La Côte d’Ivoire veut rassurer face aux critiques formulées contre elle sur la scène internationale, au sujet de la traite et des pires formes de travail des enfants. Pour cela, un document stratégique qui renferme toutes les actions menées contre ce fléau (si bien par l’Etat, les Ong, les bailleurs et les privés), a été validé, vendredi, au Plateau. Il s’agit, entre autres gestes, de l’amélioration du cadre juridique ; la sensibilisation de proximité ; la prise en charge et la réintégration des victimes. C’est le ministère de la Fonction publique et de l’Emploi en collaboration avec le département de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales qui ont rédigé le rapport des actions. Selon le directeur général du travail, Gueu Etienne, « la traite et les pires formes de travail des enfants sont associées à la production cacaoyère. Ce document va permettre une lisibilité sur les efforts fournis en vue de l’éradication du phénomène ». Notons que ce rapport vient appuyer le plan national d’action contre ce type d’abus des touts petits, adopté en novembre 2007.
Nesmon De Laure (stagiaire)
Nesmon De Laure (stagiaire)