Cei : Mambé passe la main Youssouf Bakayoko

La commission électorale indépendante (Cei), peut désormais reprendre son cours normal. L`ancien président de cette structure Beugré Mambé a officiellement passé la main à son successeur, Youssouf Bakayoko, anciennement ministre des affaires étrangères. La cérémonie de passation des charges a eu lieu ce vendredi 5 mars, dans les locaux de la Cei à Cocody les deux Plateaux en présence du directeur de cabinet du premier ministre, Koffi Paul.

C’est dans une ambiance bon enfant que Robert Beugré Mambé, l’ex président de la Commission électorale indépendante (Cei), en présence de ses quatre vice-présidents, a remis les dossiers de cette institution à son nouveau responsable de cette structure, pour poursuivre l’œuvre qu’il n’a pu conduire à terme.

Beugré Mambé a rendu grâce à Dieu, qui «nous a permis de réaliser 95% des tâches difficiles et délicates inscrites dans le cahier de charges de la commission». L`ancien président de la Commission électorale indépendante a souligné que son équipe et lui ont toujours travaillé dans des conditions difficiles, mais que l’ardeur ne leur a jamais fait défaut. C’est pourquoi Beugré Mambé a félicité le nouveau président de la Cei pour la confiance dont il jouit auprès des acteurs de la classe politique ivoirienne; avant d`ajouter que «ce qui est essentiel, c’est la paix dans les cœurs des Ivoiriens».

Pour sa part, le nouveau patron de la Cei, Youssouf Bakayoko a fait remarquer «qu’une cérémonie officielle de passation de charges au sein d’une institution est toujours plus ou moins paradoxale. Elle témoigne en effet de la coexistence de deux volontés en apparence contradictoires; celle de d’opérer un changement et celle de s’inscrire dans la continuité». Youssouf Bakayoko a donc placé cette cérémonie sous le signe de la sérénité retrouvée et la confiance réaffirmée.

Le président de la Cei s`est dit conscient de la tâche qui est désormais la sienne et promet de tout en mettre en œuvre afin de conduire le processus à son terme. Pour cela, il compte sur le rôle de chaque membre de son institution. Toutefois il a tenu à mettre en garde ses collaborateurs. « Il n’est pas question que chacun importe et impose, au cœur de notre institution, ses convictions personnelles» a martelé Youssouf Bakayoko.

Franck YEO
Franck-stephane.yeo@fratmat.info