p. 1
Guinée : la marche difficile de l’histoire. On sait les développements récents de la succession du président Conté, depuis la prise du pouvoir par le capitaine Dadis Camara et sa perte progressive d’autorité jusqu’à sa perte du pouvoir à la suite de tragiques événements à Conakry et un nouvel « accord politique de Ouagadougou » consacré cette fois-ci à cet autre voisin de la Côte d’Ivoire. Rodrigue Koné, du CERAP, est familier de ce pays et analyse les difficiles questions à résoudre pour que le pays parvienne à la démocratie : surmonter l’ethnicité triomphante, replacer l’armée à sa juste place, consolider la société civile
p. 3
Redéfinir la souveraineté des Etats. Pour redéfinir les relations entre les partenaires obligés du passé colonial, il a fallu renforcer en Afrique la référence au concept et à la fiction juridique de la souveraineté des Etats. Pour autant celle-ci n’est jamais aussi absolue que voudraient le croire et l’espérer ses supporters. Kassimi Bamba souligne le rôle des souverainetés supranationales, des droits de l’homme et des citoyens, et l’importance d’une justice internationale admettant la compétence universelle des nations pour juger du bon usage de la souveraineté des Etats dans les nations, souveraineté toujours finalement plus relative qu’absolue
p. 9
La décence dans le travail : un enjeu mondial. Lucien Koffi Kouadio a participé à une réflexion du Bureau international du travail concernant l’Afrique, à Dakar. Il éclaire ici les dimensions éthiques de cette référence, en soulignant en particulier les implications qu’entraîne la solidarité au plan mondial pour la compréhension, sans discrimination, de cette « décence » dans le travail
p. 15
Cinquantenaire : aller aux choses essentielles. 3. Découvrir la foi… d’une croyance à l’autre… Denis Maugenest achève ici sa réflexion sur ce qui est essentiel dans le travail de l’homme sur lui-même. Invité à croire et à trouver un salut, à qui, à quoi peut-il, doit-il accorder du crédit sur le grand marché des croyances religieuses ?
Il ne suffit probablement pas ou plus de croire en Dieu, il convient aussi de croire en l’Homme, et sans doute en la possibilité de quelque secrète alliance entre l’un et l’autre, se construisant sans doute patiemment, avec le temps. Plus loin encore qu’aux choses essentielles, ne faut-il pas se vouer à rechercher l’essence des choses ?
p. 21
William Wadé Harris est une grande figure des migrations à la fois géographiques et religieuses en Afrique de l’Ouest. Jean-Louis Melagne en rappelle la mémoire et l’importance, toujours actuelle
p. 29
Par Denis Maugenest
Guinée : la marche difficile de l’histoire. On sait les développements récents de la succession du président Conté, depuis la prise du pouvoir par le capitaine Dadis Camara et sa perte progressive d’autorité jusqu’à sa perte du pouvoir à la suite de tragiques événements à Conakry et un nouvel « accord politique de Ouagadougou » consacré cette fois-ci à cet autre voisin de la Côte d’Ivoire. Rodrigue Koné, du CERAP, est familier de ce pays et analyse les difficiles questions à résoudre pour que le pays parvienne à la démocratie : surmonter l’ethnicité triomphante, replacer l’armée à sa juste place, consolider la société civile
p. 3
Redéfinir la souveraineté des Etats. Pour redéfinir les relations entre les partenaires obligés du passé colonial, il a fallu renforcer en Afrique la référence au concept et à la fiction juridique de la souveraineté des Etats. Pour autant celle-ci n’est jamais aussi absolue que voudraient le croire et l’espérer ses supporters. Kassimi Bamba souligne le rôle des souverainetés supranationales, des droits de l’homme et des citoyens, et l’importance d’une justice internationale admettant la compétence universelle des nations pour juger du bon usage de la souveraineté des Etats dans les nations, souveraineté toujours finalement plus relative qu’absolue
p. 9
La décence dans le travail : un enjeu mondial. Lucien Koffi Kouadio a participé à une réflexion du Bureau international du travail concernant l’Afrique, à Dakar. Il éclaire ici les dimensions éthiques de cette référence, en soulignant en particulier les implications qu’entraîne la solidarité au plan mondial pour la compréhension, sans discrimination, de cette « décence » dans le travail
p. 15
Cinquantenaire : aller aux choses essentielles. 3. Découvrir la foi… d’une croyance à l’autre… Denis Maugenest achève ici sa réflexion sur ce qui est essentiel dans le travail de l’homme sur lui-même. Invité à croire et à trouver un salut, à qui, à quoi peut-il, doit-il accorder du crédit sur le grand marché des croyances religieuses ?
Il ne suffit probablement pas ou plus de croire en Dieu, il convient aussi de croire en l’Homme, et sans doute en la possibilité de quelque secrète alliance entre l’un et l’autre, se construisant sans doute patiemment, avec le temps. Plus loin encore qu’aux choses essentielles, ne faut-il pas se vouer à rechercher l’essence des choses ?
p. 21
William Wadé Harris est une grande figure des migrations à la fois géographiques et religieuses en Afrique de l’Ouest. Jean-Louis Melagne en rappelle la mémoire et l’importance, toujours actuelle
p. 29
Par Denis Maugenest
