Les femmes du Rhdp étaient au bureau de Boureima Badini hier. Une rencontre au cours de laquelle elles ont émis le vœu d’aller aux élections le plus tôt possible.
Les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie (Rhdp) sont de plus en plus offensives. Elles veulent mettre un terme à la crise et à la souffrance des Ivoiriens par l’organisation de l’élection présidentielle dans un bref délai. Une délégation de ces femmes de l’opposition, avec à sa tête la présidente Henriette Dao Coulibaly, était hier au bureau du représentant du facilitateur, Bouréima Badini pour lui demander le respect du chronogramme électoral. Pour Henriette Dao Coulibaly, à travers cette rencontre, les femmes du Rhdp veulent demander au facilitateur Blaise Compaoré de tout mettre en œuvre pour le respect scrupuleux du chronogramme électoral et la fixation d’une date effective et définitive pour en découdre avec Laurent Gbagbo. Ce cri du cœur des femmes du Rhdp est une réponse à la politique de mal gouvernance du candidat du Fpi dont les conséquences sont considérables et désastreuses. A en juger par une paupérisation croissante des populations ainsi que leur intoxication par les déchets toxiques, les tirs à balles réelles sur les manifestants et les coupures d’eau et d’électricité entrainant des dysfonctionnements dans le monde du commerce et de l’industrie. Face aux nombreux reports de la date des élections, ces femmes ont exprimé leur inquiétude quant à leur effectivité. Pour elles, la volonté du candidat de La majorité présidentielle et son parti de reconstituer les Cei locales et de voir le désarmement avant les élections est l’expression du refus de Gbagbo d’aller aux élections. Toute chose à laquelle il faut faire barrage afin que le pays ne sombre dans le chaos. Bouréima Badini a soutenu la légitimité de la démarche des femmes : « Vous êtes venues ce matin très nombreuses pour exprimer votre cri du cœur. Et nous entendons cela. Je tiens à vous dire que nous sommes déterminés pour la résolution de la crise en Côte d’Ivoire qui est un pays frère et un pays phare de la sous-région. Le modèle de résolution de la crise en Côte d’Ivoire que nous avons est un modèle de résolution de crise en Afrique, pas des Africains eux-mêmes. Et le président du Faso met de la volonté pour essayer de réussir le dossier. Mais il réussira ce dossier avec vous les femmes(…) Le fait d’être venues ce matin nous sensibilise davantage. Et nous souhaitons que le Tout Puissant nous aide ensemble pour sortir de cette crise. Et que 2010 soit une année de paix ». Les femmes du Rhdp, plus que déterminées, n’entendent plus lâcher prise. Elles comptent mener leurs actions jusqu’à la tenue de la présidentielle. Rendez-vous est pris ce matin à la Commission électorale indépendante (Cei) pour rencontrer le président de cette institution, Youssouf Bakayoko.
S. Beugré
Leg : Henriette Dao Coulibaly et sa délégation partagent leur inquiétude avec le représentant du facilitateur.
Les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie (Rhdp) sont de plus en plus offensives. Elles veulent mettre un terme à la crise et à la souffrance des Ivoiriens par l’organisation de l’élection présidentielle dans un bref délai. Une délégation de ces femmes de l’opposition, avec à sa tête la présidente Henriette Dao Coulibaly, était hier au bureau du représentant du facilitateur, Bouréima Badini pour lui demander le respect du chronogramme électoral. Pour Henriette Dao Coulibaly, à travers cette rencontre, les femmes du Rhdp veulent demander au facilitateur Blaise Compaoré de tout mettre en œuvre pour le respect scrupuleux du chronogramme électoral et la fixation d’une date effective et définitive pour en découdre avec Laurent Gbagbo. Ce cri du cœur des femmes du Rhdp est une réponse à la politique de mal gouvernance du candidat du Fpi dont les conséquences sont considérables et désastreuses. A en juger par une paupérisation croissante des populations ainsi que leur intoxication par les déchets toxiques, les tirs à balles réelles sur les manifestants et les coupures d’eau et d’électricité entrainant des dysfonctionnements dans le monde du commerce et de l’industrie. Face aux nombreux reports de la date des élections, ces femmes ont exprimé leur inquiétude quant à leur effectivité. Pour elles, la volonté du candidat de La majorité présidentielle et son parti de reconstituer les Cei locales et de voir le désarmement avant les élections est l’expression du refus de Gbagbo d’aller aux élections. Toute chose à laquelle il faut faire barrage afin que le pays ne sombre dans le chaos. Bouréima Badini a soutenu la légitimité de la démarche des femmes : « Vous êtes venues ce matin très nombreuses pour exprimer votre cri du cœur. Et nous entendons cela. Je tiens à vous dire que nous sommes déterminés pour la résolution de la crise en Côte d’Ivoire qui est un pays frère et un pays phare de la sous-région. Le modèle de résolution de la crise en Côte d’Ivoire que nous avons est un modèle de résolution de crise en Afrique, pas des Africains eux-mêmes. Et le président du Faso met de la volonté pour essayer de réussir le dossier. Mais il réussira ce dossier avec vous les femmes(…) Le fait d’être venues ce matin nous sensibilise davantage. Et nous souhaitons que le Tout Puissant nous aide ensemble pour sortir de cette crise. Et que 2010 soit une année de paix ». Les femmes du Rhdp, plus que déterminées, n’entendent plus lâcher prise. Elles comptent mener leurs actions jusqu’à la tenue de la présidentielle. Rendez-vous est pris ce matin à la Commission électorale indépendante (Cei) pour rencontrer le président de cette institution, Youssouf Bakayoko.
S. Beugré
Leg : Henriette Dao Coulibaly et sa délégation partagent leur inquiétude avec le représentant du facilitateur.