Le taximan est-il complice ?
Kanon Dogoré Alice ne se doutait de rien lorsqu’elle emprunte son taxi, à la gare de train à Adjamé, pour se rendre à Port-Bouët. Dans la soirée du 27 janvier, il est presque 20 h, Alice revient d’un voyage à Daloa. Aidée par le chauffeur de taxi, elle rangeait ses bagages dans le coffre arrière du véhicule quand, soudain, deux jeunes gens crasseux les surprennent. « Ils se sont proposés de nous aider. J’ai refusé. Ils m’ont exigé la somme de 200 Fcfa. J’ai demandé au chauffeur de démarrer. Celui-ci a mis du temps et les voyous m’ont arraché mon sac à main », déclare Alice. Selon elle, son sac contenait la somme de 200.000 Fcfa plus un téléphone portable et un passeport. Lors de son agression, soutient-elle, le taximan ne lui a pas porté assistance. Ses propos sont soutenus par deux témoins oculaires. Ainsi, Alice porte plainte à la brigade de gendarmerie d’Adjamé contre Tra Bi Franck, le chauffeur en question, pour non assistance à personne en danger. Le mis en cause affirme reconnaître l’un des agresseurs. Cependant il nie toute complicité avec les malfrats. Difficile de croire cette version car le conducteur selon la victime a refusé de démarrer lorsque la bande mettait à exécution son acte de brigandage. Le taximan devra convaincre le tribunal sur son innocence.
Je dis non
Jamais, les consommateurs de cannabis ne reconnaissent les faits même pris en flagrant délit. La chanson est connue et bien rôdée. Quand les flics prennent Gohi Kalou Florent avec 150 grammes de cannabis dans la nuit du 8 février à 2 heures, il nie les faits de détention de drogue en vue de sa consommation. « Ils se sont mis à me fouiller et les lieux. Ils n’ont rien trouvé. Ils m’ont dit de les suivre dans la blanchisserie contiguë au bistrot. C’est là-bas que les policiers ont trouvé un sachet noir contenant le cannabis. Je n’ai rien à voir avec cette affaire », se défend Kalou. Il appartient au tribunal de prendre une décision sur l’innocence ou non du prévenu.
Une sélection de Ouattara Moussa
Kanon Dogoré Alice ne se doutait de rien lorsqu’elle emprunte son taxi, à la gare de train à Adjamé, pour se rendre à Port-Bouët. Dans la soirée du 27 janvier, il est presque 20 h, Alice revient d’un voyage à Daloa. Aidée par le chauffeur de taxi, elle rangeait ses bagages dans le coffre arrière du véhicule quand, soudain, deux jeunes gens crasseux les surprennent. « Ils se sont proposés de nous aider. J’ai refusé. Ils m’ont exigé la somme de 200 Fcfa. J’ai demandé au chauffeur de démarrer. Celui-ci a mis du temps et les voyous m’ont arraché mon sac à main », déclare Alice. Selon elle, son sac contenait la somme de 200.000 Fcfa plus un téléphone portable et un passeport. Lors de son agression, soutient-elle, le taximan ne lui a pas porté assistance. Ses propos sont soutenus par deux témoins oculaires. Ainsi, Alice porte plainte à la brigade de gendarmerie d’Adjamé contre Tra Bi Franck, le chauffeur en question, pour non assistance à personne en danger. Le mis en cause affirme reconnaître l’un des agresseurs. Cependant il nie toute complicité avec les malfrats. Difficile de croire cette version car le conducteur selon la victime a refusé de démarrer lorsque la bande mettait à exécution son acte de brigandage. Le taximan devra convaincre le tribunal sur son innocence.
Je dis non
Jamais, les consommateurs de cannabis ne reconnaissent les faits même pris en flagrant délit. La chanson est connue et bien rôdée. Quand les flics prennent Gohi Kalou Florent avec 150 grammes de cannabis dans la nuit du 8 février à 2 heures, il nie les faits de détention de drogue en vue de sa consommation. « Ils se sont mis à me fouiller et les lieux. Ils n’ont rien trouvé. Ils m’ont dit de les suivre dans la blanchisserie contiguë au bistrot. C’est là-bas que les policiers ont trouvé un sachet noir contenant le cannabis. Je n’ai rien à voir avec cette affaire », se défend Kalou. Il appartient au tribunal de prendre une décision sur l’innocence ou non du prévenu.
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