Avec les dernières déclarations plutôt optimistes de Guillaume Soro. Cité notamment par Le Nouveau Réveil , le Premier ministre assure « qu’il est possible de faire l’élection (présidentielle). Profitons de l’accalmie qu’il y a et de la tranquillité qu’il y a pour faire les élections. Je plaide pour des élections rapides », affirme-t-il. Des déclarations prononcées après la réunion ces derniers jours des Forces Nouvelles à Bouaké, un séminaire dirigé par Guillaume Soro en personne, le secrétaire général du parti.
Toutefois, le chemin vers un éventuel scrutin risque d’être encore long… Avec une embûche de taille, relève le quotidien Nord-Sud « la question du contentieux qui continue de diviser ». A savoir, la composition des listes électorales. Avec d’un côté, les partisans de Laurent Gbagbo qui, explique le journal, « entendent vaille que vaille poursuivre leur croisade contre la liste électorale provisoire aux fins d’en extirper les fraudeurs, et de l’autre, le RHDP (l’opposition) qui invite son adversaire à se conformer au mode opératoire. »
Bref, le malaise persiste malgré le récent renouvellement de la CEI, la Commission électorale indépendante…
Pouvoir et opposition dans le même sac ?
Et L’Inter , autre quotidien ivoirien renvoie pouvoir et opposition dos à dos… « Les vrais ennemis des élections de ce pays commencent à se désigner eux-mêmes, affirme le journal. Un camp présidentiel qui, malgré toutes les assurances qu’il donne publiquement, fait tout en privé pour retarder au maximum l’échéance électorale ; une opposition politique complètement ménopausée au niveau des idées et des actions à mener pour bousculer ce pouvoir qui s’accroche, et qui se fait complice malgré elle de tout ce que fait le camp présidentiel ; et une société civile, poursuit L’Inter, devenue subitement aphone quand elle n’est pas carrément à la soupe. Avec cette panoplie, que veut-on espérer pour la Côte d’Ivoire en termes de sortie de crise ? Après le 30 novembre 2008, le 29 novembre 2009, le délai `fin février début mars 2010`, et le nouveau délai pour `fin avril début mai 2010`, une autre date aura vécu dans ce pays », s’exclame L’Inter.
La présidentielle à l’automne ?
En effet, estime Le Républicain au Mali, « les Ivoiriens doivent encore s’armer de patience, avant de se rendre aux urnes. La période allant de la fin avril à début mai, encore proposée par la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation, tenue à Abidjan, n’est malheureusement pas une date immuable. La preuve, il se murmure dans certains Etats Majors politiques que des démarches souterraines sont en cours, dans le but de reporter les élections au 30 Octobre 2010. »
Alors pourquoi ? Et bien, affirme Le Républicain, le camp présidentiel veut absolument repousser le scrutin après les festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance, en août prochain… « Le camp présidentiel qui, explique-t-il, compte engranger les dividendes de ce grand événement » et qui veut donc «organiser ce cinquantenaire avant de se décider à mettre le fauteuil présidentiel en compétition. De sources dignes de foi, assure Le Républicain, des émissaires du FPI auraient déjà pris le chemin de la négociation silencieuse auprès de certains Etat Majors politiques pour obtenir leur accord en vue de reporter les élections à la date du 30 Octobre.»
Par Frédéric Couteau
Toutefois, le chemin vers un éventuel scrutin risque d’être encore long… Avec une embûche de taille, relève le quotidien Nord-Sud « la question du contentieux qui continue de diviser ». A savoir, la composition des listes électorales. Avec d’un côté, les partisans de Laurent Gbagbo qui, explique le journal, « entendent vaille que vaille poursuivre leur croisade contre la liste électorale provisoire aux fins d’en extirper les fraudeurs, et de l’autre, le RHDP (l’opposition) qui invite son adversaire à se conformer au mode opératoire. »
Bref, le malaise persiste malgré le récent renouvellement de la CEI, la Commission électorale indépendante…
Pouvoir et opposition dans le même sac ?
Et L’Inter , autre quotidien ivoirien renvoie pouvoir et opposition dos à dos… « Les vrais ennemis des élections de ce pays commencent à se désigner eux-mêmes, affirme le journal. Un camp présidentiel qui, malgré toutes les assurances qu’il donne publiquement, fait tout en privé pour retarder au maximum l’échéance électorale ; une opposition politique complètement ménopausée au niveau des idées et des actions à mener pour bousculer ce pouvoir qui s’accroche, et qui se fait complice malgré elle de tout ce que fait le camp présidentiel ; et une société civile, poursuit L’Inter, devenue subitement aphone quand elle n’est pas carrément à la soupe. Avec cette panoplie, que veut-on espérer pour la Côte d’Ivoire en termes de sortie de crise ? Après le 30 novembre 2008, le 29 novembre 2009, le délai `fin février début mars 2010`, et le nouveau délai pour `fin avril début mai 2010`, une autre date aura vécu dans ce pays », s’exclame L’Inter.
La présidentielle à l’automne ?
En effet, estime Le Républicain au Mali, « les Ivoiriens doivent encore s’armer de patience, avant de se rendre aux urnes. La période allant de la fin avril à début mai, encore proposée par la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation, tenue à Abidjan, n’est malheureusement pas une date immuable. La preuve, il se murmure dans certains Etats Majors politiques que des démarches souterraines sont en cours, dans le but de reporter les élections au 30 Octobre 2010. »
Alors pourquoi ? Et bien, affirme Le Républicain, le camp présidentiel veut absolument repousser le scrutin après les festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance, en août prochain… « Le camp présidentiel qui, explique-t-il, compte engranger les dividendes de ce grand événement » et qui veut donc «organiser ce cinquantenaire avant de se décider à mettre le fauteuil présidentiel en compétition. De sources dignes de foi, assure Le Républicain, des émissaires du FPI auraient déjà pris le chemin de la négociation silencieuse auprès de certains Etat Majors politiques pour obtenir leur accord en vue de reporter les élections à la date du 30 Octobre.»
Par Frédéric Couteau