Après les tirs entre policiers et gendarmes à Yopougon, le chef d`Etat major des armées a rencontré hier les deux camps pour une réconciliation. Mangou Philippe, à cette occasion, a appelé les Forces de défense et de sécurité à ne pas se faire justice.
Mon général, un bain de sang a été évité de justesse le lundi 15 mars dernier entre gendarmes et policiers. Est-ce que vous pouvez nous dire ce qui s`est passé et où est-ce que vous en êtes ?
Je ne vais pas vous faire la genèse de l`histoire puisque je n`étais pas présent. Mais il faut dire que l`enquête suit son cours. Aujourd`hui (Ndlr hier), nous nous sommes retrouvés à l`état-major et nous avons donné des conseils à nos hommes. Ils ont écouté les conseils et après, ça a été des accolades et la réconciliation. Comme, nous militaires, en pareille circonstance, ça se termine par un pot, nous nous sommes retrouvés au mess et nous avons partagé chacun une bouteille de sucrerie et nos hommes sont repartis pour reprendre le travail.
Aujourd`hui, quelles sont les dispositions pratiques que vous comptez prendre pour lutter contre la délinquance militaire ?
Délinquance militaire. Le mot est un peu plus fort. Mais il faut dire que dans toute association, dans tout groupement, il y a toujours des éléments qui, de par leurs actions, se discréditent sur le travail que fait l`ensemble. Au niveau de l`armée, nous nous réjouissons parce que la bataille que nous menons, c`est pour moraliser la grande majorité des éléments des Forces de défense et de sécurité à faire un bon travail. C`est donc contre cette minorité que nous voulons aller.
Mon général, est-ce que vous pouvez rassurer les populations de ce que ces genres de situations ne vont plus se reproduire ?
Nous présentons nos excuses à tous ceux qui sont voisins de la police et de la gendarmerie au niveau de Yopougon qui ont subi les désagréments de nos forces. Nous avons pris les dispositions pour que ces genres de dispositions ne se répètent plus.
Entretien réalisé par Djè KM
Mon général, un bain de sang a été évité de justesse le lundi 15 mars dernier entre gendarmes et policiers. Est-ce que vous pouvez nous dire ce qui s`est passé et où est-ce que vous en êtes ?
Je ne vais pas vous faire la genèse de l`histoire puisque je n`étais pas présent. Mais il faut dire que l`enquête suit son cours. Aujourd`hui (Ndlr hier), nous nous sommes retrouvés à l`état-major et nous avons donné des conseils à nos hommes. Ils ont écouté les conseils et après, ça a été des accolades et la réconciliation. Comme, nous militaires, en pareille circonstance, ça se termine par un pot, nous nous sommes retrouvés au mess et nous avons partagé chacun une bouteille de sucrerie et nos hommes sont repartis pour reprendre le travail.
Aujourd`hui, quelles sont les dispositions pratiques que vous comptez prendre pour lutter contre la délinquance militaire ?
Délinquance militaire. Le mot est un peu plus fort. Mais il faut dire que dans toute association, dans tout groupement, il y a toujours des éléments qui, de par leurs actions, se discréditent sur le travail que fait l`ensemble. Au niveau de l`armée, nous nous réjouissons parce que la bataille que nous menons, c`est pour moraliser la grande majorité des éléments des Forces de défense et de sécurité à faire un bon travail. C`est donc contre cette minorité que nous voulons aller.
Mon général, est-ce que vous pouvez rassurer les populations de ce que ces genres de situations ne vont plus se reproduire ?
Nous présentons nos excuses à tous ceux qui sont voisins de la police et de la gendarmerie au niveau de Yopougon qui ont subi les désagréments de nos forces. Nous avons pris les dispositions pour que ces genres de dispositions ne se répètent plus.
Entretien réalisé par Djè KM