ABIDJAN - L'opposition ivoirienne a fustigé vendredi soir la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo, y voyant une "remise en cause" du processus de paix.
M. Gbagbo a reconduit le chef de l'ex-rébellion Guillaume Soro au poste de Premier ministre, que celui-ci occupe à la suite de l'accord de paix signé en 2007. Il l'a chargé de lui proposer un nouveau gouvernement lundi prochain ainsi que le "format" d'une nouvelle CEI.
Les décisions du chef de l'Etat sont "irrecevables et inacceptables", a déclaré à l'AFP Niamkey Koffi, secrétaire général adjoint du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ancien président Henri Konan Bédié.
M. Gbagbo a détruit "tous les acquis du processus de paix et a scié la branche sur laquelle il est assis lui-même", a-t-il estimé.
"Les actions vont suivre sûrement, nous allons en décider dès demain (samedi)", a affirmé M. Koffi, sans plus de précision.
"Nous condamnons cette décision, car elle remet en cause le processus de sortie de crise", a également indiqué Anne Ouloto, porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR) de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Le chef de l'Etat "vient de prouver à la nation qu'il n'a pas l'intention d'aller aux élections tant qu'il n'aura pas contrôlé la Commission électorale indépendante", a-t-elle jugé.
Les décisions de M. Gbagbo "relèvent de la dictature et nous ferons barrage à la dictature", a-t-elle lancé.
Les mesures annoncées par le président Gbagbo font suite à la crise de la CEI, dont le chef, Robert Beugré Mambé, est accusé par le camp présidentiel de "fraude" sur la liste des votants.
L'opposition avait récusé toute fraude et apporté son soutien à M. Mambé, qui est l'un des siens et dont les pro-Gbagbo réclamaient la démission.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d'Etat manqué de 2002.
M. Gbagbo a reconduit le chef de l'ex-rébellion Guillaume Soro au poste de Premier ministre, que celui-ci occupe à la suite de l'accord de paix signé en 2007. Il l'a chargé de lui proposer un nouveau gouvernement lundi prochain ainsi que le "format" d'une nouvelle CEI.
Les décisions du chef de l'Etat sont "irrecevables et inacceptables", a déclaré à l'AFP Niamkey Koffi, secrétaire général adjoint du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ancien président Henri Konan Bédié.
M. Gbagbo a détruit "tous les acquis du processus de paix et a scié la branche sur laquelle il est assis lui-même", a-t-il estimé.
"Les actions vont suivre sûrement, nous allons en décider dès demain (samedi)", a affirmé M. Koffi, sans plus de précision.
"Nous condamnons cette décision, car elle remet en cause le processus de sortie de crise", a également indiqué Anne Ouloto, porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR) de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Le chef de l'Etat "vient de prouver à la nation qu'il n'a pas l'intention d'aller aux élections tant qu'il n'aura pas contrôlé la Commission électorale indépendante", a-t-elle jugé.
Les décisions de M. Gbagbo "relèvent de la dictature et nous ferons barrage à la dictature", a-t-elle lancé.
Les mesures annoncées par le président Gbagbo font suite à la crise de la CEI, dont le chef, Robert Beugré Mambé, est accusé par le camp présidentiel de "fraude" sur la liste des votants.
L'opposition avait récusé toute fraude et apporté son soutien à M. Mambé, qui est l'un des siens et dont les pro-Gbagbo réclamaient la démission.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d'Etat manqué de 2002.