La passation des charges a été effective, vendredi dernier, entre Robert Beugré Mambé et Youssouf Bakayoko, respectivement président sortant et président entrant de la Commission électorale (Cei). Ce rituel administratif a eu pour cadre la salle de conférence de l'institution, logée au sein de la résidence Angoua, à Cocody II Plateaux. Etaient témoins : des représentants du ministre de l'Intérieur, de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), des membres élus et non élus de l'institution électorale. Outre la signature de documents, et du procès verbal de la cérémonie, les deux principaux acteurs se sont exprimés sur l'actualité, sur l'institution.
Youssouf Bakayoko a mis des balises au travail d'équipe : « chacun sait que la Commission Electorale Indépendante est une Institution mise en place par les différents partenaires du processus de réconciliation nationale. A ce titre, elle est un microcosme du paysage politique de notre pays. On comprend donc aisément qu'il n'est pas question que chacun de ses membres importe et impose, au cœur de notre Institution, ses convictions personnelles”.
“La Commission Electorale Indépendante émane d'un consensus national, elle se doit d'être le reflet et le garant de ce consensus.
Mesdames et messieurs les membres de la Commission Electorale Indépendante, nous dresserons les vestiaires où vous voudrez bien entreposer vos flèches partisanes ». Il dit être respectueux des règles de la République : « La cérémonie qui nous réunit aujourd'hui, témoigne, s'il en était besoin, de la force et de la solidité de nos institutions et de la capacité de notre peuple à ne pas se bercer d'illusions trompeuses de l'écume des jours et à rester fidèle à cette exigence fondamentale : que force reste à la Loi et à la Justice et qu'un climat de confiance et de sérénité restaurées permette aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens d'assumer librement leur profond désir de vivre et de mieux vivre ensemble ». Poursuivant, il a réitéré son engagement, espérant que la confiance et la sérénité guident lui et ses collaborateurs dans l'exécution de leur mission. Youssouf Bakayoko a également fait une profession de foi : « M. Robert Beugré Mambé nous remet ce jour le bâtiment qu'il a conduit ces derniers temps et nous prenons le gouvernail pour le mener à bon port ». Quant à son prédécesseur, il s'est satisfait d'avoir réalisé « un peu plus de 95 % » du travail électoral. A-t-il réussi en cela ? « L'histoire le dira », a coupé court M. Mambé, avant d'élever des prières pour la nouvelle équipe et la Côte d'Ivoire.
Bidi Ignace
Youssouf Bakayoko a mis des balises au travail d'équipe : « chacun sait que la Commission Electorale Indépendante est une Institution mise en place par les différents partenaires du processus de réconciliation nationale. A ce titre, elle est un microcosme du paysage politique de notre pays. On comprend donc aisément qu'il n'est pas question que chacun de ses membres importe et impose, au cœur de notre Institution, ses convictions personnelles”.
“La Commission Electorale Indépendante émane d'un consensus national, elle se doit d'être le reflet et le garant de ce consensus.
Mesdames et messieurs les membres de la Commission Electorale Indépendante, nous dresserons les vestiaires où vous voudrez bien entreposer vos flèches partisanes ». Il dit être respectueux des règles de la République : « La cérémonie qui nous réunit aujourd'hui, témoigne, s'il en était besoin, de la force et de la solidité de nos institutions et de la capacité de notre peuple à ne pas se bercer d'illusions trompeuses de l'écume des jours et à rester fidèle à cette exigence fondamentale : que force reste à la Loi et à la Justice et qu'un climat de confiance et de sérénité restaurées permette aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens d'assumer librement leur profond désir de vivre et de mieux vivre ensemble ». Poursuivant, il a réitéré son engagement, espérant que la confiance et la sérénité guident lui et ses collaborateurs dans l'exécution de leur mission. Youssouf Bakayoko a également fait une profession de foi : « M. Robert Beugré Mambé nous remet ce jour le bâtiment qu'il a conduit ces derniers temps et nous prenons le gouvernail pour le mener à bon port ». Quant à son prédécesseur, il s'est satisfait d'avoir réalisé « un peu plus de 95 % » du travail électoral. A-t-il réussi en cela ? « L'histoire le dira », a coupé court M. Mambé, avant d'élever des prières pour la nouvelle équipe et la Côte d'Ivoire.
Bidi Ignace