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Faits Divers Publié le lundi 15 mars 2010 | Nord-Sud

Le règne de l`indiscipline

Le drame survenu, samedi, à Yopougon dans un maquis est un signe évocateur de l'état de déliquescence de la police criminelle. Comment comprendre qu'un sergent, fût-il de la police criminelle, appuie facilement sur la détente pour abattre comme des chiens enragés des gendarmes ? On se croit dans le far west où tout le monde peut dégainer pour tirer à bout portant sur l'autre. Le meurtre des deux gendarmes met sur la place publique la question du mode de recrutement et de formation des policiers notamment ceux de la police criminelle. Des flics véreux et zélés prêts à tuer pour des peccadilles. En effet, en 2003, à Koumassi, explique l'un des gendarmes de l'escadron de gendarmerie de Yopougon, un élément de la police criminelle n'a pas hésité à vider le chargeur de son arme sur son collègue sous prétexte que des bandits se seraient cachés dans le maquis tenu par le gendarme en question. Selon lui, le temps est venu pour instaurer la discipline au sein de la police. «Un point d'honneur doit être mis sur la question de la formation des policiers. Aujourd'hui, après six mois ou douze mois de formation, les agents de police ont des pistolets automatiques. Ils se promènent avec ces armes à feu pour commettre divers actes répréhensibles qu'on banalise par l'inacceptable tordue « bavure policière ». Ce sont eux qui tirent à longueur de journée sur les chauffeurs de gbaka », soutient notre interlocuteur en affirmant que pour qu'un gendarme puisse avoir un pistolet, il lui faut atteindre le grade de maréchal des logis chef (Mdl/Chef).


Bahi K
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