Avec l'entrée des ministres du RHDP dans le deuxième gouvernement Soro, les Ivoiriens ont découvert qu'une nouvelle pratique étrange s'est installée dans les mœurs d'une certaine politique. Il s'agit de la pratique incompréhensible de la récusation de personnes politiquement marquées. Mais, quel mystère se cache au juste derrière cette notion vague des personnes dites politiquement marquées ? Que veut dire être politiquement marqué, qui l'est et qui ne l'est pas ?
Est-ce un crime d'être politiquement marqué et pourquoi ?
La réponse à ces interrogations est simple. Depuis quelque temps, la refondation en grande difficulté, tente de salir d'honnêtes citoyens à cause de leur fidélité, de leur sincérité, de leur engagement et de leur attachement à un parti et à son leader. Car, c'est de cela qu'il s'agit. Et, les Ivoiriens ont été ahuris et stupéfaits d'apprendre que la formation du nouveau gouvernement de Guillaume Soro était paralysée, parce que les personnages présentés par le RHDP pour le représenter au sein du nouvel exécutif étaient indésirables au palais parce que politiquement marqués. Comme le candidat des refondateurs n'est jamais politiquement marqué alors qu'il avoue que la politique est son métier, il prend un malin plaisir à récuser ceux qu'il considère politiquement marqués parce qu'il n'a pas réussi à les charmer.
Ainsi donc, avec la refondation, le fait d'afficher ouvertement ses opinions, de militer pour un idéal et de s'attacher à un parti de l'opposition et à son dirigeant librement élu par les militants, devient un délit, un crime de lèse-majesté qui peut empêcher un homme ou une femme de briguer une fonction publique. On n'entre plus au gouvernement parce qu'on est compétent, mais choisi en fonction d'une supposée onction de neutralité politique. En somme, sous la refondation, il ne fait plus bon d'afficher sa conviction politique et l'assumer à la lumière du soleil. Dans un tel contexte et pour ne citer qu'un exemple, un militant comme Kah Zion dont le dévouement à son parti est connu, ne peut prétendre, tant que le FPI est aux commandes du pays, postuler pour un quelconque poste ministériel, si son parti le voulait, à cause de ses opinions clairement affichées.
Aujourd'hui, on est en droit de se demander quelle est la véritable intention du candidat des refondateurs lorsqu'il déclare qu'il ne veut pas de personnes politiquement marquées dans son gouvernement. Veut-il dire par là que les personnalités présentées par le RHDP, lesquelles sont connues pour leur grande compétence dans leurs secteurs d'activité, parce qu'elles sont des militants modèles doivent être interdites de gouvernement ? Pourquoi ? Suivant le candidat des frontistes, quelle considération doit-on avoir pour les personnes choisies consensuellement pour entrer au gouvernement ? Veut-il faire croire qu'elles ne sont pas fortement impliquées dans la vie de leurs partis respectifs ? Son objectif serait-il de pouvoir les acheter afin de semer le doute dans la tête des dirigeants du RHDP qui ont accepté qu'ils aillent se mettre au service des citoyens ? Doivent-ils aller faire simplement de la figuration au gouvernement au nom de la neutralité ?
Le paradoxe dans cette fausse affaire de personnes accusées d'être politiquement marquées est que, d'un côté, le chef des refondateurs récuse les hommes présentés par l'opposition et, de l'autre, il reconduit tous les caciques de son parti qui ne sont rien d'autres qu'un pur produit de la politique. Ce qu'il refuse aux uns, il l'accepte des autres. Cela sous-entend il son désir de nous réduire en moutons obligés de faire ce qu'il dit et non ce qu'il fait afin de lui laisser le terrain pour exécuter ses basses manœuvres qui n'honorent pas notre pays ? Les Désiré Tagro, Bohoun Bouabré et tous les autres ministres reconduits ou entrant pour la première fois dans le gouvernement, seraient-ils des martiens ignorant tout de la politique ? Sont-ils les fameux technocrates préconisés, qui viendraient de la société civile sans aucune marque politique, quand bien même mandatés par des partis ? Un peu de sérieux, messieurs-dames de la refondation !
Par-delà les considérations mesquines et fourbes des frontistes, c'est le RHDP qui est interpellé. Il est interpellé vivement afin qu'il rassure les braves militants discriminés à cause de leur loyauté et de leur dévouement envers leurs partis. Il est impératif qu'ils sachent que ce sont eux qui pourront défendre l'intérêt du parti, quand il le faudra et partout où besoin sera. Ils ont été sacrifiés afin d'éviter le chantage qui leur était fait et non pas parce qu'ils n'étaient pas idoines pour les responsabilités que le RHDP voulait leur confier après la sortie arbitraire des héros de l'opposition du premier gouvernement de Guillaume Soro. Le chef des frontistes, en voulant les déshonorer, au contraire, les a grandis en reconnaissant leur qualité de grands militants. Ils sont sortis de l'épreuve plus déterminés que jamais à lutter de toutes leurs forces afin que l'opposition démocratique s'installe aux commandes du pays pour le bonheur des populations qui n'en peuvent plus. Ils doivent donc se sentir fiers et heureux d'être politiquement marqués alors que nombreux sont les militants de la refondation qui sont, eux, marqués par le sceau de l'infamie à cause de leurs forfaits innombrables dans tous les secteurs de notre société.
Le RHDP doit faire en sorte que l'ardeur des militants récusés ne se dilue pas, mais les encourager à persévérer dans leur sacrifice pour le triomphe de leurs partis respectifs. Ils sont le gage du dynamisme vivifiant de l'engagement en politique. Y a-t-il, d'ailleurs une politique sans l'engagement des militants ? Ces hommes et femmes politiquement marqués qui nous font honneur, ne doivent pas désespérer. Leurs actions salutaires sont appréciées à leur juste mesure par le peuple pour qui ils se battent pour le triomphe de la vérité et le progrès pour tous.
Ils doivent poursuivre leur combat jusqu'à la victoire finale avec la certitude qu'ils en seront récompensés. C'est grâce à leur activisme que les populations ont tourné le dos aux refondateurs. Ils sont le levain du combat de libération qui mettra bientôt fin au règne insouciant des prédateurs de la République.
Quant aux nouveaux ministres entrés au gouvernement sous désignation de l'opposition, principalement du RHDP, qu'ils se rassurent. Ils jouissent toujours de leur qualité de militants au sein de leurs formations politiques d'origine. En les acceptants, le candidat des refondateurs voulait faire douter de leur militantisme. Une tactique dont l'objectif est de diviser pour mieux régner. Une fois de plus, il s'est trompé car, l'exception des Geneviève Bro Grégbé, Henriette Lagou, Gnamien Yao, Fologo etc., restera unique dans les partis du RHDP qui disposent d'immenses viviers de cadres compétents. Il ne faudrait pas qu'ils s'installent dans une sorte de complexe parce que produits d'un consensus politique. Ils sont tous en service commandé pour sauver la patrie des rapacités de la refondation. A ce titre, ils ont la bénédiction de leurs partis et de leurs militants pour bien travailler en faveur des populations martyres. Qu'ils œuvrent en toute sérénité comme leurs prédécesseurs, sans tomber dans les pièges du candidat de la refondation dont le mandat a servi exclusivement à nuire aux intérêts de la nation. Leur mission n'est point de s'attirer les bonnes grâces du candidat-président, ni de faire un clin d'œil à leurs partis. Tout ce qu'ils feront en leur qualité de responsables de départements ministériels, quels qu'ils soient, doit avant tout et surtout être soutenu par leur volonté d'aider le peuple en le soulageant des maux qui l'étranglent depuis que les frontistes sont au pouvoir. Leur travail sera jugé par les populations qui s'en serviront pour renforcer leur conviction dans le RHDP dont le retour au pouvoir mettra un terme à leurs souffrances. Qu'ils se convainquent que c'est parce qu'ils sont meilleurs qu'ils ont obtenu la confiance de leurs partis. Il leur appartient, désormais, de la mériter sans céder aux tentations de ceux qui pensent qu'ils peuvent se servir d'eux pour semer le doute et la zizanie dans les rangs de l'opposition RHDP. Ils doivent méditer cette pensée de Machiavel et s'en servir dans leurs actions quotidiennes : " Quand on mange avec le diable, il faut avoir une fourchette plus longue que la sienne ".
Quant au candidat autoproclamé candidat du peuple, qu'il prenne garde. Il vient de récuser Mambé. Auparavant, il avait récusé Tevodjéré de l'ONU, Seydou Diarra et Charles Konan Banny.
Nourrit-il, aussi, l'idée sécrète de récuser Soro ? Et, qui sait, peut-être finira-t- il par se récuser lui-même avant que le peuple ne s'en charge. Car, les militants de l'opposition sont sereins et ont compris le sens du sacrifice consenti pour éviter au pays de s'engouffrer dans le malheur et dans une plus grande misère. N'en déplaise aux spécialistes des coups bas, les militants ont découvert le chantage du pouvoir qui a tenté par tous les moyens d'empêcher les leaders du RHDP d'assumer leurs responsabilités sans s'abandonner au chantage des frontistes.
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
Député de Tanda
Délégué départemental
PDCI-RDA, Tanda
Est-ce un crime d'être politiquement marqué et pourquoi ?
La réponse à ces interrogations est simple. Depuis quelque temps, la refondation en grande difficulté, tente de salir d'honnêtes citoyens à cause de leur fidélité, de leur sincérité, de leur engagement et de leur attachement à un parti et à son leader. Car, c'est de cela qu'il s'agit. Et, les Ivoiriens ont été ahuris et stupéfaits d'apprendre que la formation du nouveau gouvernement de Guillaume Soro était paralysée, parce que les personnages présentés par le RHDP pour le représenter au sein du nouvel exécutif étaient indésirables au palais parce que politiquement marqués. Comme le candidat des refondateurs n'est jamais politiquement marqué alors qu'il avoue que la politique est son métier, il prend un malin plaisir à récuser ceux qu'il considère politiquement marqués parce qu'il n'a pas réussi à les charmer.
Ainsi donc, avec la refondation, le fait d'afficher ouvertement ses opinions, de militer pour un idéal et de s'attacher à un parti de l'opposition et à son dirigeant librement élu par les militants, devient un délit, un crime de lèse-majesté qui peut empêcher un homme ou une femme de briguer une fonction publique. On n'entre plus au gouvernement parce qu'on est compétent, mais choisi en fonction d'une supposée onction de neutralité politique. En somme, sous la refondation, il ne fait plus bon d'afficher sa conviction politique et l'assumer à la lumière du soleil. Dans un tel contexte et pour ne citer qu'un exemple, un militant comme Kah Zion dont le dévouement à son parti est connu, ne peut prétendre, tant que le FPI est aux commandes du pays, postuler pour un quelconque poste ministériel, si son parti le voulait, à cause de ses opinions clairement affichées.
Aujourd'hui, on est en droit de se demander quelle est la véritable intention du candidat des refondateurs lorsqu'il déclare qu'il ne veut pas de personnes politiquement marquées dans son gouvernement. Veut-il dire par là que les personnalités présentées par le RHDP, lesquelles sont connues pour leur grande compétence dans leurs secteurs d'activité, parce qu'elles sont des militants modèles doivent être interdites de gouvernement ? Pourquoi ? Suivant le candidat des frontistes, quelle considération doit-on avoir pour les personnes choisies consensuellement pour entrer au gouvernement ? Veut-il faire croire qu'elles ne sont pas fortement impliquées dans la vie de leurs partis respectifs ? Son objectif serait-il de pouvoir les acheter afin de semer le doute dans la tête des dirigeants du RHDP qui ont accepté qu'ils aillent se mettre au service des citoyens ? Doivent-ils aller faire simplement de la figuration au gouvernement au nom de la neutralité ?
Le paradoxe dans cette fausse affaire de personnes accusées d'être politiquement marquées est que, d'un côté, le chef des refondateurs récuse les hommes présentés par l'opposition et, de l'autre, il reconduit tous les caciques de son parti qui ne sont rien d'autres qu'un pur produit de la politique. Ce qu'il refuse aux uns, il l'accepte des autres. Cela sous-entend il son désir de nous réduire en moutons obligés de faire ce qu'il dit et non ce qu'il fait afin de lui laisser le terrain pour exécuter ses basses manœuvres qui n'honorent pas notre pays ? Les Désiré Tagro, Bohoun Bouabré et tous les autres ministres reconduits ou entrant pour la première fois dans le gouvernement, seraient-ils des martiens ignorant tout de la politique ? Sont-ils les fameux technocrates préconisés, qui viendraient de la société civile sans aucune marque politique, quand bien même mandatés par des partis ? Un peu de sérieux, messieurs-dames de la refondation !
Par-delà les considérations mesquines et fourbes des frontistes, c'est le RHDP qui est interpellé. Il est interpellé vivement afin qu'il rassure les braves militants discriminés à cause de leur loyauté et de leur dévouement envers leurs partis. Il est impératif qu'ils sachent que ce sont eux qui pourront défendre l'intérêt du parti, quand il le faudra et partout où besoin sera. Ils ont été sacrifiés afin d'éviter le chantage qui leur était fait et non pas parce qu'ils n'étaient pas idoines pour les responsabilités que le RHDP voulait leur confier après la sortie arbitraire des héros de l'opposition du premier gouvernement de Guillaume Soro. Le chef des frontistes, en voulant les déshonorer, au contraire, les a grandis en reconnaissant leur qualité de grands militants. Ils sont sortis de l'épreuve plus déterminés que jamais à lutter de toutes leurs forces afin que l'opposition démocratique s'installe aux commandes du pays pour le bonheur des populations qui n'en peuvent plus. Ils doivent donc se sentir fiers et heureux d'être politiquement marqués alors que nombreux sont les militants de la refondation qui sont, eux, marqués par le sceau de l'infamie à cause de leurs forfaits innombrables dans tous les secteurs de notre société.
Le RHDP doit faire en sorte que l'ardeur des militants récusés ne se dilue pas, mais les encourager à persévérer dans leur sacrifice pour le triomphe de leurs partis respectifs. Ils sont le gage du dynamisme vivifiant de l'engagement en politique. Y a-t-il, d'ailleurs une politique sans l'engagement des militants ? Ces hommes et femmes politiquement marqués qui nous font honneur, ne doivent pas désespérer. Leurs actions salutaires sont appréciées à leur juste mesure par le peuple pour qui ils se battent pour le triomphe de la vérité et le progrès pour tous.
Ils doivent poursuivre leur combat jusqu'à la victoire finale avec la certitude qu'ils en seront récompensés. C'est grâce à leur activisme que les populations ont tourné le dos aux refondateurs. Ils sont le levain du combat de libération qui mettra bientôt fin au règne insouciant des prédateurs de la République.
Quant aux nouveaux ministres entrés au gouvernement sous désignation de l'opposition, principalement du RHDP, qu'ils se rassurent. Ils jouissent toujours de leur qualité de militants au sein de leurs formations politiques d'origine. En les acceptants, le candidat des refondateurs voulait faire douter de leur militantisme. Une tactique dont l'objectif est de diviser pour mieux régner. Une fois de plus, il s'est trompé car, l'exception des Geneviève Bro Grégbé, Henriette Lagou, Gnamien Yao, Fologo etc., restera unique dans les partis du RHDP qui disposent d'immenses viviers de cadres compétents. Il ne faudrait pas qu'ils s'installent dans une sorte de complexe parce que produits d'un consensus politique. Ils sont tous en service commandé pour sauver la patrie des rapacités de la refondation. A ce titre, ils ont la bénédiction de leurs partis et de leurs militants pour bien travailler en faveur des populations martyres. Qu'ils œuvrent en toute sérénité comme leurs prédécesseurs, sans tomber dans les pièges du candidat de la refondation dont le mandat a servi exclusivement à nuire aux intérêts de la nation. Leur mission n'est point de s'attirer les bonnes grâces du candidat-président, ni de faire un clin d'œil à leurs partis. Tout ce qu'ils feront en leur qualité de responsables de départements ministériels, quels qu'ils soient, doit avant tout et surtout être soutenu par leur volonté d'aider le peuple en le soulageant des maux qui l'étranglent depuis que les frontistes sont au pouvoir. Leur travail sera jugé par les populations qui s'en serviront pour renforcer leur conviction dans le RHDP dont le retour au pouvoir mettra un terme à leurs souffrances. Qu'ils se convainquent que c'est parce qu'ils sont meilleurs qu'ils ont obtenu la confiance de leurs partis. Il leur appartient, désormais, de la mériter sans céder aux tentations de ceux qui pensent qu'ils peuvent se servir d'eux pour semer le doute et la zizanie dans les rangs de l'opposition RHDP. Ils doivent méditer cette pensée de Machiavel et s'en servir dans leurs actions quotidiennes : " Quand on mange avec le diable, il faut avoir une fourchette plus longue que la sienne ".
Quant au candidat autoproclamé candidat du peuple, qu'il prenne garde. Il vient de récuser Mambé. Auparavant, il avait récusé Tevodjéré de l'ONU, Seydou Diarra et Charles Konan Banny.
Nourrit-il, aussi, l'idée sécrète de récuser Soro ? Et, qui sait, peut-être finira-t- il par se récuser lui-même avant que le peuple ne s'en charge. Car, les militants de l'opposition sont sereins et ont compris le sens du sacrifice consenti pour éviter au pays de s'engouffrer dans le malheur et dans une plus grande misère. N'en déplaise aux spécialistes des coups bas, les militants ont découvert le chantage du pouvoir qui a tenté par tous les moyens d'empêcher les leaders du RHDP d'assumer leurs responsabilités sans s'abandonner au chantage des frontistes.
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
Député de Tanda
Délégué départemental
PDCI-RDA, Tanda