Mieux vaut prévenir que guérir, dit l’adage. La Côte d’Ivoire est sur une très mauvaise pente du fait de la résurgence de la politique sectaire et xénophobe que mène le régime tourmenté du FPI. Dans son baroud d’honneur pour résister à l’organisation des élections, il a entrepris d’aller à la chasse des étrangers introuvables. Alors, il s’évertue, à la faveur du contentieux sur la liste électorale, à contester la nationalité de certains citoyens ivoiriens. Le comble de cette frénésie exclusionniste, c’est que la camarilla frontiste commise à cette sale besogne, utilise des mots qui rappellent tristement les discours en vogue peu avant le génocide du Rwanda. Ce discours savamment enrobé est dirigé contre une communauté, principalement celle du Nord de la Côte d’Ivoire. En témoignent les longues listes de personnes à radier, dressées et déposées auprès des Tribunaux par le FPI et ses suppôts. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, nous apprennent les scientifiques. Il y a donc danger.
En effet, les émissaires envoyés par le FPI à l’intérieur du pays, certainement les fameux experts annoncés, ne s’embarrassent pas de fioriture pour dire qu’il faut « désinfecter la liste électorale ». Le tout nouveau ministre de la Fonction publique, Emile Guiériéroulou, parle de nettoyer « la liste électorale sans état d’âme ». A dose homéopathique, les Refondateurs inoculent dans le pays le poison de la haine et du nazisme à l’ivoirienne. Préparant ainsi les esprits à l’affrontement inter-ethnique. Car, comme par enchantement, ceux qui dénoncent sont tous des gens du Sud et ceux qui sont dénoncés sont du Nord. Le schéma est tout tracé. La manipulation est plus qu’évidente. (Voir fax-similé). Le problème est tellement grave que le président du Directoire du RHDP, le Pr. Alphonse Djédjé Mady, au cours d’une conférence de presse, le 09 mars dernier, a interpellé l’opinion sur les dangers que fait courir le FPI à la Côte d’Ivoire en ces termes : « Sur appel, des gens se lèvent, par exemple le cas de Divo, avec M. Gnépa Akpalé Jacob, député sous-préfecture, directeur de campagne, M. Bada Tayoro, directeur adjoint de campagne, Assé Baya Camille, maire de Divo, etc. (tous des responsables locaux du FPI), et dressent des noms de personnes, sans en apporter la moindre preuve, vont déposer la liste chez le juge, lequel doit radier ces personnes de la liste électorale. Et quand on regarde, vous ne verrez que des Traoré, Sidibé, Koné, Doumbia, Samaké, etc. Sur la liste de Guitry, faite de 350 noms, c’est le 150ème nom qui a une résonance Akan. Les 349 autres sont des noms des gens du Nord ». Il s’agit donc pour le FPI de « désinfecter la liste électorale » de ces personnes qui ne sont pas loin de microbes. En effet, au sens étymologique du mot, selon le dictionnaire Robert, désinfecter c’est « éliminer le développement des agents pathogènes d’un objet ». C’est tuer les microbes qui infectent une plaie. Les mots similaires ont été utilisés par les Hutus au Rwanda peu avant le génocide en 1994. Ces derniers traitaient les Thusis de cafards à exterminer. La suite, on la connaît. Ici même, la guerre qui a éclaté en 2002 tire ses origines de ce type d’agissements. La refondation, visiblement, parce qu’elle ne peut pas remporter la présidentielle, veut brûler la Côte d’Ivoire. C’est évident.
Ibrahima B. Kamagaté
En effet, les émissaires envoyés par le FPI à l’intérieur du pays, certainement les fameux experts annoncés, ne s’embarrassent pas de fioriture pour dire qu’il faut « désinfecter la liste électorale ». Le tout nouveau ministre de la Fonction publique, Emile Guiériéroulou, parle de nettoyer « la liste électorale sans état d’âme ». A dose homéopathique, les Refondateurs inoculent dans le pays le poison de la haine et du nazisme à l’ivoirienne. Préparant ainsi les esprits à l’affrontement inter-ethnique. Car, comme par enchantement, ceux qui dénoncent sont tous des gens du Sud et ceux qui sont dénoncés sont du Nord. Le schéma est tout tracé. La manipulation est plus qu’évidente. (Voir fax-similé). Le problème est tellement grave que le président du Directoire du RHDP, le Pr. Alphonse Djédjé Mady, au cours d’une conférence de presse, le 09 mars dernier, a interpellé l’opinion sur les dangers que fait courir le FPI à la Côte d’Ivoire en ces termes : « Sur appel, des gens se lèvent, par exemple le cas de Divo, avec M. Gnépa Akpalé Jacob, député sous-préfecture, directeur de campagne, M. Bada Tayoro, directeur adjoint de campagne, Assé Baya Camille, maire de Divo, etc. (tous des responsables locaux du FPI), et dressent des noms de personnes, sans en apporter la moindre preuve, vont déposer la liste chez le juge, lequel doit radier ces personnes de la liste électorale. Et quand on regarde, vous ne verrez que des Traoré, Sidibé, Koné, Doumbia, Samaké, etc. Sur la liste de Guitry, faite de 350 noms, c’est le 150ème nom qui a une résonance Akan. Les 349 autres sont des noms des gens du Nord ». Il s’agit donc pour le FPI de « désinfecter la liste électorale » de ces personnes qui ne sont pas loin de microbes. En effet, au sens étymologique du mot, selon le dictionnaire Robert, désinfecter c’est « éliminer le développement des agents pathogènes d’un objet ». C’est tuer les microbes qui infectent une plaie. Les mots similaires ont été utilisés par les Hutus au Rwanda peu avant le génocide en 1994. Ces derniers traitaient les Thusis de cafards à exterminer. La suite, on la connaît. Ici même, la guerre qui a éclaté en 2002 tire ses origines de ce type d’agissements. La refondation, visiblement, parce qu’elle ne peut pas remporter la présidentielle, veut brûler la Côte d’Ivoire. C’est évident.
Ibrahima B. Kamagaté