Voilà un pays qui se prépare à l'élection présidentielle et dont la structure chargée pour le faire a enregistré la candidature d'un certain nombre de citoyens qui, pour cette élection, ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs. Dés lors, si l'un quelconque des candidats relève la moindre anomalie susceptible d'entacher la régularité de l'élection, des voies de recours existent qu'il doit impérativement emprunter. Quoi de plus normal dans un pays qui se dit démocratique et Etat de droit. Or, ne voilà-t-il pas que l'un des candidats crie sur tous les toits que la Commission Electorale Indépendante, pour avoir procédé à des croisements internes pour découvrir, sur 1.300.000 pétitionnaires ceux dont les dossiers ne poseraient pas de problèmes insurmontables, soit 429.030 personnes, s'est livrée à une tentative de fraude voire à des fraudes.
Le candidat en question accuse de façon toute particulière le président de la Cei qui aurait résolu d'introduire de façon unilatérale et en catimini ces 429.030 pétitionnaires dans la liste provisoire retenue et acceptée par tous pour favoriser l'opposition, ces 429030 personnes étant, selon le candidat concerné et ses supporters où plutôt ses serfs, tous des militants de l'opposition.
Il faut vraiment le faire ! Comment le président de la Cei a pu réaliser cette prouesse de réunir près d'un demi million de militants de l'opposition dans le but de favoriser cette opposition ?
Seule une imagination particulièrement et dangereusement fertile et délirante peut se permettre de brandir pareil argument dont la puérilité le dispute à son crétinisme.
Toujours est-il que le candidat a aussitôt ameuté le ban et l'arrière-ban de ses troupes de suiveurs, de flagorneurs et d'affamés qui ne sont que " peuple caméléon, peuple singe du maître" et dont on est en droit de penser, vu leur réaction moutonnière, qu'un seul ressort anime leurs milliers de corps.
Plutôt que de suivre la procédure en la matière, le candidat qui se prétend floué d'actionner la meute de ses affidés pour qu'ils fassent en sorte que la fameuse élection présidentielle soit reportée sine die ou même qu'elle n'ait jamais lieu.
Aussitôt le ministre de l'Intérieur qui veut récupérer le processus électoral de manière à faire "élire" son candidat de se transformer en Sherlock Holmes et en Hercule Poirot pour, après avoir conclu à la culpabilité du président de la CEI, saisir le procureur habituel de la République si utile au régime des refondateurs, afin qu'il mène (?) une enquête (?) et aboutisse aux mêmes conclusions que lui.
Naturellement, c'est ce qui se passa. Point besoin d'un juge d'instruction, la culpabilité du président de la Cei sautait tellement aux yeux qu'en moins d'une semaine, les conclusions de l'enquête (?) du procureur condamnaient sans rémission ce "pelé, ce galeux, cause de tout (le) mal" dont souffrait et souffre le candidat accusateur.
Il fallait rapidement en référer au facilitateur qui découvrait hagard et ahuri que tout est cousu de fil blanc et qu'en matière de faux, l'équipe envoyée par notre fameux candidat était une équipe de faussaires et de manipulateurs.
Partis pour obtenir la tête du président de la Cei, ils s'en revenaient penauds, la queue entre les jambes, tout marris de ne pas avoir pu embobiner et rouler le facilitateur dans la farine.
Compte-rendu immédiat au candidat qui, se sentant perdu, découvre qu'il est (?) président (?) de la République même illégal, illégitime et anticonstitutionnel, la fonction qu'il exerce étant une fonction usurpée et c'est peu dire.
Et de sortir de son chapeau de magicien un certain article 48 de la Constitution dont il use et abuse à temps et à contretemps pour régler le problème ( ?) qu'il a soulevé à sa façon car au-dessus des lois, il ne saurait se plier à la procédure en matière de contestation.
Dans sa toute puissance, le tsar Soundjata 1er de Côte d'Ivoire pondait aussitôt des oukases avec pour unique objet la dissolution de la Cei et du gouvernement.
Usage totalement erroné des dispositions de l'article 48 par un candidat qui, non seulement refuse de se plier aux règles en matière électorale, mais méprise le peuple ivoirien et les autres candidats en faisant cette diversion vile et abjecte tout simplement parce qu'il veut rester au pouvoir sans élection surtout lorsque l'élection projetée est pour lui synonyme d'humiliation, lui qui se dit "enfant des élections" après avoir triché de façon honteuse à l'élection de 2000 et volé une victoire qui n'était pas la sienne.
Et lorsque l'on souligne cet usage aberrant de l'article 48, l'argument puéril qui est soulevé c'est que le président Bédié a utilisé en 1995 l'article 10 de la Constitution d'alors face au confit qui se développait dans la région de Gagnoa.
Bien entendu, le candidat du Fpi, se disant président ( ?) de la République ( ?) à 100% et candidat à 100% et ses suiveurs oublient ( ?) qu'en 1995, un certain Laurent Gbagbo, président du Fpi, en décrétant le boycott actif, ordonnait ipso facto un nettoyage ethnique, un génocide dans la région qu'il fallait stopper à travers des mesures exceptionnelles.
Le président BEDIE a alors pris soin de consulter l'Assemblée Nationale et la Cour constitutionnelle avant d'adopter une quelconque mesure, ce que n'a pas fait sa majesté impériale Gbagbo Laurent.
Par ailleurs, où était le danger qui menaçait le pays pour que le candidat du Fpi refuse de se conformer à la procédure en place et nous impose un diktat ?
Chef illégal et illégitime de l'Etat grâce aux accords signés, il perd cette qualité en violant et piétinant ces accords ainsi qu'il le fait de la constitution depuis octobre 2005 avec l'appui déterminant et décisif des Forces de Défense ( ?) et de Sécurité ( ?) du général Philippe Mangou, le chef d'état-major grand procureur et grand politique devant l'Eternel !!!
Monsieur Gbagbo aurait-il eu la même réaction si c'était monsieur Bédié, monsieur Ouattara, monsieur Wodié ou monsieur Anaky qui avaient eu quelque chose à reprocher à la Cei et à son président ? Le candidat du Fpi se serait-il revêtu de son manteau de président supposé de la République pour voler au secours de ses adversaires si ces derniers avaient eu maille à partir avec la Cei en utilisant l'article 48 alors que tant en la forme qu'au fond rien ne l'y autorisait ? Il est dommage que son camp et son clan refusent de voir cet abus intolérable de pouvoir par monsieur Gbagbo Laurent et se contentent de hurler comme des putois ou des loups.
Il est triste que certains, parce qu'ils veulent à tout prix préserver leurs immenses privilèges au point de préférer mourir plutôt que de perdre le pouvoir, choisissent délibérément de prolonger la souffrance des Ivoiriens en suivant un candidat dans ses errements et dans les actes irrationnels qu'il pose.
Il est pénible que la Communauté internationale, à commencer par le facilitateur et le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, refuse obstinément de désigner celui qui bloque constamment le processus de paix et d'appliquer les sanctions prévues à cet effet, se contentant d'appeler les parties à la retenue et à œuvrer dans un cadre apaisé lorsque l'opposition, excédée, manifeste sa colère et sa déception .
Il est affligeant qu'au 21ème siècle, malgré les efforts consentis par le pays pour former ses enfants, nous soyons encore confrontés à l'attitude de demi lettrés qui refusent que le droit soit dit et s'applique à tous les Ivoiriens.
Seul compte leur estomac, seuls comptent leurs intérêts égoïstes et mesquins, seule compte la protection rageuse de leurs immenses fortunes mal acquises en suçant les Ivoiriens jusqu'à la moelle.
Il est ahurissant qu'on entende parler "d'actes odieux" concernant le combat d'un peuple pour la reconquête de sa liberté et de ses droits.
Que disent les auteurs de ces propos s'agissant :
- Du massacre du général Guéi, de sa famille et de ses proches par le Fpi qui a tout de suite reconnu, à travers son président qu'il était l'auteur de ces crimes ?
- De l'hécatombe des 25, 26 et 27 mars 2004 avec ses plus de 500 morts et ses centaines de blessés et de disparus ?
- Des crimes des escadrons de la mort ?
- Des importateurs des déchets toxiques qui, pour s'enrichir, ont tué des dizaines d'Ivoiriens et intoxiqué des centaines de milliers d'autres ?
Les auteurs présumés de ces crimes horribles et odieux n'ont-ils pas été réinstallés de force par monsieur Gbagbo et les fameuses Forces de défense et de sécurité ?
- Des crimes économiques qui ont ruiné le pays et ses habitants, hormis quelques privilégiés dont ceux qui osent se croire républicains alors qu'ils ne sont que les complices de toutes les horreurs commises dans notre pays ?
Ils devraient avoir honte ceux là qui, pour défendre le fauteuil et le pouvoir d'un individu, se livrent à toutes les compromissions, à tous les actes vils, à toutes les trahisons de leur pays et de leurs ( ?) compatriotes en se donnant l'illusion d'être républicains et que partant, ils posent des actes républicains.
Supportent-ils leur propre image dans une glace, ceux dont l'intrusion dans la vie politique dans notre pays et leur comportement présent de flagorneurs et les lèches-bottes ont plongé la Côte-d'Ivoire dans l'abîme ? C'est vous qui tirez à balles réelles sur des manifestants aux mains nues ; c'est vous qui les tuez et vous avez le toupet de rendre responsables ceux qui n'ont fait que recommander la désobéissance civile ! Tout le monde sait pourtant que la situation actuelle provient de ce qu'un candidat, se sentant en difficulté, quoique chef d'Etat illégal, anticonstitutionnel et illégitime, a usé des pouvoirs liés à cette fonction pour résoudre les difficultés du candidat en perdition.
Le pays est en ébullition parce que monsieur Gbagbo, son camp et son clan sont incapables ou refusent de faire le distinguo entre le candidat et le président ( ?) La solution n'est-elle pas que le président ( ?) démissionne et que le candidat affronte ses adversaires à la loyale ? Vouloir constamment créer le déséquilibre en portant deux casquettes est totalement inacceptable et ne peut que favoriser les remous actuels. C'est pourquoi le RHDP et le PIT doivent rester inflexibles et intransigeants face aux manœuvres de tous ces bons apôtres qui veulent au final que les Ivoiriens se contentent d'être les moujiks du nouvel empereur nègre de Cote d'Ivoire !
Doubé Binty
Le candidat en question accuse de façon toute particulière le président de la Cei qui aurait résolu d'introduire de façon unilatérale et en catimini ces 429.030 pétitionnaires dans la liste provisoire retenue et acceptée par tous pour favoriser l'opposition, ces 429030 personnes étant, selon le candidat concerné et ses supporters où plutôt ses serfs, tous des militants de l'opposition.
Il faut vraiment le faire ! Comment le président de la Cei a pu réaliser cette prouesse de réunir près d'un demi million de militants de l'opposition dans le but de favoriser cette opposition ?
Seule une imagination particulièrement et dangereusement fertile et délirante peut se permettre de brandir pareil argument dont la puérilité le dispute à son crétinisme.
Toujours est-il que le candidat a aussitôt ameuté le ban et l'arrière-ban de ses troupes de suiveurs, de flagorneurs et d'affamés qui ne sont que " peuple caméléon, peuple singe du maître" et dont on est en droit de penser, vu leur réaction moutonnière, qu'un seul ressort anime leurs milliers de corps.
Plutôt que de suivre la procédure en la matière, le candidat qui se prétend floué d'actionner la meute de ses affidés pour qu'ils fassent en sorte que la fameuse élection présidentielle soit reportée sine die ou même qu'elle n'ait jamais lieu.
Aussitôt le ministre de l'Intérieur qui veut récupérer le processus électoral de manière à faire "élire" son candidat de se transformer en Sherlock Holmes et en Hercule Poirot pour, après avoir conclu à la culpabilité du président de la CEI, saisir le procureur habituel de la République si utile au régime des refondateurs, afin qu'il mène (?) une enquête (?) et aboutisse aux mêmes conclusions que lui.
Naturellement, c'est ce qui se passa. Point besoin d'un juge d'instruction, la culpabilité du président de la Cei sautait tellement aux yeux qu'en moins d'une semaine, les conclusions de l'enquête (?) du procureur condamnaient sans rémission ce "pelé, ce galeux, cause de tout (le) mal" dont souffrait et souffre le candidat accusateur.
Il fallait rapidement en référer au facilitateur qui découvrait hagard et ahuri que tout est cousu de fil blanc et qu'en matière de faux, l'équipe envoyée par notre fameux candidat était une équipe de faussaires et de manipulateurs.
Partis pour obtenir la tête du président de la Cei, ils s'en revenaient penauds, la queue entre les jambes, tout marris de ne pas avoir pu embobiner et rouler le facilitateur dans la farine.
Compte-rendu immédiat au candidat qui, se sentant perdu, découvre qu'il est (?) président (?) de la République même illégal, illégitime et anticonstitutionnel, la fonction qu'il exerce étant une fonction usurpée et c'est peu dire.
Et de sortir de son chapeau de magicien un certain article 48 de la Constitution dont il use et abuse à temps et à contretemps pour régler le problème ( ?) qu'il a soulevé à sa façon car au-dessus des lois, il ne saurait se plier à la procédure en matière de contestation.
Dans sa toute puissance, le tsar Soundjata 1er de Côte d'Ivoire pondait aussitôt des oukases avec pour unique objet la dissolution de la Cei et du gouvernement.
Usage totalement erroné des dispositions de l'article 48 par un candidat qui, non seulement refuse de se plier aux règles en matière électorale, mais méprise le peuple ivoirien et les autres candidats en faisant cette diversion vile et abjecte tout simplement parce qu'il veut rester au pouvoir sans élection surtout lorsque l'élection projetée est pour lui synonyme d'humiliation, lui qui se dit "enfant des élections" après avoir triché de façon honteuse à l'élection de 2000 et volé une victoire qui n'était pas la sienne.
Et lorsque l'on souligne cet usage aberrant de l'article 48, l'argument puéril qui est soulevé c'est que le président Bédié a utilisé en 1995 l'article 10 de la Constitution d'alors face au confit qui se développait dans la région de Gagnoa.
Bien entendu, le candidat du Fpi, se disant président ( ?) de la République ( ?) à 100% et candidat à 100% et ses suiveurs oublient ( ?) qu'en 1995, un certain Laurent Gbagbo, président du Fpi, en décrétant le boycott actif, ordonnait ipso facto un nettoyage ethnique, un génocide dans la région qu'il fallait stopper à travers des mesures exceptionnelles.
Le président BEDIE a alors pris soin de consulter l'Assemblée Nationale et la Cour constitutionnelle avant d'adopter une quelconque mesure, ce que n'a pas fait sa majesté impériale Gbagbo Laurent.
Par ailleurs, où était le danger qui menaçait le pays pour que le candidat du Fpi refuse de se conformer à la procédure en place et nous impose un diktat ?
Chef illégal et illégitime de l'Etat grâce aux accords signés, il perd cette qualité en violant et piétinant ces accords ainsi qu'il le fait de la constitution depuis octobre 2005 avec l'appui déterminant et décisif des Forces de Défense ( ?) et de Sécurité ( ?) du général Philippe Mangou, le chef d'état-major grand procureur et grand politique devant l'Eternel !!!
Monsieur Gbagbo aurait-il eu la même réaction si c'était monsieur Bédié, monsieur Ouattara, monsieur Wodié ou monsieur Anaky qui avaient eu quelque chose à reprocher à la Cei et à son président ? Le candidat du Fpi se serait-il revêtu de son manteau de président supposé de la République pour voler au secours de ses adversaires si ces derniers avaient eu maille à partir avec la Cei en utilisant l'article 48 alors que tant en la forme qu'au fond rien ne l'y autorisait ? Il est dommage que son camp et son clan refusent de voir cet abus intolérable de pouvoir par monsieur Gbagbo Laurent et se contentent de hurler comme des putois ou des loups.
Il est triste que certains, parce qu'ils veulent à tout prix préserver leurs immenses privilèges au point de préférer mourir plutôt que de perdre le pouvoir, choisissent délibérément de prolonger la souffrance des Ivoiriens en suivant un candidat dans ses errements et dans les actes irrationnels qu'il pose.
Il est pénible que la Communauté internationale, à commencer par le facilitateur et le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, refuse obstinément de désigner celui qui bloque constamment le processus de paix et d'appliquer les sanctions prévues à cet effet, se contentant d'appeler les parties à la retenue et à œuvrer dans un cadre apaisé lorsque l'opposition, excédée, manifeste sa colère et sa déception .
Il est affligeant qu'au 21ème siècle, malgré les efforts consentis par le pays pour former ses enfants, nous soyons encore confrontés à l'attitude de demi lettrés qui refusent que le droit soit dit et s'applique à tous les Ivoiriens.
Seul compte leur estomac, seuls comptent leurs intérêts égoïstes et mesquins, seule compte la protection rageuse de leurs immenses fortunes mal acquises en suçant les Ivoiriens jusqu'à la moelle.
Il est ahurissant qu'on entende parler "d'actes odieux" concernant le combat d'un peuple pour la reconquête de sa liberté et de ses droits.
Que disent les auteurs de ces propos s'agissant :
- Du massacre du général Guéi, de sa famille et de ses proches par le Fpi qui a tout de suite reconnu, à travers son président qu'il était l'auteur de ces crimes ?
- De l'hécatombe des 25, 26 et 27 mars 2004 avec ses plus de 500 morts et ses centaines de blessés et de disparus ?
- Des crimes des escadrons de la mort ?
- Des importateurs des déchets toxiques qui, pour s'enrichir, ont tué des dizaines d'Ivoiriens et intoxiqué des centaines de milliers d'autres ?
Les auteurs présumés de ces crimes horribles et odieux n'ont-ils pas été réinstallés de force par monsieur Gbagbo et les fameuses Forces de défense et de sécurité ?
- Des crimes économiques qui ont ruiné le pays et ses habitants, hormis quelques privilégiés dont ceux qui osent se croire républicains alors qu'ils ne sont que les complices de toutes les horreurs commises dans notre pays ?
Ils devraient avoir honte ceux là qui, pour défendre le fauteuil et le pouvoir d'un individu, se livrent à toutes les compromissions, à tous les actes vils, à toutes les trahisons de leur pays et de leurs ( ?) compatriotes en se donnant l'illusion d'être républicains et que partant, ils posent des actes républicains.
Supportent-ils leur propre image dans une glace, ceux dont l'intrusion dans la vie politique dans notre pays et leur comportement présent de flagorneurs et les lèches-bottes ont plongé la Côte-d'Ivoire dans l'abîme ? C'est vous qui tirez à balles réelles sur des manifestants aux mains nues ; c'est vous qui les tuez et vous avez le toupet de rendre responsables ceux qui n'ont fait que recommander la désobéissance civile ! Tout le monde sait pourtant que la situation actuelle provient de ce qu'un candidat, se sentant en difficulté, quoique chef d'Etat illégal, anticonstitutionnel et illégitime, a usé des pouvoirs liés à cette fonction pour résoudre les difficultés du candidat en perdition.
Le pays est en ébullition parce que monsieur Gbagbo, son camp et son clan sont incapables ou refusent de faire le distinguo entre le candidat et le président ( ?) La solution n'est-elle pas que le président ( ?) démissionne et que le candidat affronte ses adversaires à la loyale ? Vouloir constamment créer le déséquilibre en portant deux casquettes est totalement inacceptable et ne peut que favoriser les remous actuels. C'est pourquoi le RHDP et le PIT doivent rester inflexibles et intransigeants face aux manœuvres de tous ces bons apôtres qui veulent au final que les Ivoiriens se contentent d'être les moujiks du nouvel empereur nègre de Cote d'Ivoire !
Doubé Binty