Deux semaines après son investiture, le président de la Commission électorale indépendante et son bureau sont dans une posture attentiste face aux dossiers qui les attendent pour relancer le processus électoral, qui ne manque pas de susciter quelques inquiétudes. D’autant qu’elle est – cette posture – quelque peu en inadéquation avec l’ardeur et la très bonne disposition d’esprit affichée par le président de l’institution dès sa désignation à la tête de cette institution. On se souvient que lors de la passation des charges avec son prédécesseur, le 05 mars dernier, Youssouf Bakayoko n’avait pas pris de gants pour dire sa ferme volonté de réussir sa mission en dépit des vicissitudes du marigot politique ivoirien. En promettant aux Ivoiriens, des élections propres et transparentes, il avait surtout dit sa détermination d’insuffler à la nouvelle équipe de la CEI ainsi qu’aux structures techniques en charge de l’organisation des élections, une dynamique à même de parer à l’urgence de la situation.
Avec insistance, Bakayoko avait rassuré ses compatriotes de sa ferme volonté de « respecter avec rigueur la feuille de route qui leur a été assignée », à la grande satisfaction des Ivoiriens. A présent, ces derniers commencent à perdre patience.
En fait, les multiples visites de courtoisie ou de gratitude du nouveau chef de la CEI font croire à certains, que l’homme ne mesure pas assez l’attente de ses compatriotes et de la communauté internationale. C’est tout à fait logique que les Ivoiriens se demandent ce qui explique le silence troublant de Bakayoko. Le 09 mars, les vice-présidents de la CEI ont procédé aux passations des charges. Dans le courant de la même semaine, le président Bakayoko a tenu deux réunions avec les membres du bureau de la CEI. Il s’est agi, à en croire une source introduite, de faire l’état des lieux et concocter un plan de travail qui devra être validé cette semaine par l’ensemble des 31 membres de la commission centrale, au cours d’un séminaire qui s’ouvre ce mardi et prend fin vendredi. Dans le cadre de ses activités, le président de la CEI devrait être reçu lundi par le Premier ministre, Guillaume Soro. Malheureusement, ce dernier se trouvait encore dans son fief de Bouaké. Toutefois, Bakayoko a rendu visite à tous les services que compte son Institution. De sources confidentielles, le plan de travail est prêt. Il attend d’être validé en commission. Avant cela, le Premier ministre qui est le maître d’œuvre du processus électoral devra en être informé pour, dit-on, « un ajustement ».
Vivement que les choses s’accélèrent pour que les Ivoiriens aient une bonne lisibilité !
Ibrahima B. Kamagaté
Avec insistance, Bakayoko avait rassuré ses compatriotes de sa ferme volonté de « respecter avec rigueur la feuille de route qui leur a été assignée », à la grande satisfaction des Ivoiriens. A présent, ces derniers commencent à perdre patience.
En fait, les multiples visites de courtoisie ou de gratitude du nouveau chef de la CEI font croire à certains, que l’homme ne mesure pas assez l’attente de ses compatriotes et de la communauté internationale. C’est tout à fait logique que les Ivoiriens se demandent ce qui explique le silence troublant de Bakayoko. Le 09 mars, les vice-présidents de la CEI ont procédé aux passations des charges. Dans le courant de la même semaine, le président Bakayoko a tenu deux réunions avec les membres du bureau de la CEI. Il s’est agi, à en croire une source introduite, de faire l’état des lieux et concocter un plan de travail qui devra être validé cette semaine par l’ensemble des 31 membres de la commission centrale, au cours d’un séminaire qui s’ouvre ce mardi et prend fin vendredi. Dans le cadre de ses activités, le président de la CEI devrait être reçu lundi par le Premier ministre, Guillaume Soro. Malheureusement, ce dernier se trouvait encore dans son fief de Bouaké. Toutefois, Bakayoko a rendu visite à tous les services que compte son Institution. De sources confidentielles, le plan de travail est prêt. Il attend d’être validé en commission. Avant cela, le Premier ministre qui est le maître d’œuvre du processus électoral devra en être informé pour, dit-on, « un ajustement ».
Vivement que les choses s’accélèrent pour que les Ivoiriens aient une bonne lisibilité !
Ibrahima B. Kamagaté