ABIDJAN - Le Japon a rééchelonné près de 60 milliards de FCFA (91,5 millions EUR) de dettes contractées par la Côte d'Ivoire et réclamé la tenue des élections sans cesse reportées depuis 2005, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'accord de restructuration signé à Abidjan par le ministre ivoirien de l'Economie Charles Koffi Diby et l'ambassadeur du Japon Yoshifumi Okamura porte sur un rééchelonnement de 25 milliards de FCFA(38 M EUR) sur 40 ans et un "différé exceptionnel" de plus de 27,8 milliards de FCFA (42,4MEUR).
"Aujourd'hui, le Japon a signé cet accord et tenu ainsi une promesse du Club de Paris, c'est au tour des Ivoiriens de tenir la leur" en organisant des élections" a déclaré M. Okamura, lors de la cérémonie.
"Je suis quelque peu déçu (...) la crédibilité de la Côte d'Ivoire est en danger. Savez-vous que ces temps perdus coûteront chers, et constituent une menace sérieuse pour la crédibilité de l'Etat de Côte d'Ivoire? a demandé le diplomate, présentant le pays comme "prometteur et à fort potentiel".
De son côté, le ministre ivoirien a salué la "coopération exemplaire" avec le Japon, "un témoin privilégié de la marche de la Côte d'ivoire sur le chemin de la paix et du retour définitif à la normalisation".
La Côte d'Ivoire s'est qualifiée en mars 2009 pour de l'initiative (en faveur des pays pauvres très endettés) PPTE, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), qui lui permet d'espérer une très importante réduction de sa dette extérieure.
Pour obtenir cet allègement, le pays qui tente de sortir de la crise née du coup d'Etat manqué de 2002, s'est engagé dans un ensemble de réformes, notamment en matière de lutte contre la pauvreté.
La Côte d'Ivoire a obtenu plusieurs réductions de sa dette cette année, de la part des créanciers publics du Club de Paris en mai, et privés du Club de Londres en septembre.
Selon le dernier calendrier arrêté sous l'égide du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré, l'élection est prévue pour "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue d'ici juin.
L'accord de restructuration signé à Abidjan par le ministre ivoirien de l'Economie Charles Koffi Diby et l'ambassadeur du Japon Yoshifumi Okamura porte sur un rééchelonnement de 25 milliards de FCFA(38 M EUR) sur 40 ans et un "différé exceptionnel" de plus de 27,8 milliards de FCFA (42,4MEUR).
"Aujourd'hui, le Japon a signé cet accord et tenu ainsi une promesse du Club de Paris, c'est au tour des Ivoiriens de tenir la leur" en organisant des élections" a déclaré M. Okamura, lors de la cérémonie.
"Je suis quelque peu déçu (...) la crédibilité de la Côte d'Ivoire est en danger. Savez-vous que ces temps perdus coûteront chers, et constituent une menace sérieuse pour la crédibilité de l'Etat de Côte d'Ivoire? a demandé le diplomate, présentant le pays comme "prometteur et à fort potentiel".
De son côté, le ministre ivoirien a salué la "coopération exemplaire" avec le Japon, "un témoin privilégié de la marche de la Côte d'ivoire sur le chemin de la paix et du retour définitif à la normalisation".
La Côte d'Ivoire s'est qualifiée en mars 2009 pour de l'initiative (en faveur des pays pauvres très endettés) PPTE, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), qui lui permet d'espérer une très importante réduction de sa dette extérieure.
Pour obtenir cet allègement, le pays qui tente de sortir de la crise née du coup d'Etat manqué de 2002, s'est engagé dans un ensemble de réformes, notamment en matière de lutte contre la pauvreté.
La Côte d'Ivoire a obtenu plusieurs réductions de sa dette cette année, de la part des créanciers publics du Club de Paris en mai, et privés du Club de Londres en septembre.
Selon le dernier calendrier arrêté sous l'égide du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré, l'élection est prévue pour "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue d'ici juin.