin par l`ONU.
"On dit que le président de la CEI a fraudé", a déclaré M. Gbagbo lors
d`une cérémonie à l`Ecole nationale d`administration (ENA) à Abidjan.
"On lui dit de démissionner et il dit qu`il ne démissionne pas", a-t-il
poursuivi, selon un enregistrement de ses propos obtenu par l`AFP.
"Aujourd`hui (vendredi) même, j`indiquerai les solutions et le problème
sera réglé", a-t-il promis, sans plus de précision.
"Si tu ne (t`en) vas pas, l`Etat aura toujours une solution et le président
de la République a toujours toutes les solutions constitutionnelles pour
régler tous ces problèmes", a lancé le chef de l`Etat.
"J`ai laissé la discussion se faire pendant un mois. Cela fait un mois de
perdu pour les élections", a ajouté M. Gbagbo.
Les cercles politiques et diplomatiques de Côte d`Ivoire bruissaient
vendredi de rumeurs sur une éventuelle dissolution de la CEI, voire du
gouvernement de transition dirigé par Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion
des Forces nouvelles (FN).
Une communication officielle devrait intervenir vendredi soir dans le
journal de la télévision publique, selon des sources concordantes.
Le processus électoral, qui doit conduire à un scrutin présidentiel reporté
depuis 2005, est quasi-paralysé depuis plus d`un mois par la polémique sur une
présumée "fraude" opérée sur la liste électorale par M. Mambé, mis en cause
par M. Gbagbo, ses partisans et le parquet d`Abidjan.
Le camp présidentiel réclame le départ du chef de la CEI. Robert Beugré
Mambé, soutenu par l`opposition à laquelle il appartient, a récusé toute
fraude et exclu de démissionner.
Selon une source gouvernementale, M. Mambé a refusé ces derniers jours de
donner sa démission à M. Soro et au "facilitateur", le président burkinabè
Blaise Compaoré, qui la lui demandaient.
Depuis la semaine dernière, ce blocage de la CEI s`était accompagné dans
certaines localités de violences, qui avaient éclaté à la suite de procès en
radiation de présumés étrangers de la liste électorale.
Face à cette "tension", le gouvernement a annoncé mercredi la "suspension
jusqu`à nouvel ordre" du contentieux judiciaire sur la liste.
Sans cesse repoussé depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le
scrutin présidentiel censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002
est attendu avant juin par l`ONU.