“On ne sort pas d'une guerre comme on sort d'un dîner de gala". Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, par cette boutade, venait d’indiquer qu'il n'avait pas réussi à mater la rébellion venue du nord. En d'autres termes, il n'a pas gagné la guerre. Il doit, par conséquent, sa survie de chef de l'Etat à ce qu'on appelle " les arrangements politiques " à travers les différents accords signés et les résolutions de l'Onu sur la Côte d'Ivoire.
Avant d'en arriver au 4 mars 2007, les acteurs politiques ivoiriens auront parcouru pratiquement toutes les capitales du monde à la recherche d'une sortie heureuse de la crise qui a éclaté. La première capitale qui a accueilli les principaux acteurs fut Lomé au Togo. Les conclusions de cette rencontre ne furent pas à l'attente des négociateurs. Après Lomé, nous aurons Accra I, II et III, Prétoria I et II. De tous les arrangements politiques, celui de Linas-Marcoussis aura été des plus porteurs : Un Premier ministre, en la personne de monsieur Seydou Elimane Diarra et surtout, ces arrangements permettaient au chef de l'Etat de rester à son poste, malgré l'opposition des rebelles, devenus plus tard, les Forces nouvelles, jusqu'en octobre 2005, date constitutionnelle des élections en Côte d'Ivoire. Mais avant cette date, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a vidé les accords et les résolutions sur la crise dont la résolution 1633 du 21 octobre 2005. Ainsi le Premier ministre Seydou Diarra sera remplacé par le gouverneur de la Bceao, Charles Konan Banny. Ce dernier n'aura pas plus de chance que son prédécesseur, malgré l'existence de la résolution onusienne 1721 du 1er novembre 2006. C'est ainsi qu'intervint le message à la nation, le 19 décembre 2006, du chef de l'Etat sur " le dialogue direct " avec les Forces nouvelles sous l'égide du président du Faso, Blaise Compaoré. Le 4 mars 2007, sortira de ces échanges, l'accord politique de Ouagadougou, avec Soro Guillaume comme Premier ministre et coordinateur des élections. De mars 2007 au 12 février 2010, cela fait 4 ans. Les élections sont à portée de main grâce à l'Accord politique de Ouagadougou. Maintenant que ce dernier arrangement est foulé aux pieds, dans quel cadre va évoluer le pays ? Car, il faut le souligner, c'est une gifle magistrale à la communauté internationale, au facilitateur Blaise Compaoré et surtout au Secrétaire général, des Forces nouvelles, Premier ministre, Soro Guillaume dont la tâche se complique avec la décision de dissoudre la Cei et le gouvernement qui crée un vide.
Gnamantêh
Avant d'en arriver au 4 mars 2007, les acteurs politiques ivoiriens auront parcouru pratiquement toutes les capitales du monde à la recherche d'une sortie heureuse de la crise qui a éclaté. La première capitale qui a accueilli les principaux acteurs fut Lomé au Togo. Les conclusions de cette rencontre ne furent pas à l'attente des négociateurs. Après Lomé, nous aurons Accra I, II et III, Prétoria I et II. De tous les arrangements politiques, celui de Linas-Marcoussis aura été des plus porteurs : Un Premier ministre, en la personne de monsieur Seydou Elimane Diarra et surtout, ces arrangements permettaient au chef de l'Etat de rester à son poste, malgré l'opposition des rebelles, devenus plus tard, les Forces nouvelles, jusqu'en octobre 2005, date constitutionnelle des élections en Côte d'Ivoire. Mais avant cette date, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a vidé les accords et les résolutions sur la crise dont la résolution 1633 du 21 octobre 2005. Ainsi le Premier ministre Seydou Diarra sera remplacé par le gouverneur de la Bceao, Charles Konan Banny. Ce dernier n'aura pas plus de chance que son prédécesseur, malgré l'existence de la résolution onusienne 1721 du 1er novembre 2006. C'est ainsi qu'intervint le message à la nation, le 19 décembre 2006, du chef de l'Etat sur " le dialogue direct " avec les Forces nouvelles sous l'égide du président du Faso, Blaise Compaoré. Le 4 mars 2007, sortira de ces échanges, l'accord politique de Ouagadougou, avec Soro Guillaume comme Premier ministre et coordinateur des élections. De mars 2007 au 12 février 2010, cela fait 4 ans. Les élections sont à portée de main grâce à l'Accord politique de Ouagadougou. Maintenant que ce dernier arrangement est foulé aux pieds, dans quel cadre va évoluer le pays ? Car, il faut le souligner, c'est une gifle magistrale à la communauté internationale, au facilitateur Blaise Compaoré et surtout au Secrétaire général, des Forces nouvelles, Premier ministre, Soro Guillaume dont la tâche se complique avec la décision de dissoudre la Cei et le gouvernement qui crée un vide.
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