Depuis 2005, le mandat officiel de Laurent Gbagbo à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire a pris fin. Des élections devraient donc être organisées pour désigner son successeur. Malheureusement, depuis, pas d’élection. A cause des reports répétés du scrutin présidentiel, le Fpi a achevé un autre mandat de plus, malgré les nombreuses interpellations de l’opposition et de la communauté internationale.
Cela fait exactement dix(10) ans que Laurent Gbagbo et le FPI sont au pouvoir. Or, cela fait aussi cinq(5) ans que le mandat officiel des refondateurs a constitutionnellement pris fin. Malgré cela, le camp présidentiel n’affiche aucune volonté de vouloir aller aux élections afin de laisser le peuple choisir librement son nouveau président. A cause de cette situation, les Ivoiriens traversent des moments difficiles, voire indescriptibles, suite à la crise qui a divisé le pays en deux. Et pourtant, tout le monde est convaincu que la tenue des élections marquera la fin de la crise qui secoue le pays depuis 2002, seulement deux (2) ans après l’accession de Laurent Gbagbo au pouvoir. A six(6) reprises, les élections ont été repoussées sans que le peuple lève le petit doigt. Tout cela, par la seule faute du camp présidentiel qui a toujours posé un obstacle à la veille des dates proposées. La toute dernière manœuvre satanique du camp présidentiel pour “re-bloquer” les élections, a été la sale guerre livrée aux anciens responsables de la CEI. Gbagbo et ses camarades ont monté de toutes pièces, une affaire de fraude à la Commission électorale indépendante (Cei). Ils en ont profité pour dissoudre le gouvernement et la Cei, provoquant des palabres inutiles. Tout cela, pour ne pas aller aux élections. Aujourd’hui, une autre fourchette a été fixée (fin mars-début avril). Cette période semble malheureusement être une fois encore menacée, car Laurent Gbagbo et ses alliés ont commencé encore leurs manœuvres dilatoires. Cette fois-ci, ce sont les Cei locales qui sont, non seulement la nouvelle cible des refondateurs, mais aussi l’origine de querelles qui conduiront à un autre report des élections. Tout cela, parce que Laurent Gbagbo veut rester agrippé au pouvoir. Cette situation risquerait cette fois-ci, d’étouffer les Ivoiriens qui, certainement chercheront à prendre leur destin en main. Que le camp présidentiel sache que l’espoir des Ivoiriens est lié à la tenue des élections. Alors, les reports répétés du scrutin présidentiel pourraient pousser à un soulèvement populaire dont les refondateurs n’oublieront pas de si tôt les efforts collatéraux. Et comme, eux-mêmes l’ont si bien dit, ‘’le pouvoir se trouve dans la rue’’. Alors c’est dans cette même rue que le peuple ira prendre le pouvoir. Par la faute d’un seul individu qui refuse d’aller aux élections, la Côte d’ivoire peut connaître une autre grave crise.
Etienne Atta
Cela fait exactement dix(10) ans que Laurent Gbagbo et le FPI sont au pouvoir. Or, cela fait aussi cinq(5) ans que le mandat officiel des refondateurs a constitutionnellement pris fin. Malgré cela, le camp présidentiel n’affiche aucune volonté de vouloir aller aux élections afin de laisser le peuple choisir librement son nouveau président. A cause de cette situation, les Ivoiriens traversent des moments difficiles, voire indescriptibles, suite à la crise qui a divisé le pays en deux. Et pourtant, tout le monde est convaincu que la tenue des élections marquera la fin de la crise qui secoue le pays depuis 2002, seulement deux (2) ans après l’accession de Laurent Gbagbo au pouvoir. A six(6) reprises, les élections ont été repoussées sans que le peuple lève le petit doigt. Tout cela, par la seule faute du camp présidentiel qui a toujours posé un obstacle à la veille des dates proposées. La toute dernière manœuvre satanique du camp présidentiel pour “re-bloquer” les élections, a été la sale guerre livrée aux anciens responsables de la CEI. Gbagbo et ses camarades ont monté de toutes pièces, une affaire de fraude à la Commission électorale indépendante (Cei). Ils en ont profité pour dissoudre le gouvernement et la Cei, provoquant des palabres inutiles. Tout cela, pour ne pas aller aux élections. Aujourd’hui, une autre fourchette a été fixée (fin mars-début avril). Cette période semble malheureusement être une fois encore menacée, car Laurent Gbagbo et ses alliés ont commencé encore leurs manœuvres dilatoires. Cette fois-ci, ce sont les Cei locales qui sont, non seulement la nouvelle cible des refondateurs, mais aussi l’origine de querelles qui conduiront à un autre report des élections. Tout cela, parce que Laurent Gbagbo veut rester agrippé au pouvoir. Cette situation risquerait cette fois-ci, d’étouffer les Ivoiriens qui, certainement chercheront à prendre leur destin en main. Que le camp présidentiel sache que l’espoir des Ivoiriens est lié à la tenue des élections. Alors, les reports répétés du scrutin présidentiel pourraient pousser à un soulèvement populaire dont les refondateurs n’oublieront pas de si tôt les efforts collatéraux. Et comme, eux-mêmes l’ont si bien dit, ‘’le pouvoir se trouve dans la rue’’. Alors c’est dans cette même rue que le peuple ira prendre le pouvoir. Par la faute d’un seul individu qui refuse d’aller aux élections, la Côte d’ivoire peut connaître une autre grave crise.
Etienne Atta