Historien oral africain, le griot, est également un gardien de l’histoire du village et de la généalogie de ses habitants. Il est un membre respecté du clan qui, avant l’apparition de l’écriture, retenait par cœur, tous les événements marquants de la vie d’un village: les naissances, les morts, les mariages, les chasses, les saisons et les guerres; assurant ainsi la continuité du patrimoine collectif, de la culture et de la généalogie du clan. Un griot pouvait parler des heures, voire des jours, tout en faisant appel à la mémoire d’une histoire transmise de griot en griot sur des générations. Malgré tous ces aspects positifs, l’on remarque tout de même que le griot, bien qu’importantdans les societé traditionnelles africaines, est en voie de disparition aujourd’hui.
La tradition orale était une composante majeure de la culture africaine, dans laquelle les archives entières de tout un village étaient enregistrées dans la mémoire d’un conteur particulier, ou d’un griot. Le griot était donc chargé de rappeler à travers les générations, les histoires des guerriers et des rois. Ainsi s’établissait un sentiment de continuité, tandis que les coutumes et la culture étaient préservées au sein de la tribu et du village. D’autres conteurs, des professionnels ambulants, qui voyageaient de village en village et de festival en festival, pratiquaient également cet art. Bien que ces histoires fussent destinées à divertir, elles étaient également instructives. Elles soulignaient généralement les faiblesses humaines et la manière dont l’être humain pouvait être blessé ou détruit par sa cupidité ou sa bêtise.
Les premières images du griot
Les premières images des griots étaient avant tout, des personnes des animaux ou des insectes sauvés par leur intelligence face aux prédateurs qui dominent la jungle. D’autres histoires, plus spirituelles, exprimaient le respect face à la nature environnante dont toutes choses sont issues. La vénération des ancêtres était tout aussi importante, ainsi que le sentiment d’être reliés à eux.
Quand l’écriture bouleverse tout.
Avec l’avènement de l’écriture et par la suite, l’introduction de la technologie informatique dans la culture africaine, le griot perdra de son importance. Le système de conservation et de rappel de l’information fondé sur la mémoire humaine prendra également un coup. Nous assistons ainsi, à une modification de la manière de stocker et de partager l’information. Le monde s’orientera alors vers des bibliothèques numériques.
Le rôle social du griot
Les griots sont présents dans les moments de réjouissances (naissance et de décès) et les moments d’affliction. Ils sont incontournables dans la vie sociale. Une tradition très répandue sur le continent et qui varie en fonction de l’ethnie à laquelle appartiennent les griots.
Son rôle économique
Hormis son rôle social, le griot joue aussi un rôle économique dans la vie active des africains. Ils encouragent généralement les laboureurs, en chantant les exploits de leurs aïeux. Cela, pour les amener à plus d’endurance en vue d’améliorer leurs rendements agricoles. « Travaillez, prenez de la peine… » Sont en substances les louanges qu’ils chantent pour stimuler, motiver les travailleurs et les pousser à se surpasser. Un service en échange duquel ils sont rémunérés. Mais il faut préciser que ‘’les chanteurs des champs’’ n’attendent généralement rien en retour de leurs précieux services. Quant aux villageois, ils tiennent tout de même à les remercier avec les moyens dont ils disposent. Les femmes du village leur prépareront donc à manger. Ils pourront recevoir de l’argent ou des cadeaux en nature comme du mil. En effet, pour encourager les laboureurs, les griots se servent de tam-tams ou de calebasses. Tout en chantant, ils racontent la vie des ancêtres d’un travailleur de leur choix. Ils racontent par exemple les exploits d’un grand-père qui a bien labouré son champ, fait de bonnes récoltes. Les noms des ascendants fainéants ou peu travailleurs ne sont jamais cités. Lorsqu’un travailleur est cité, ce dernier se place alors en première ligne et s’active avec beaucoup de vigueur qu’à l’accoutumée. Il passe ensuite à un autre travailleur et le même rituel recommence. Avec cette stratégie, ils réalisent de véritables prouesses. Cet art, se transmet non seulement de père en fils mais également, de mère en fille. C’est donc un héritage. L’apprentissage commence dès le plus jeune âge. Les enfants de griots suivent leurs parents lorsqu’ils vont chanter dans les champs. Ainsi, quand ils grandiront, ils auront la lourde responsabilité d’apprendre cet art à toute la lignée des familles. Soulignons que cette fonction demande de grosses capacités de mémorisation. Les griots connaissent par cœur les noms qui composent la généalogie des laboureurs.
Des méthodes pour préserver cette culture
Pour pérenniser cette culture, des méthodes ont été apprises. Certains pays ont construit des bibliothèques d’histoire orale. D’autres par contre, et la majorité d’ailleurs, dépourvue d’accès à cette technologie, a toujours recours à la mémoire humaine pour retenir, retrouver, faire circuler l’information, la conserver et la transmettre aux nouvelles générations. En dépit de la technologie et des inventions, l’on se rend compte que rien ne pourra remplacer la mémoire humaine. Car, il faut le dire tout net, la construction des bibliothèques d’histoire manquent de financement. D’où la difficulté de la préservation des collections d’histoire orale. Un projet a été mis sur pied. Il vise à évaluer les moyens nécessaires à la conservation et à l’accessibilité de ces bibliothèques et de ces centres d’information en Afrique.
Opportune Bath
La tradition orale était une composante majeure de la culture africaine, dans laquelle les archives entières de tout un village étaient enregistrées dans la mémoire d’un conteur particulier, ou d’un griot. Le griot était donc chargé de rappeler à travers les générations, les histoires des guerriers et des rois. Ainsi s’établissait un sentiment de continuité, tandis que les coutumes et la culture étaient préservées au sein de la tribu et du village. D’autres conteurs, des professionnels ambulants, qui voyageaient de village en village et de festival en festival, pratiquaient également cet art. Bien que ces histoires fussent destinées à divertir, elles étaient également instructives. Elles soulignaient généralement les faiblesses humaines et la manière dont l’être humain pouvait être blessé ou détruit par sa cupidité ou sa bêtise.
Les premières images du griot
Les premières images des griots étaient avant tout, des personnes des animaux ou des insectes sauvés par leur intelligence face aux prédateurs qui dominent la jungle. D’autres histoires, plus spirituelles, exprimaient le respect face à la nature environnante dont toutes choses sont issues. La vénération des ancêtres était tout aussi importante, ainsi que le sentiment d’être reliés à eux.
Quand l’écriture bouleverse tout.
Avec l’avènement de l’écriture et par la suite, l’introduction de la technologie informatique dans la culture africaine, le griot perdra de son importance. Le système de conservation et de rappel de l’information fondé sur la mémoire humaine prendra également un coup. Nous assistons ainsi, à une modification de la manière de stocker et de partager l’information. Le monde s’orientera alors vers des bibliothèques numériques.
Le rôle social du griot
Les griots sont présents dans les moments de réjouissances (naissance et de décès) et les moments d’affliction. Ils sont incontournables dans la vie sociale. Une tradition très répandue sur le continent et qui varie en fonction de l’ethnie à laquelle appartiennent les griots.
Son rôle économique
Hormis son rôle social, le griot joue aussi un rôle économique dans la vie active des africains. Ils encouragent généralement les laboureurs, en chantant les exploits de leurs aïeux. Cela, pour les amener à plus d’endurance en vue d’améliorer leurs rendements agricoles. « Travaillez, prenez de la peine… » Sont en substances les louanges qu’ils chantent pour stimuler, motiver les travailleurs et les pousser à se surpasser. Un service en échange duquel ils sont rémunérés. Mais il faut préciser que ‘’les chanteurs des champs’’ n’attendent généralement rien en retour de leurs précieux services. Quant aux villageois, ils tiennent tout de même à les remercier avec les moyens dont ils disposent. Les femmes du village leur prépareront donc à manger. Ils pourront recevoir de l’argent ou des cadeaux en nature comme du mil. En effet, pour encourager les laboureurs, les griots se servent de tam-tams ou de calebasses. Tout en chantant, ils racontent la vie des ancêtres d’un travailleur de leur choix. Ils racontent par exemple les exploits d’un grand-père qui a bien labouré son champ, fait de bonnes récoltes. Les noms des ascendants fainéants ou peu travailleurs ne sont jamais cités. Lorsqu’un travailleur est cité, ce dernier se place alors en première ligne et s’active avec beaucoup de vigueur qu’à l’accoutumée. Il passe ensuite à un autre travailleur et le même rituel recommence. Avec cette stratégie, ils réalisent de véritables prouesses. Cet art, se transmet non seulement de père en fils mais également, de mère en fille. C’est donc un héritage. L’apprentissage commence dès le plus jeune âge. Les enfants de griots suivent leurs parents lorsqu’ils vont chanter dans les champs. Ainsi, quand ils grandiront, ils auront la lourde responsabilité d’apprendre cet art à toute la lignée des familles. Soulignons que cette fonction demande de grosses capacités de mémorisation. Les griots connaissent par cœur les noms qui composent la généalogie des laboureurs.
Des méthodes pour préserver cette culture
Pour pérenniser cette culture, des méthodes ont été apprises. Certains pays ont construit des bibliothèques d’histoire orale. D’autres par contre, et la majorité d’ailleurs, dépourvue d’accès à cette technologie, a toujours recours à la mémoire humaine pour retenir, retrouver, faire circuler l’information, la conserver et la transmettre aux nouvelles générations. En dépit de la technologie et des inventions, l’on se rend compte que rien ne pourra remplacer la mémoire humaine. Car, il faut le dire tout net, la construction des bibliothèques d’histoire manquent de financement. D’où la difficulté de la préservation des collections d’histoire orale. Un projet a été mis sur pied. Il vise à évaluer les moyens nécessaires à la conservation et à l’accessibilité de ces bibliothèques et de ces centres d’information en Afrique.
Opportune Bath