Attention à vos poches !

Le repos à la plage n'est plus de nos jours, forcément paisible. Des pickpockets rôdent à faire la poche à leurs amis au moment où ceux-ci dorment. N'dri Yao Firmin prenait du bon temps après une journée de dur labeur dans son restaurant situé Derrière Wharf, un quartier de la commune du maire Hortense Aka Anghui. En début d'après-midi du vendredi 26 février, Firmin constate à son réveil la disparition de son téléphone portable. Selon lui, le cellulaire se trouvait dans la poche avant de son pantalon Jean. « Ma poche a été déchirée avec une lame déposée non loin de moi. Avant de dormir, j'avais remarqué la présence d'un jeune homme, assis à une dizaine de mètres. Après le forfait, il a disparu », soutient Firmin qui organise immédiatement une battue en compagnie d'un groupe de jeunes gens. « Nous l'avons intercepté avec le butin. C'est ainsi que nous l'avons conduit à la police », ajoute la victime qui porte plainte contre Degninou Serge Sandor pour vol au commissariat de police du 33ème arrondissement, à Port-Bouët. Mais le prévenu nie l'accusation bien qu'il soit pris avec le butin. Il affirme qu'il se reposait avec sa maîtresse, Mlle De Edwige Andréa Estelle, lorsqu'il a été littéralement pris à partie par de jeunes hommes l'accusant de vol.

Dans le même sac
Généralement quand il y a un vol et que le larron emporte le butin pour le vendre à de tierces personnes, la désignation du voleur n'est pas aisée. Par contre, si le propriétaire arrive à mettre la main sur le voleur, alors il est plus facile de remonter la filière pour mettre le grappin sur le ou les receleur(s). C'est ce qui s'est passé pour Mme Couloud N'gueta Nelly, propriétaire d'un chantier à la Riviéra Palmeraie. Son vigile, Djeubré Yacouba subtilisait ses planches qu'il vendait à deux de ses compatriotes burkinabè à savoir Welgo Seydou et Guino Aboulaye. En plus des planches, indique la plaignante au commissariat de police du 35ème arrondissement, il a volé des cerfs joints (matériaux de construction, ndlr). Yacouba et ses complices reconnaissent sans détour l'accusation de vol et de recel d'objets volés. En principe, à leur comparution dans quinze jours à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, les prévenus devront plaider coupables pour faciliter la tâche au juge.


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