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Politique Publié le samedi 13 février 2010 | Le Nouveau Réveil

Après la dissolution de la Cei et du gouvernement, hier, par Gbagbo : Les préalables incompressibles à la tenue d`un autre Cpc

Il se murmure qu'un nouveau CPC serait bientôt convoqué à Ouagadougou pour tenter de résoudre la n ième crise artificiellement créée par le candidat président ( ???) du FPI, son camp, son clan et ses sbires pour gripper très intentionnellement le processus de sortie de crise et empêcher les élections. Nous pensons que le RHDP devrait s'abstenir de participer encore une fois à cette vaste comédie dont on ne sait si elle est humaine, divine ou diabolique. Qui ne se souvient du "asseyons-nous et discutons" de monsieur Gbagbo opposant ? Mais ce bout de phrase signifie pour son auteur que la discussion doit impérativement aboutir à l'adoption intégrale et sans condition de ses opinions et positions qu'il considère comme vérité absolue qu'il détiendrait tout seul, lui le grand génie ( ???).
Il en est de même des réunions du CPC, dont monsieur Gbagbo dit qu'il a permis la création par pur altruisme et par pure générosité "pour permettre à BEDIE et OUATTARA d'exister." Naturellement pour le candidat du FPI, les avis du CPC qui n'existe donc qu'à cause de sa grande magnanimité, n'ont absolument aucune valeur, sauf si ces avis épousent totalement la position de l'ancien président de la République.
Dès lors, une septième réunion du CPC, devenu un machin comme l'était l'ONU pour le général de Gaulle, ne sortira strictement rien de concret, absolument rien qui s'impose de façon impérative à toutes les parties. On réunit donc le CPC à Ouaga ou ailleurs pour amuser la galerie, monsieur Gbagbo et les siens faisant ce que bon leur semble.
Nous demandons donc solennellement au Président BEDIE, au Président OUATTARA, au Président ANAKY et au Président MABRI de refuser catégoriquement toute invitation ou convocation, c'est selon, pour une quelconque réunion du CPC à Ouagadougou ou ailleurs.
Car si monsieur Gbagbo était un homme de dialogue et de consensus, même dans le cas où il aurait pris le président MAMBE la main dans le sac, il aurait porté l'information dans la discrétion au facilitateur et aux autres membres du CPC pour qu'une solution idoine soit trouvée.
Monsieur Gbagbo et les siens ont refusé d'emprunter cette voie de la sagesse parce qu'ils savent que leur action est bâtie sur le mensonge et la manipulation. Pourquoi, s'ils sont si sûrs de leur fait, ne permettent-ils pas que monsieur Mambé donne sa version des faits à la télévision ? Et même mieux, pourquoi ne permettent-ils pas une confrontation entre monsieur Mambé et le procureur Tchimou ou son porte-parole qui a lu à la télévision la condamnation du président Mambé ? Hormis monsieur Choi, ci-devant représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, il est de notoriété publique que monsieur Gbagbo, cet auguste ( ?) "enfant des élections" fuit ces élections comme la peste surtout face aux candidats d'envergure exceptionnelle qu'il aura à affronter. Monsieur Gbagbo n'aime les élections que quand il n'a pas d'adversaire ou lorsqu'il peut rouler l'adversaire dans la farine. Il se trouve que pour les élections à venir, il devra affronter la réalité à son corps défendant. Monsieur Gbagbo sait que quel que soit le cas de figure, il sera battu. Il est même déjà vaincu d'où cette transe qui s'empare de lui et de tous les siens. D'où ce tremblement et ce fleuve de sueur de femme en couche qui sont désormais son lot quotidien. Comment retarder le moment où le couperet tombera ? Sinon à travers cette diversion grossière d'un crétinisme sidérant qu'on veut faire avaler aux Ivoiriens et à l'opinion internationale. La mayonnaise ne prendra pas cependant car à l'exception de monsieur Choi, tout le monde connait qui bloque le processus de sortie de crise et qui refuse par conséquent d'aller aux élections. Tout le monde connait celui qui ne veut pas aller aux élections comme un mouton mais qui veut que les autres soient des moutons pour lui. Tout le monde connait celui qui, dans l'opposition et dans le seul but d'abuser l'opinion nationale et internationale, exigeait la démocratie et le multipartisme mais qui les rejette aujourd'hui parce qu'il est au pouvoir. Dès lors, si par extraordinaire le RHDP était tenté de se rendre encore à une réunion du CPC, les conditions ci-après, incompressibles et non négociables, devront obligatoirement être remplies :
1)Il faut que soit désignés de façon claire et non équivoque celui ou ceux qui bloquent le processus de sortie de crise et le cheminement vers les élections.
2)Les sanctions prévues à l'encontre de cette personne ou de ces personnes devront immédiatement être adoptées et appliquées.
3)Que soit mis fin immédiatement le traitement du contentieux tel qu'il se pratique en ce moment par une certaine justice aux ordres, en dehors du modus operandi consensuel adopté par toutes les parties.
4)Que la cabale grossière et burlesque contre le président MAMBE Robert prenne tout aussi immédiatement fin.
Nous savons tous en effet que monsieur Gbagbo et le FPI, qui ne veulent pas perdre ce pouvoir jouissif dans lequel ils sont plongés, ne ménagent rien pour se cramponner à ce pouvoir, prêts à broyer quiconque se trouve sur leur chemin. Le tort de monsieur Mambé, aujourd'hui bouc-émissaire idéal de monsieur Gbagbo et du FPI c'est d'avoir refusé de se laisser acheter par celui qui n'aurait pas acquis des armes s'il avait su que les hommes étaient si faciles à acheter. Il s'est rendu compte que dans cette grisaille d'hommes médiocres, transhumants politiques vils et abjects, il se trouve un roc qu'il ne peut briser même avec Durandal, l'épée de Roland. Cela, les grands corrupteurs du pays ne l'acceptent pas. Il faut donc dénigrer Mambé, il faut salir Mambé, il faut détruire Mambé, il faut pousser Mambé à la démission. Pièce macabre mise en scène par des metteurs en scène sans culture et sans imagination.
5)Qu'on laisse travailler la CEI en toute quiétude et indépendance ainsi que le prévoit la constitution. Le dysfonctionnement dans un service ne signifie aucunement que le service a commis une faute et dans le cas d'espèce que la CEI a pratiqué des fraudes. Il est d'ailleurs surprenant que les représentants du FPI à la CEI, après avoir la veille affirmé que la CEI et son président n'ont commis aucune faute, s'en viennent le lendemain charger le président de la CEI de tous les péchés d'Israël ! Pauvres marionnettes sans personnalité tournant au gré du vent, dans le cas présent de leur estomac, comme des coqs de clocher !
Si les conditions ci-dessus sont remplies, le RHDP pourrait envisager de participer à une autre réunion du CPC qui devra cette fois adopter des mesures claires et surtout contraignantes. Il est en effet hors de question de se rendre à pareille rencontre comme des moutons !

Doubé Binty

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