En 1990, un vent de l’Est avait frappé de plein fouet le paysage politique africain, celui du multipartisme. En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo et ses amis ont obtenu d’Houphouët-Boigny, l’activation de l’article….de la constitution qui prévoyait déjà le multipartisme. Vingt ans après l’instauration du pluralisme politique, que devient la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire avant 1990
Avant 1990, la Côte d’Ivoire, grâce à une meilleure répartition des richesses nationales et une bonne politique de développement, pouvait se targuer d’être la locomotive économique de la sous-région ouest-africaine. Du point de vue du réseau routier, la Côte d’ivoire en possédait le meilleur dans sa zone ; ce qui a eu pour conséquence de faciliter l’évacuation des produits agricoles vers l’extérieur. Outre les routes, les voies ferrées, aériennes et maritimes ont été construites pour booster le développement de la Côte d’Ivoire. Les infrastructures hospitalières ivoiriennes étaient les meilleures en Afrique de l’Ouest. Que dire alors de l’école qui était la priorité des dirigeants d’alors ? Des écoles sont construitest chaque année dans l’enseignement primaire et secondaire aussi bien que dans le supérieur pour décongestionner les effectifs. Des cantines et des bourses avaient été instituées par l’Etat, afin de permettre aux enfants des parents pauvres d’aller à l’école dans les mêmes conditions que les enfants des riches. L’agriculture était dynamique et assurait à elle seule, l’essentiel de l’économie de la Côte d’Ivoire. La constitution de la nation ivoirienne en marche grâce à la politique de paix du Pdci-Rda, et ce pays véritable havre de paix, faisait languir les autres pays dont les citoyens envahissaient depuis la nuit des temps, la Côte d’Ivoire à la recherche d’un bien-être et de mieux vivre.
Les dégâts du multipartisme
Alors que Houphouët-Boigny, dans sa grande vision et sa parfaite connaissance de son peuple disait « l’Afrique n’est pas prête pour le multipartisme », un groupe de rêveurs, conduit par Laurent Gbagbo, croyait détenir la panacée pour hisser le pays au rang des grandes nations du monde, par la manière la plus brutale qui soit : ils ont alors forcé les choses et le président leur a donné l’occasion d’expérimenter leur recette. Ainsi, depuis 1990 jusqu’à ce jour, la Côte d’ivoire n’arrête pas sa descente aux enfers. Les routes sont dans un état de dégradation particulièrement avancée. Emprunter nos routes, c’est en prime, favoriser le triste record des accidents de la circulation détenu par la Côte d’Ivoire. Nos joyaux architecturaux que sont les Chu et les Chr, sont devenus des mouroirs. Aujourd’hui, les Ivoiriens fuient leurs hôpitaux pour aller chercher la guérison dans les plantes dites médicinales et dans la rue, avec tout ce que cela comporte comme risques. Le pays a tout perdu ou presque, les fondamentaux de la nation ont volé en éclats sous le poids du multipartisme. Les ivoiriens ne se regardent plus en frères, ni même en adversaires politiques, mais en ennemis jurés. La paix et la tranquillité sont devenues de lointains souvenirs. En lieu et place d’une république démocratique en gestation, les partisans d’un multipartisme aveugle ont fait asseoir une jungle où les forts écrasent impunément les plus faibles. Depuis 2000, les Ivoiriens ont perdus la notion du vote, parce que le grand Manitou l’aurait voulu ainsi. La violence est érigée en mode de vie et les richesses nationales atterrissent dans les poches d’un groupuscule de citoyens qui en fait à sa guise. La guerre, les déchets toxiques, la confiscation du pouvoir, la dictature etc…la liste est très longue. Et ce sont pourtant les denrées qui sont régulièrement servies au peuple de Côte d’Ivoire. Depuis 1990, la Côte d’Ivoire ne fait plus rêver, elle fait au contraire honte. Dans tous les secteurs d’activités, les clignotants sont passés au rouge et les ivoiriens ont perdus tout espoir de vivre dans un pays complètement à genoux. Aujourd’hui, Laurent Gbagbo et sa clique n’ont pas le courage de regarder les ivoiriens en face. Pas parce que le multipartisme est une mauvaise forme de gouverner un peuple, mais elle est mise en pratique par de très mauvais artisans. Or, toute recette n’est bonne que lorsqu’elle est appliquée par ceux qui la maîtrisent. Les défenseurs du multipartisme refusent de l’appliquer démocratiquement. Qui pis est, ils refusent de reconnaître leur ignorance de le reconnaître. Or, donc Houphouët avait raison.
Rodolphe Flaha
La Côte d’Ivoire avant 1990
Avant 1990, la Côte d’Ivoire, grâce à une meilleure répartition des richesses nationales et une bonne politique de développement, pouvait se targuer d’être la locomotive économique de la sous-région ouest-africaine. Du point de vue du réseau routier, la Côte d’ivoire en possédait le meilleur dans sa zone ; ce qui a eu pour conséquence de faciliter l’évacuation des produits agricoles vers l’extérieur. Outre les routes, les voies ferrées, aériennes et maritimes ont été construites pour booster le développement de la Côte d’Ivoire. Les infrastructures hospitalières ivoiriennes étaient les meilleures en Afrique de l’Ouest. Que dire alors de l’école qui était la priorité des dirigeants d’alors ? Des écoles sont construitest chaque année dans l’enseignement primaire et secondaire aussi bien que dans le supérieur pour décongestionner les effectifs. Des cantines et des bourses avaient été instituées par l’Etat, afin de permettre aux enfants des parents pauvres d’aller à l’école dans les mêmes conditions que les enfants des riches. L’agriculture était dynamique et assurait à elle seule, l’essentiel de l’économie de la Côte d’Ivoire. La constitution de la nation ivoirienne en marche grâce à la politique de paix du Pdci-Rda, et ce pays véritable havre de paix, faisait languir les autres pays dont les citoyens envahissaient depuis la nuit des temps, la Côte d’Ivoire à la recherche d’un bien-être et de mieux vivre.
Les dégâts du multipartisme
Alors que Houphouët-Boigny, dans sa grande vision et sa parfaite connaissance de son peuple disait « l’Afrique n’est pas prête pour le multipartisme », un groupe de rêveurs, conduit par Laurent Gbagbo, croyait détenir la panacée pour hisser le pays au rang des grandes nations du monde, par la manière la plus brutale qui soit : ils ont alors forcé les choses et le président leur a donné l’occasion d’expérimenter leur recette. Ainsi, depuis 1990 jusqu’à ce jour, la Côte d’ivoire n’arrête pas sa descente aux enfers. Les routes sont dans un état de dégradation particulièrement avancée. Emprunter nos routes, c’est en prime, favoriser le triste record des accidents de la circulation détenu par la Côte d’Ivoire. Nos joyaux architecturaux que sont les Chu et les Chr, sont devenus des mouroirs. Aujourd’hui, les Ivoiriens fuient leurs hôpitaux pour aller chercher la guérison dans les plantes dites médicinales et dans la rue, avec tout ce que cela comporte comme risques. Le pays a tout perdu ou presque, les fondamentaux de la nation ont volé en éclats sous le poids du multipartisme. Les ivoiriens ne se regardent plus en frères, ni même en adversaires politiques, mais en ennemis jurés. La paix et la tranquillité sont devenues de lointains souvenirs. En lieu et place d’une république démocratique en gestation, les partisans d’un multipartisme aveugle ont fait asseoir une jungle où les forts écrasent impunément les plus faibles. Depuis 2000, les Ivoiriens ont perdus la notion du vote, parce que le grand Manitou l’aurait voulu ainsi. La violence est érigée en mode de vie et les richesses nationales atterrissent dans les poches d’un groupuscule de citoyens qui en fait à sa guise. La guerre, les déchets toxiques, la confiscation du pouvoir, la dictature etc…la liste est très longue. Et ce sont pourtant les denrées qui sont régulièrement servies au peuple de Côte d’Ivoire. Depuis 1990, la Côte d’Ivoire ne fait plus rêver, elle fait au contraire honte. Dans tous les secteurs d’activités, les clignotants sont passés au rouge et les ivoiriens ont perdus tout espoir de vivre dans un pays complètement à genoux. Aujourd’hui, Laurent Gbagbo et sa clique n’ont pas le courage de regarder les ivoiriens en face. Pas parce que le multipartisme est une mauvaise forme de gouverner un peuple, mais elle est mise en pratique par de très mauvais artisans. Or, toute recette n’est bonne que lorsqu’elle est appliquée par ceux qui la maîtrisent. Les défenseurs du multipartisme refusent de l’appliquer démocratiquement. Qui pis est, ils refusent de reconnaître leur ignorance de le reconnaître. Or, donc Houphouët avait raison.
Rodolphe Flaha