Le président du Pdci, Henri Konan Bédié, et ses hommes éprouvent encore des difficultés à admettre qu`un Etat se gère avec toutes les compétences, comme le fait si bien Laurent Gbagbo.
Le chef de l`Etat, depuis son accession à la magistrature suprême ne fait que appeler à ses côtés, des ivoiriens de divers bords politiques. Pour l`accompagner dans la mission de développement de la Côte d`Ivoire. Si le président de la république a nommé certains à de hauts postes de responsabilité, il a pesé de tout son poids pour positionner d`autres dans les institutions aussi bien nationales qu`internationales. Laurent Gbagbo s`est engagé en tant que président de la république, à se mettre au-dessus des considérations politiques. Et de travailler avec tout le monde pour le bonheur des ivoiriens. Et depuis fin 2000, il ne manque pas de le démontrer. A peine élu, l`un de ses tout premiers décrets est la surprenante nomination de N`Zi Paul David, cadre Pdci, comme son Directeur de cabinet. Bien évidemment, ils sont nombreux ces cadres du Pdci et des autres partis qui sont nommés par le chef de l`Etat. Amédée Kouassi Blé, Jacques Anouma, respectivement Secrétaire général et Daf de la présidence, c`est connu de tous, sont du parti sexagénaire. Plusieurs autres cadres du parti de Bédié travaillent au côté du président de Gbagbo. S`il y a une autre chose pour lequel Bédié et ses amis sont reconnaissants au chef de l`Etat, c`est bien le positionnement de certains de leurs cadres dans les institutions internationales. On se souvient encore, comment Laurent Gbagbo avait dû batailler, pour que l`Ambassadeur Essy Amara devienne le premier président de la commission de l`Union africaine. Il ne s`est pas arrêté là, puisque quelques temps après, il propose Ahoua N’Doli Théophile, à l`Onudi. Si on s`amusait un peu à citer les cadres du Pdci en particulier et ceux des autres partis en général, positionné par Laurent Gbagbo, il aurait fallu au moins une double pleine page. Tant la liste est longue et ce n`est certainement pas la direction du Pdci qui dira le contraire. Gbagbo est un véritable homme d`Etat et ses actes le prouvent. Il a toujours privilégié la compétence et les mérites des personnes à leurs origines régionales et politiques. Bédié et ses hommes sont conscients qu`ils n`ont pu faire le quart de ce qu`il fait.
Quand Bédié alliait tribalisme et chasse aux sorcières
Bien au contraire, à la mort d`Houphouët-Boigny en 1993, Bédié qui reçoit en héritage le pouvoir, n`a pas le temps de " vêtir " des habits d`homme d`Etat. Et se mettre au-dessus des clans et des calculs tribalistes. Sans état d`âme, il lance alors, une chasse aux sorcières contre tous les pro-Ouattara encore dans le sillage du pouvoir. L`un après l`autre, ces cadres ressortissants du nord pour la plupart proches de l`ex-Premier ministre d`Houphouët, vont être remplacés. Kablan Duncan, premier ministre de Bédié prend le soin de mettre sa tribu à la tête des directions des affaires administratives et financières (Daaf) des ministères. Pour avoir l`œil sur tous les mouvements financiers. C`est ce qu`on a appelé à l`époque, la " tribalisation " des Daaf.
Aujourd`hui, Youssouf Bakayoko est à la tête de la Cei. Son élection a été saluée par tous les partis politiques. Même si à l`origine, il ne figurait pas sur les tablettes du Pdci pour succéder à Mambé. C`est certainement grâce au chef de l`Etat et au Premier ministre que le Pdci a su que Youssouf Bakayoko pouvait être un successeur de qualité. Et voilà que les hommes de Bédié trouvent suspecte l`approbation d`un des leurs à la tête de la Cei. Au lieu de se réjouir que les qualités et la compétence professionnelle d`" un pur produit du Pdci ", comme ils se plaisent à le dire, soient reconnues de tous, ils s`en inquiètent. Or donc, le Pdci n`aime pas les hommes qui servent l`Etat et non des intérêts partisans.
Frank Toti
Le chef de l`Etat, depuis son accession à la magistrature suprême ne fait que appeler à ses côtés, des ivoiriens de divers bords politiques. Pour l`accompagner dans la mission de développement de la Côte d`Ivoire. Si le président de la république a nommé certains à de hauts postes de responsabilité, il a pesé de tout son poids pour positionner d`autres dans les institutions aussi bien nationales qu`internationales. Laurent Gbagbo s`est engagé en tant que président de la république, à se mettre au-dessus des considérations politiques. Et de travailler avec tout le monde pour le bonheur des ivoiriens. Et depuis fin 2000, il ne manque pas de le démontrer. A peine élu, l`un de ses tout premiers décrets est la surprenante nomination de N`Zi Paul David, cadre Pdci, comme son Directeur de cabinet. Bien évidemment, ils sont nombreux ces cadres du Pdci et des autres partis qui sont nommés par le chef de l`Etat. Amédée Kouassi Blé, Jacques Anouma, respectivement Secrétaire général et Daf de la présidence, c`est connu de tous, sont du parti sexagénaire. Plusieurs autres cadres du parti de Bédié travaillent au côté du président de Gbagbo. S`il y a une autre chose pour lequel Bédié et ses amis sont reconnaissants au chef de l`Etat, c`est bien le positionnement de certains de leurs cadres dans les institutions internationales. On se souvient encore, comment Laurent Gbagbo avait dû batailler, pour que l`Ambassadeur Essy Amara devienne le premier président de la commission de l`Union africaine. Il ne s`est pas arrêté là, puisque quelques temps après, il propose Ahoua N’Doli Théophile, à l`Onudi. Si on s`amusait un peu à citer les cadres du Pdci en particulier et ceux des autres partis en général, positionné par Laurent Gbagbo, il aurait fallu au moins une double pleine page. Tant la liste est longue et ce n`est certainement pas la direction du Pdci qui dira le contraire. Gbagbo est un véritable homme d`Etat et ses actes le prouvent. Il a toujours privilégié la compétence et les mérites des personnes à leurs origines régionales et politiques. Bédié et ses hommes sont conscients qu`ils n`ont pu faire le quart de ce qu`il fait.
Quand Bédié alliait tribalisme et chasse aux sorcières
Bien au contraire, à la mort d`Houphouët-Boigny en 1993, Bédié qui reçoit en héritage le pouvoir, n`a pas le temps de " vêtir " des habits d`homme d`Etat. Et se mettre au-dessus des clans et des calculs tribalistes. Sans état d`âme, il lance alors, une chasse aux sorcières contre tous les pro-Ouattara encore dans le sillage du pouvoir. L`un après l`autre, ces cadres ressortissants du nord pour la plupart proches de l`ex-Premier ministre d`Houphouët, vont être remplacés. Kablan Duncan, premier ministre de Bédié prend le soin de mettre sa tribu à la tête des directions des affaires administratives et financières (Daaf) des ministères. Pour avoir l`œil sur tous les mouvements financiers. C`est ce qu`on a appelé à l`époque, la " tribalisation " des Daaf.
Aujourd`hui, Youssouf Bakayoko est à la tête de la Cei. Son élection a été saluée par tous les partis politiques. Même si à l`origine, il ne figurait pas sur les tablettes du Pdci pour succéder à Mambé. C`est certainement grâce au chef de l`Etat et au Premier ministre que le Pdci a su que Youssouf Bakayoko pouvait être un successeur de qualité. Et voilà que les hommes de Bédié trouvent suspecte l`approbation d`un des leurs à la tête de la Cei. Au lieu de se réjouir que les qualités et la compétence professionnelle d`" un pur produit du Pdci ", comme ils se plaisent à le dire, soient reconnues de tous, ils s`en inquiètent. Or donc, le Pdci n`aime pas les hommes qui servent l`Etat et non des intérêts partisans.
Frank Toti