Il n’a laissé aucun répit à ses victimes. Un malfrat armé de pistolet automatique a ouvert le feu sur Kouamé Kouamé Simplice, professeur de Science de la vie et de la terre (Svt) au collège moderne de Bouaflé. Il était aux abords du maquis L’indenié avec une élève de classe de 3ème, Aya Christelle. Simplice a reçu le plomb au bas ventre. Le tort de l’enseignant a été de refuser au bandit sa moto et son téléphone portable. Les faits se déroulent dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Bouaflé. M. Kouamé Kouamé Simplice se rendait cette nuit au maquis pour prendre un verre avec sa petite amie. « Nous étions en train d’échanger sur plusieurs sujets. C’est à ce moment que le bandit arrive avec un pistolet et veut arracher la moto du prof », explique Aya. Face au refus de l’enseignant, le gangster a donc mis à exécution sa menace en tirant sur le prof. Le coup de feu entraîne un vent de panique. Aya Christelle qui entend les cris de son compagnon, ne retient pas ses larmes. Dans le même temps, le bandit demande à la jeune élève de quitter les lieux. Saignant abondamment, Simplice est transporté d’urgence à l’hôpital général de Bouaflé. Là, il reçoit les soins médicaux appropriés. Les balles sont extraites de son bas ventre. Malheureusement pour lui, vers 6h du matin les choses tournent au cauchemar. Il meurt des suites de ses blessures. Le constat d’usage est fait par des éléments du commissariat de police de Bouaflé. La mort de Simplice continue d’alimenter les conversations. Le meurtre du prof serait-ce un règlement de compte ou une attaque à main armée ? On attend donc de voir. Il faut noter qu’après son forfait, le bandit a finalement laissé sur place la moto du prof qu’il convoitait pourtant.
Bahi K.
Bahi K.